Chapitre 17 : le Tenjiku

246 9 1
                                    

Kaede : merci, passez une bonne journée.

Je sers la commande à notre client et le regarde partir.

Je suis vraiment crevée..  il est presque dix-sept heures.. je soupire pour la énième fois de la journée.

Naoko : c'est bon, Kaede. Prends ta pause, je prends le relais.

Kaede : hein ? Oui, d'accord. Merci, Naoko.

Je quitte la réception pour me diriger vers la salle de repos. Je m'assoie sur une chaise et sors mon téléphone.

Quand soudainement, la port s'ouvre sur Daisuke.

Même sa carrure reste imposante..

Il s'assied derrière moi et je sentis son regard me transpercer.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ...?

Daisuke : tu as vraiment du souffrir, Kaede.

Kaede : hein ?

Je me retourne vers lui et le regarde avec confusion.

Kaede : qu'est ce que tu veux dire ?

Daisuke : ne fais pas l'idiote, Kaede. Je sais très bien ce que tu ressens.

Je ressers ma prise sur mon uniforme tout en me mordant la lèvre inférieure.

Kaede : ...

Il se lève et vient me serrer dans ses bras.

Daisuke : je sais que cela peut paraître bizarre, mais tu peux me faire confiance. Si jamais t'as besoin de te confier, je serais là pour t'écouter.

Mes yeux s'ecarquillèrent lentement. Mon envie de pleurer m'envahit petit à petit mais me retient du mieux que je peux.

Quand soudainement, mon téléphone sonna, nous interrompant dans notre moment.

Tiens, Takemichi ?

Je décroche et colle mon téléphone à mon oreille.

Kaede : all-

Takemichi : KAEDE, T'ES OÙ !! ON A BESOIN DE TOI MAINTENANT !!

Kaede : Takemichi ?! Qu'est-ce-qui se passe ?!

Takemichi :VIENT MAINTENANT À LA STATION DE-

Malheureusement, l'appel se coupe sans que Takemichi ne puisse me dire où il se trouvait.

Kaede : allo ?! Takemichi !! Répond !

Il ne répondait pas.

Je jete un regard discret à Daisuke.

Daisuke : qu'est ce qui se passe, Kaede ?

Kaede : je n'en sais pas plus que toi !!

Je fais une manipulation rapide pour pouvoir localiser Takemichi sur son téléphone.

Il est à la station de Shibuya !!

Je me lève rapidement, toute en panique.

Kaede : Daisuke, tu voudra bien dire à tout le monde que je suis sortie pour une affaire personnelle ?

Daisuke : compte sur moi.

Je lui souris et quitte la salle. Je me change en deux temps, trois mouvements.  Je fais demarer la moto de mon frèreet me dirige vers la stationde Shibuya.

J'arrive devant la station après une bonne quinzaine de minutes. Je vis de loin Chifuyu à terre, entouré d'une centaine d'homme qui portaient des uniforme rouge.

𝙏𝙤𝙜𝙚𝙩𝙝𝙚𝙧 | 𝙈.𝙎𝙖𝙣𝙤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant