Chapitre 4

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Chez moi je fais les 100 pas, j'essaye d'appeler mon frère au moins 10 fois et il be répond pas. Ma mère ne rentre que dans deux heure et je ne sais pas si je dois lui faire part de cela.
Chaque bruit de moteur me fait sursauter et je me colle souvent à la vitre pour vérifier qu'ils ne soient pas revenu. Je suis bien trop terrifiée pour rester ici alors je prend mes clés et part avec ma voiture.
Je sais exactement où me rendre, chez John B en espérant y trouver les Pogues pour qu'ils m'aident. Bien évidemment il y a des travaux sur la route et donc des bouchons.
Alors que je roule au pas, un bruit d'une moto qui démarre me fait sursauter, je tourne la tête dans la direction du bruit et j'ai le temps de reconnaître Barry avant qu'il n'enfile un casque et parte sur sa bécane. Ce même Barry qui en a fait baver aux Pogues cet été, certainement celui qui as balancé que moi et mon frère étions ici aux gangs. Cette pensée me met hors de moi, je sors de la route pour m'enfoncer sur un petit chemin de terre qui me mène à une caravane blanche: la maison de Barry. Je vérifie qu'il n'y ai personne aux alentours et force l'entrée: Je veux me venger et lui faire comprendre que la haine que je ressents. Je met à sac sa caravane malheureusement pour moi je ne trouve pas sa came que j'aurais à volontiers détruite. Je trouve des bombes de peinture rouge et toujours guidé par mes pulsions sors à l'extérieur pour taguer sa caravane de milier d'insultes. Une fois mon carnage fini je la jette par terre, rentre dans ma voiture et reprend mon chemin.
Sur le chemin je suis à bout de nerf entrain de me demander pourquoi je n'ai pas mis le feux à sa maudite bicoque. Je tente de retrouver mon calme, de me calmer mais le fait de savoir que cet enfoiré a très certainement gâché ma nouvelle vie me met à nerf.

En entrant chez John B je ne trouve que JJ somnolant dans le canapé. Il se relève pour s'asseoir en me voyant.
- Alors t'as parlé à ta mère ? Me demande -t-il avec appréhension.
- Non elle ne rentre que dans une heure. Réponds je.
Il me regarde d'un air interrogateur attendant de savoir ce que je fais ici. J'ouvre et ferme la bouche machinalement en cherchant mes mots, joue nerveusement avec mes mains. Puis d'un coup sans que je ne le voit venir je me met à pleurer et sans que je puisse le contrôler je me mets à trembler.
- Hé. Dit doucement JJ en se levant pour me prendre dans ses bras.
Je sanglote en le serrant contre moi, son odeur et sa chaleur m'avaient manqué, elles m'apaisent et me rassure.
Une fois calmer il m'assoit à côté de lui sur le canapé en gardant une main posé sur mon épaule et je lui déballe tout.

- Et bas et putain. Se contente-t-il de lâcher.
- Je m'en veux de t'avoir traité comme ça, t'as vie n'est pas simple. Reprend-t-il.
- La tienne est loin de l'être non plus. Réponds je en faisant allusion à son père.
Nous nous regardons un instant sans rien dire chacun se demandant si nos vie étaient trop compliqués pour que nous soyons ensemble.

- Je pense que tu ke devrai pas ébruiter cette affaire. Me dit-il. Les outer banks ont eu leur lot de tragédies et cela pourrait nuire à la réputation de ta mère.
- Mais alors qu'est ce que je dois faire!? Ils vont forcément nous mettre la main dessus et leur présence ne tardera pas à faire du bruit.
- parle en à ton frère mais je pense que la meilleure solution est d'aller vers eux pour négocier. Me réponds-t-il.
Je ricane, « négocier avec eux ». Ils ne connaissent pas les négociations seulement la bagarre...
Cependant JJ lui ne rigole pas, depuis le début de notre discussion il se contient d'être impulsif et est très sérieux. Cela me fait plaisir qu'il prenne ce temps pour moi.
- Merci JJ. Lâche-je avec un regard sincère. Je vais aller en parler à mon frère.
- N'hésites pas à m'appeler s'il y a un problème je rappliquerai ! S'exclame-t-il. Et sois rassuré, avec ce qui est arrivé à John B le FBI est sur l'île en ce moment. Ça m'étonnerait donc que le gang fassent des folies.
Je lui sourit pour le remercier de me rassurer et me lève di canapé pour aller à la porte.
- Cass. M'interpelle-t-il alors que je suis sur le pas de la porte. Les Pogues n'ont pas peur de ce genre de ptit caïdes. Me dit-il avec un clin d'œil.
- Alors ça devrait aller. Répond-je.
Alors que j'ouvre la porte, quelqu'un rentre en trombe à peine ai-je abaissé la poignée me faisant reculer contre le mur. Il s'agit de Barry le visage tordu de colère il referme la porte et me force à reculer jusqu'au salon où se trouve JJ. Celui-ci fait un bon pour venir m'aider mais Barry sort un flingue et nous ordonne de tous les deux rester assis sur le canapé les mains en l'air. J'ai raconté à JJ ce que j'avais fait à la caravane de Barry il avait bien rigoler et ajouté « tant mieux pour sa gueule ». Maintenant il rigolait moins...

- Ils sont où les autres? Demande Barry.
- J'en sais rien mais pas ici. Réponds JJ.
Barry jette un rapide coup d'oeil autours de lui.
- Bande de sale mioche vous allez payer pour ce que vous m'avez fait! S'exclame-t-il toujours en braquant son arme sur nous.
- De quoi tu parle? Fais genre JJ.
Barry s'énerve et lui assène de coup de poing, je veux le défendre mais Barry me repousse à terre. J'y reste par peur qu'il utilise son arme.
Il continue à frapper JJ.
- Putain arrête Barry ! Tu vas le tuer!
Barry continue.
- Je t'en supplie arrête. Dis-je les larmes aux yeux.
Barry s'arrête pour me regarder, il prend JJ qui saigne du nez et est plein de bleus tout en pointant son arme sur son crâne.

- Dit moi qui as fait ça ou je lui explose le crâne!

Ma gorge se serre je détourne les yeux de Barry pour regarder JJ qui me supplie intérieurement.

- C'est moi. Lâche-je la tête baisser.

Barry me regarde un instant en me jaugeant comme s'il ne me croyait pas.
-J'ai fait ça pour me venger car je sais que c'est toi qui a dit à mon ancien gang que moi et mon frère nous trouvions ici.

Il assène un coup de crosse dans le dos de JJ qui tombe à terre inconscient.
Je me jette vers lui en sanglotant pour l'aider mais Barry me prend par le bras pour me relever et me plaquer contre un mur. D'une main il tient mon menton pour me forcer à le regarder et de l'autre son arme qui est braqué sur mon crâne.

- Ben voyons... la ptite gosse de riche. Tu vas me le payer ça ma belle.
Je déglutis sous son regard amusé en me demandant si je rentrerais chez moi ce soir.

Outer Banks: Start again  ( CassieXRafe & CassieXJJ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant