Chapitre 20 : Les retrouvailles.

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                                                            **Dans la peau de Katherine.**


Cela fait seize jours que je suis partie comme une lâche. Je me suis sentie perdue ces derniers temps, je ne sais plus trop ce que je dois faire. Je prévois sûr, de rentrer bientôt, je commence à manquer de vêtements propres. Pendant mon séjour en cavale, j'en ai profité pour faire certaines recherches sur les propriétaires d'une KTM. Malheureusement, j'ai le sentiment que cela mène nul part. Colin avait sans doute raison, ce type ne l'a probablement pas achetée dans un concessionnaire. Il a dû l'acheter en liquide pour éviter qu'on remonte aussi facilement jusqu'à lui. Toutes les personnes que j'ai traquées qu'ils détiennent cette moto similaire, n'ont rien de louche ou de lien obscur, rien qui ne pourrait avoir un lien avec moi ou avec un gang de rue. J'arrive à saturation et ça me décourage. Je me dirige d'un pas lourd vers le quartier sud du Bronx, là où est ma chambre d'hôtel. J'essaie de me motiver à marcher plus vite, le soleil commence à se coucher. Traîner dans le port Morris du Bronx en plein jour n'est pas trop mal, mais une fois le soir venu, c'est autre chose. Ne vaux mieux pas y traîner les pieds. J'aurais dû emmener Sky avec moi aujourd'hui. Je ne pensais pas que j'en aurais eu pour longtemps. Sur le chemin du retour, je ne peux m'empêcher de penser à Daryl. Il va falloir que je lui parle d'ailleurs, je lui dois des excuses pour avoir foutu le bordel dans sa maison. Je me demande ce qu'il fait en ce moment, j'espère qu'il va bien. Lorsque je me le demande, j'arrive face avec ma porte et insère la clé dans la serrure. Toujours perdu dans mes questionnements et rêvasseries, je tourne la poignée et entre. Il fait sombre dans la chambre, au moins, je suis arrivé au bon moment  avant qu'il ne fasse définitivement noir à l'extérieur. Mon corps se fige quand j'aperçois une silhouette imposante assise sur le fauteuil une place dans l'obscurité de la pièce.

??? : Tu en a mis du temps. 

Mon coeur frappe frénétiquement dans ma cage thoracique au son de sa voix. Ma main se resserre sur ma poitrine et mon souffle se bloque dans ma gorge par cette frayeur soudaine. Il caresse mon chien qui est pelotonné à ses côtés avec calme. 

Katherine : Qu.. Qu'est-ce que tu.. ?!

Il se lève tranquillement et fait quelques pas dans ma direction. Son visage est impassible, c'est difficile de déterminer s'il est contrarié ou même fâché. 

Katherine : Daryl, je..

Et avant que je ne puisse parler davantage, il m'attire à lui par les hanches et il fond sur mes lèvres. Dans la confusion, je m'immobilise. La sensation douce et humide de ses lèvres me caresse dans un souffle chaud qui m'époustouflèrent. Sans voix, je me laisse emporté par son baissé remplis de tendresse. Il se retire après ce moment bien trop court à mon goût. 

Daryl : Tu m'as manqué. 

Mes yeux rencontrent les siens pour déterminer à quel point il se moque de moque, mais ce que je vois au fond de ses prunelles, n'est d'autre que de la pure sincérité qui chamboule mon coeur. Mes yeux rencontrent les siens pour déterminer à quel point il se moque de moi, mais ce que je vois au fond de ses prunelles, n'est d'autre que de la pure sincérité qui chamboule mon coeur. Avec encore son goût de whisky sur le bout de ma langue et ses yeux intenses sur moi, je craque. Je le ramène à moi et l'embrase langoureusement comme j'ai eu envie de le faire pendant ces seize derniers jours. Il l'intensifie et je gémis contre sa bouche intentionnellement, j'en veux encore plus. Je m'accroche à ses larges épaules et comme s'il comprenait que mes jambes étaient sur le bord de me lâcher, il m'entraîne sur le lit avec lui et ce dernier grince sous notre poids. Ses gestes sont passionnément attendrisent et attentionné comme il ne l'avait jamais encore été auparavant. Enveloppé dans son étreindre, sous l'assaut de ses baisers et ses mains baladeuses, je me perds dans le péché du plaisir. Je n'arrive pas y croire, qu'il soit là et que ce n'est même pas un rêve ! Mon corps réagis à chacun de ses touchers et j'en oublie tous mes problèmes. Nous nous déshabillons mutuellement en même temps de nous cajoler et de nous exciter l'un l'autre. J'ondule du bassin sous lui et dans un frottement de son renflement de sa dureté, il laisse échapper un bruit doucement plaintif et rauque au creux de mon oreille qui m'électrise de plus belles. Sa verge se posait à l'avant de mon centre me distrait, je peux la sentir palpiter contre mon bourgeon. Daryl s'en aperçoit et ne se fait pas prier pour y entrer. De sa longueur, il me pénètre d'une lenteur calculée toute en me regardant droit dans les yeux. Son regard est intense et brûlant. C'est différent des autres fois, c'est plus intime. J'ai le sentiment de mettre mon âme à nu pour lui. Tout est différent, sa façon de me regarder, de me toucher et de m'embrasser. Après quelques instants de secousses d'euphorie, nous atteignons ensemble le sommet de l'extase. Par la suite, il m'invite à me blottir confortablement contre lui, ce que je n'hésite pas à faire. Pelotonné dans sa chaleur corporelle, un sentiment de bien-être m'envahit, Daryl Ortega venait tout juste de me faire l'amour. Je m'enfonce dans son étreinte pour cacher le rouge de mon embarras à cette pensée et comme concrétiser mes pensées, il me bécote affectueusement l'épaule. Aucun de nous n'ose prononcer un seul mot, probablement par peur de gâcher ce moment parfait. Par conséquent, quand je me tourne vers lui, je vois mon collier scintiller sur lui qui pend à son cou et ça me rappelle toutes les raisons pour lesquelles j'ai fui. La panique me gagne instantanément et Daryl le remarque. 

KATHERINE:  Une nouvelle vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant