4|Corvi

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BONNE LECTURE !












































Le trajet fut court mais insoutenable

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Le trajet fut court mais insoutenable. Je n'ai pas été dans le confort le plus luxueux de toute ma vie, loin de là. Je suis presque sûr que le sang de mon bras a arrêté d'affluer. Leurs poignées sont dures et sèches.

Aucune pitié ne tient

Les traits de leurs visages semblent relâcher, comme s'il ne pensait pas que je suis capable de résister. Je me débats et dans la panique ils serrent un peu plus mon bras m'arrachant un juron. Je ris intérieurement, si seulement ils savaient ce que je leur réserve... Ils auraient sûrement songés à deux fois avant d'oser poser leur putain de mains sur moi.

A l'arrivée, l'un d'eux semble sourire. Comme s'il me prévenait que je n'allais plus agir ainsi pendant longtemps et que bientôt je serais une gentille fille bien docile. Eh bien il a carrément tout faux, je ne serais jamais une petite fille docile.

Les portes s'ouvrent me permettant d'inspirer de l'air pur mais je ne suis pas choyé.
À peine sorti, voilà qu'ils me balancent sans retenue pour m'inciter à avancer. J'observe, chaque détail et rien ne m'échappe. J'analyse et ancre chaque détail, même ce qui semble être inutile. Je prend tout en compte.

En traversant la porte de l'entrée, je remarque qu'il fait atrocement chaud. Mais je vois aussi le confort et le luxe qui s'y présente... L'endroit semble chaleureux à première vue, ça doit être viable. Je pense qu'il s'agit de leur repère.

Le sbire qui tient mon bras continue son chemin pour finalement atteindre une porte quelque peu isolée. Bien à l'écart, probablement la cave. Pour l'instant, rien ne me surprend. Nous dévalons des escaliers à grandes vitesses pour finalement atteindre une cave aux odeurs nauséabondes.

Le cadavre

Voilà l'odeur qui s'y trame.

Mais encore une fois, rien ne m'échappe. S'il pense me voir morte dans ce trou à rat. C'est mal me connaître. Je suis jeté vulgairement dans une cellule fermée. Comme une sorte de cellule d'isolement. Aucune fenêtre, ni lumière extérieure. Seule une chaise fait acte de présence, une chaise métallique dont l'odeur emplit la salle. Vous savez, ce goût de métal dans la bouche généralement assimilé au sang. Et bien c'est exactement ça, ou quelque chose de similaire à la rouille.

S'ils pensent me faire peur, m'intimider ou que sais-je. Encore une fois, ils se trompent. Je ne suis pas du genre à me plier aux ordres, encore moins droite dans mes bottes. Alors je ne compte respecter aucune règle.

CORVI T1/T2/T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant