La demande

86 13 2
                                    

Bonjouuur,
Je sais plus quoi dire dans ces notes de début.
Bonne lecture !

CW : blague sur les idées suicidaires

/////

L'ambiance était étouffante, dans l'appartement. Les trois Families n'osaient pas faire trop de bruit, de peur de s'attirer les foudres de Marcello, qui n'était toujours pas sorti de sa chambre. Ils avaient entendu les « excuses » de Bénédicte.

- Béné, c'est quoi ton problème ? On avait dit qu'il fallait s'excuser, pas l'engueuler !
- Alors premièrement, je me suis excusée ! Plusieurs fois ! Et deuxièmement, ça fait partie du plan, ajouta-t-elle en chuchotant. Il faut qu'il culpabilise un peu aussi ! Qu'il se rende compte qu'il n'y a pas que lui qui est touché là-dedans, et que Liam aussi, bien que ce soit EN GRANDE PARTIE de sa faute et qu'il s'en veut beaucoup, est triste de cette situation !
- Merci, ça fait plaisir, grogna Liam.
- Donc... Ton but... C'est qu'il se dise qu'il est en tort aussi... Alors que pas du tout ? demanda Thomas, plus que sceptique.
- Pas en tort ! Juste... Qu'il prenne conscience que la réconciliation de notre FAMILLE, dit-elle en appuyant bien sur ce terme, ne tient qu'à lui.
- S'tu l'dis, approuva Liam à moitié.
- J'te l'dis, mon pote ! dit Bénédicte en donnant une grande claque dans le dos de Liam.

Liam regarda l'heure. Il avait besoin de prendre l'air. S'il restait plus longtemps enfermé à attendre que Marcello daigne sortir de sa chambre, il allait devenir fou. Il commençait déjà à jouer avec les bandages de ses mains, et Bénédicte lui lançait des regards sévères.

- Je sors, lança-t-il, en se levant et en partant, sans attendre de réponse.

Marcello avait parlé à tout le monde, sauf à lui. Il avait accepté d'entendre tout le monde, sauf lui. Combien de temps cette situation allait durer ?

Il sortit une de ses voitures du garage, mais pas n'importe laquelle, la seule, l'unique, la Lilimobile. La voiture qui était là pour lui depuis le début, et qui le serait probablement jusqu'à la fin. Le bruit de son moteur et l'odeur de ses tissus le réconfortaient.

Il se mit à rouler, sans but précis, il voulait simplement penser à autre chose, ce qui n'était pas gagné. Alors qu'il arrivait vers les docks, il aperçut au loin de la fumée rouge.

- Intéressant, ça, se dit-il à lui-même.

Il se gara, et s'approcha. Bingo, une caisse d'armes était ici, attendant celui qui l'avait commandée, et ce n'était pas lui. Liam se dit qu'il était possible que ce soit MT, mais au pire des cas c'était les Vagos et ça lui ferait plaisir de leur voler cette caisse. Ça lui remonterait le moral, même. Il se dirigea vers le fumigène rouge, faisant attention à ne pas se brûler, quand une voix l'interpella.

- Eh !

Liam se retourna. Deux Vagos. Kim et Haylie.

- J'peux savoir ce que tu comptais faire au juste ? lui demanda Kim, jouant avec son couteau.
- Baaah, ça se voit non ?
- Ouais. Justement. Elle est à nous.
- Ah ouais ? Y'a pas votre nom dessus pourtant ?

Kim fit claquer sa langue contre son palais, agacée. Haylie avança un peu plus.

- Laisse, Kim. Il fait exprès d'être con. Enfin j'crois. Maintenant dégage, Dunne.
- Pourquoi je ferais ça, James ? demanda-t-il, l'appelant par son nom de famille, comme elle l'avait fait.
- Euh, je sais pas, parce qu'on est deux, qu'on est armées, commença-t-elle en sortant un uzi, et que toi t'es seul avec ta bite et ton couteau ?
- Hm. Des arguments intéressants, dit Liam, faisant semblant de réfléchir à ce qu'elle venait de dire.

Haylie leva les yeux au ciel. Elle commençait à s'impatienter.

- Bon. Tu bouges maintenant ou bien ?
- Je sais pas, l'endroit est à tout le monde, je crois.
- Si tu veux pas bouger, on s'en occupera. Ce serait con quand même, pour une caisse dont tu connais même pas le contenu. Si ça se trouve y'a des zip-ties et des 9 millimètres là-dedans, intervint Kim.
- Ouais, et si ça se trouve y'a un RPG et des AK, là-dedans, répliqua Liam.

Pour le meilleur et pour le pire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant