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⚠️Avant de commencer je tiens à préciser que ce chapitre contient de la violence ainsi qu'une scène de viol même si elle est coupée, donc si vous sentez que ça devient trop pour vous n'hésitez pas à avancer jusqu'à la fin du chapitre et surtout prenez soin de vous.
(J'ai mis un petit "/!!/" Au moment où à mon avis ça peut déranger certaines personnes qui pourront passer la scène)⚠️

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Cela faisait maintenant 17 jours que cet enfer durait.

17 jours enfermés dans une pièce minuscule et sale avec pour seul éclairage un petit panneau lumineux indiquant la sortie de secours, assez ironique vu la situation dans laquelle ils se trouvaient.

Le blond électrique était le seul éveillé, il n'arrivait pas à trouver le sommeil contrairement à ses deux comparses endormis à ses côtés. Ils dormaient quasiment les uns sur les autres pour tenter de se réchauffer mutuellement, en plus d'être sale la pièce était froide et le peu de vêtements qui leur restaient sur le corps n'aidaient pas réellement.
Il observa le rouquin assoupi sur son épaule qui aurait l'air tellement paisible si il ne savait pas qu'au moindre bruit il se réveillerait aussitôt en état d'alerte. Oui, il aurait presque l'air de dormir normalement.

Kaminari sentit du mouvement de l'autre côté et tourna la tête pour voir le blond cendré ouvrir les yeux et se relever non sans difficultés.

Katsuki: Putain..

Denki: parle doucement, tu vas le réveiller. Dit-il en pointant le dernier encore endormi.

Katsuki ne protesta pas. Après tout il ne voulait pas non plus priver le rouquin du peu de sommeil dont il pourrait disposer. Il se frotta les yeux qui étaient encore engourdis et attendis qu'ils s'habituent au peu de lumière présente. À cause de l'absence de fenêtre et du fait qu'ils n'avaient ni montre ni horloge les trois avaient perdu toute notion du temps, il leur était impossible de savoir qu'elle heure il était et le seul repère leur indiquant les jours qui passaient était le maigre repas qu'on leur servait.

Le silence régnait, pesant.

Denki: Je peux te poser une question ?

Katsuki : Mmh.

Denki: Ça fait combien de temps ? Qu'on est ici je veux dire.

Il n'eut pas le temps de répondre que la porte s'ouvrit violemment, laissant apercevoir trois silhouettes et réveillant Kirishima au passage.

Et voilà, l'enfer recommençait.

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C'était tombé sur Denki cette fois.

Ils l'avaient forcé à se lever - rien de plus motivant qu'un bon coup de pied dans les côtes - et à marcher jusqu'à une autre salle. Tiens, il ne l'avait jamais vu celle là et elle ne le rassurait pas du tout mais alors pas du tout.

Faut dire que les chaines accrochées aux murs et les différents instruments posés sur des petits chariots en métal ne donnaient pas une ambiance très chaleureuse à la pièce.

Les sous-fifres qui l'avaient amené attachèrent Denki à l'aide des chaînes puis s'en allèrent, il ne sut pas trop si c'était la sensation du mur glacé contre sa peau ou le fait de savoir ce qui allait suivre mais un frisson le parcouru.

Des pas retentirent et la porte s'ouvrit laissant apparaître les cheveux bleus et abîmés du chef de l'Alliance dont les yeux perçants reluquèrent l'électrique d'un air croisé entre la perversité et le mépris.

Shigaraki: On est encore en vie à ce que je vois, bravo. J'aurai pourtant parié que tu crèverais plus vite vois-tu.

Le blond ne répondis pas, habitué. Shigaraki se dirigea vers le fond de la salle où il attrapa une chaise qu'il tira pour revenir tout en continuant de parler.

Nous TroisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant