Chapitre 1 : PlayBoy des Embruns

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Roméo King

J'entra d'un pas assuré dans l'immense propriété du Haras des Embruns. Un élevage de soumis extrêmement connu et reconnu. Leurs soumis sont des perles physiquement et hormonalement parlant, on ne fait pas mieux à notre époque. Chris NEWT, le propriétaire et fondateur des lieux gère son élevage d'une main de maître, je le connais bien pour l'avoir fréquenté de nombreuse fois. Je ne dirais pas que nous sommes amis, nous avons d'ailleurs des avis très divergeant en terme d'étique et de dressage, ce qui nous a valu de nombreux débats virulent tard le soir. Cependant, nous avons beaucoup de respect pour le travail accomplit l'un envers l'autre. 

C'est Chris qui m'a invité aujourd'hui, il aurait un étalon parfait pour moi selon ses dire. J'entends par là, qu'il doit probablement avoir un étalon ingérable qu'il n'arrive pas à vendre ou avec lequel il ne s'en sort pas et qu'il aimerait se débarrasser au plus tôt à un prix attractif. 

- Roméo ! Quel plaisir de te voir ! _ S'exclama t-il en s'approchant pour me serrer la main.

- Chris ! Ca faisait longtemps ! _ Répliquais-je en affichant un sourire sur mon visage afin de paraître cordiale _ J'espère que je ne me suis pas déplacé pour rien _ Ajoutais-je, sur un ton pince sans rire. Chris avait l'aire bien trop ravis de me voir pour ne pas chercher à m'arnaquer.

- Je te jure que tu va adorer _ Continua l'homme toujours aussi ravis.

On marcha quelques minutes dans le dédale de couloire afin d'arriver au pôle élevage mâle. La porte s'ouvrit et le bruit qui atteint mes oreilles me fit légèrement frissonner de dégoût, comme à chaque fois que je m'aventurais par ici. Je resta facilement stoïque et imperturbable de l'extérieur mais les bruits de claquement, de cri, grognement, hurlement me rendait toujours un peu tendu. Je ne savais que trop bien ce qui se passait entre ses murs pour jouer les naïfs. Les Embruns n'étaient pas réputé pour être des enfants de chœurs, la violence sans retenue faisait partit du décors, ça devait filer droit et vite donc pas le temps pour les sentiments ou la patience, marche ou crève. Chris me racontait les dernières nouvelles du jours sans sourciller alors que nous continuons d'avancer, je l'écoutais d'une oreille distraite, pas vraiment intéressé, je voulais faire au plus vite. 

- Et voilà la star du jour _ S'exclama t-il enfin en s'arrêtant devant un box fermé.

'PlayBoy des Embruns, 16 ans, étalon, ne pas détacher, ne pas toucher,

! mors ! tape ! griffe ! fugue !

* Et bien, ça ne dit rien qui vaille* soupirais-je intérieurement en lisant l'écriteau. Préparé mentalement au pire. La porte s'ouvrit sur un jeune garçon, entravé de la tête au pied. Des bracelets de métal entourait ses poignets, le dessus de ses genoux et ses chevilles. Des bande de cuire reliait ses poignets à ses genoux pour le maintenir en position quatre pattes et limiter ses déplacements. Ses chevilles et son cou étaient relié au mur, pour limiter ses mouvements. Ses poings étaient maintenu fermé par des bandes adhésives probablement pour l'empêcher de griffer ou d'attraper quoi que ce soit. Pour finir une sorte de mors en métal lui maintenait la bouche ouverte, cela avait probablement pour objectif de l'empêcher de mordre. Une fois les moyens de contentions bien identifié je m'approcha d'un pas pour observer de plus près le garçon qui se trouvait en dessous.

- 16 ans, puceau, il est né ici même. Son père le célèbre Eldorado des Embruns et sa mère Krystal des éloges. Autant te dire que rien que le nom des parents sur ses papiers font monter les enchères _ M'expliqua t-il joyeusement, nulle doute qu'il voulait me le vendre, et pas pour une poigné de cacahuète.

Mon regard longea la courbe de son dos pour descendre sur ses reins et finir sur son fessiers. Ce PlayBoy était très bien proportionné, tout comme sa mère d'ailleurs, et visiblement aussi bien monté que son père si j'en juge son sexe au repos. Il était mince mais pas vraiment chétif malgré le faite qu'il ne semblait pas vraiment en bonne forme. Les muscles de ses épaules étaient assez bien dessiné tout comme ceux de ses cuisses et ses bras. Mes yeux remontèrent finalement à son visage, la mâchoire carré, les yeux . . . vairons *putain il va valoir une blinde avec cette génétique* réalisais-je. Ses yeux vert émeraude et bleu nuit me transperçait comme une menace qu'il essayait de me jeter.

Le royaume de M.KingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant