A L'abri Des Caméras | Kenma X Oc

Chap. 4

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Langue :

Italique : japonais

Gras : anglais

Normal : français
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- Allô ?

- On est en avance, tu arrives quand ?

- Je serais bientôt là. Lui réponde-je.

La voix à l'autre bout du fil met un certain temps à réagir.

- Ok, à tout de suite alors.

- À toute.

Je raccroche avant d'entendre une voix à côté de moi.

- T'as conscience qu'on arrivera pas avant plus d'un quart d'heure ?

C'est Kurōo qui m'amène à l'aéroport. Normalement, les gars on loué des voitures, mais il faut bien leur montrer le chemin.

Et puis soyons honnêtes, j'ai envie de tous les voir le plus tôt possible.

- Oui, mais c'est très mal poli d'arriver en retard quand on reçoit.

Au début, Kurōo ne voulait pas que je sorte. Alors j'ai négocié, et j'ai réussi. Bon, pas totalement. Il a tenu à m'accompagner pour conduire la voiture. Et puis après réflexion, je n'ai même pas le permis alors j'étais obligé d'accepter ses conditions.

J'ai également dû mettre une couche énorme de crème solaire ainsi qu'une casquette et un gilet, ça faisait partie de ses exigences les plus importantes. Je m'y suis plié, de peur d'être en retard.

- Ça l'est encore plus quand on mens en disant qu'on ne le sera pas.

Il n'a pas tord. Même si au final, on le sera dans tout les cas, puisse qu'une dizaine de minutes plus tard, on arrive enfin.

- Reste ici, je vais y aller, je demande à Kurōo. Ça ne devrait pas durer trop longtemps.

Il se gare donc, je sors de la voiture et me dirige vers l'entrée. De peur de se perdre, même avec Kenma à leurs côtés, ils ont tous préféré rester à l'intérieur de l'aéroport, devant leur sorti de l'avion. Me voilà donc forcé d'y entrer.

Ne sachant pas où les trouver, je demande à une personne du staff que je croise dans les grand hall d'attente.

- Boujour, excusez moi. Je chercher la sortie du vol venant de France ?

La personne commence à me répondre dans un anglais très bâclé et peu compréhensible.

Ok, je sais que j'ai une tête d'européen. Mais je suis japonais.

- Monsieur, ne vous embêtez pas. Je comprends le japonais vous savez. Le coupais-je.

Il s'arrête donc et me fixe. Comme s'il venait de voir un fantôme. Et pour seule réponse de plus à ma question, il me pointe une direction du doigt.

J'ai bien conscience que le japonais n'est pas très parlé et compris dans les autre pays. Mais ce n'est pas parce que j'ai une tête d'étranger que je le suis. C'est quand même dingue ça.

Me concentrant sur mon objectif principal, je me décide de l'oublier et de suivre l'orientation qu'il m'a donnée. Pendant le trajet, je croise quelques personnes que je connais un peu, je les salut rapidement avant de repartir. Je ne veux pas les faire trop attendre.

Après une dizaine de minutes, je les aperçoit enfin. Ils ne semble pas m'avoir encore vu, du moins je crois. À vu d'œil, je dirais qu'ils sont une dizaine.