(Début Livre 2) : chapitre 11

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La nuit à Tong'an était complètement différente de la récolte animée la nuit
dans la montagne.

Parce que c'était la capitale, même s'il était déjà tard dans la nuit, de loin, les
lumières du quartier rouge animé, des bordels et des cavistes, se distinguaient encore vaguement. Un rire fort venant d'une pièce éloignée aurait même put atteindre la partie la plus profonde de ce Manoir.

Entrer dans une maison noble, c'était comme sombrer dans un océan profond....... Même sans avoir lu beaucoup de livres, Lu Cang avait déjà entendu parler de cette phrase. Une fois, cette même phrase avait été utilisée pour décrire une femme qui s'était mariée dans une famille puissante et liée dans la cour profonde, passant le temps dans la solitude pour le reste de sa vie. Il n'avait jamais pensé, même dans ses rêves les plus fous, qu'un jour il rencontrerait aussi ce genre de destin, soupirant avec la même émotion solitaire.

Cela faisait déjà six mois que Jing lui avait expliqué son propre état d'esprit et clarifié ses sentiments. Pour lui permettre de rester librement à ses côtés, Jing lui avait accordé un titre de noblesse assez élevé, le titre de Marquis.

Parce que ce soi-disant rang de noblesse n'était qu'une monnaie de mots et d'expressions, Lu Cang n'avait fondamentalement aucune autorité sur sa position. Son activité quotidienne était d'accompagner Jing, de manger, de boire, de s'amuser, etc.

Bien que tout ce festin luxueux et extravagant, avec la finesse sans fin
des belles choses délicates, la scène touchante des danses et des chants,
avait rendu Lu Cang extrêmement excité au début, cependant, après avoir vu les mêmes choses à plusieurs reprises encore et encore, il ne lui fallut que moins d'un mois pour s'ennuyer et en être malade.

Même s'il n'y avait pas autant de divertissements quand il était encore le Roi des bandits de la montagne, mais cette vie simple et confortable en valait la peine. Boire un grand bol de vin à cœur joie. Manger un gros morceau de viande à votre guise. S'il était confronté à la pénurie d'argent, il descendait la montagne et commettait un vol. Et aussi, avec tous ses Frères ils s'aventuraient dans divers endroits. S'ils avaient envie de s'amuser, ils allaient au bordel et trouvaient des filles avec qui jouer.

Bien que c'était un bonheur grossier, mais pour Lu Cang, comparé à la vie luxueuse actuelle, le passé était encore plus agréable.

En regardant ces lumières éblouissantes lointaines, Lu Cang put presque imaginer quel genre de manières sauvages ces hommes affichaient pour s'amuser sans raison. Il avait l'impression d'être comme ces Concubines Royales pleines de ressentiments dans le Palais profond, accoudées à la fenêtre d'une grande terrasse d'une haute tour attendant qu'une certaine personne apparaisse.

"Qu'est-ce qui ne va pas ? De mauvaise humeur ?" Parler du diable (1) et il apparaît. Jing, toujours entièrement vêtu de sa robe de cour, entra dans la chambre. De toute évidence, il s'était précipité hors du Palais juste après avoir terminé ses fonctions officielles.

Lu Cang ne tourna pas la tête, il se tint juste devant la fenêtre et resta silencieux.

Il fut bouleversé sur le moment. Comment consentirait-il à provoquer son sort et son destin misérables et à parler avec le créateur et la source de toute sa misère.

Agitant la main pour congédier son serviteur venu le changer, Jing se dirigea vers le dos de Lu Cang. Étirant ses bras et embrassant doucement la taille de Lu Cang.

"Qui t'a offensé et qui t'a encore bouleversé ?" Son visage était pressé près de celui de Lu Cang. Sa lèvre effleura légèrement la joue pas si douce de Lu Cang. Traînant jusqu'au coin des lèvres étroitement fermées, lisses et humides, puis y planta profondément son baiser.

Hua Hua You Long (FR) -  BxB/YAOI (terminé) 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant