Chapitre 3

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*PDV de Newt*

Le blond rentra dans SA chambre et s'allongea sur son lit. Il donna un rapide coup d'œil à son voisin. Ce dernier dormait.

Quelques minutes plus tard, quelqu'un toqua à la porte.

- Entrez !!

Il scruta la porte s'ouvrir, se demandant qui pourrait bien venir. Il fut étonné de voir deux garçons de son âge débarquer. Il remarqua que l'un d'eux avait des origines asiatiques, peut-être chinoise et le second avait la peau matte. Ils se tournèrent directement vers le brun. Newt les ignora jusqu'à ce que l'asiatique se poste devant lui.

- Salut toi, avait-il dit.

Il ne pouvait pas me laisser tranquille celui-là, pensa Newt. Il lui lança un regard aussi noir que possible et sortit de la pièce. Il décida de rejoindre Aris, Sonya ainsi qu'Harriette au foyer.

- Oula, tu en fais une tête.

Il se laissa tomber auprès d'Aris.

- J'ai un nouveau dans ma chambre, expliqua-t-il dépité.

- Oh, mais c'est cool !! Il s'appelle comment, demanda Sonya.

- J'en sais rien et ça ne m'intéresse pas.

- Il a quoi ?

- Accident de voiture je crois. On ne peut pas parler d'autre chose, s'il vous plaît ?

- Pourquoi tu es si remonté contre lui ?

- Je ne veux pas de lui dans ma chambre. C'est tout.

- C'est à cause de Scott, hein ?

Le blondinet baissai les yeux et observai ses pieds. Scott ; il lui manquait terriblement que s'en était douloureux. Remarquant son air abattu, Harriette posa sa main sur son épaule pour attirer mon attention sur elle.

- Il nous manque à nous aussi tu sais. Mais la vie, c'est ça : naitre un jour et mourir un autre jour et peu importe le nombre d'année, de jour entre ses deux moments de la vie. Il savait qu'il allait mourir et il était prêt.

- Ça fait toujours aussi mal.

- C'est normal. Mais continu de te battre. C'est ce qu'il aurait voulu, que tu te battes et que tu gagnes contre cette foutue maladie.

Le blond et la métisse se prirent dans leurs bras pour une étreinte réconfortante.

- UNO, demanda Sonya d'une petite fois enfantine.

- Vas- y.

Au moment d'aller manger, Newt salua la petite tribu et retourna dans sa chambre. Le brun dormait, encore. Il s'installa sur son lit et attendit le service. Après avoir mangé, il se plongea dans un livre, « l'enfant océan ».

Lire lui permettait de s'échapper vers un monde meilleur auquel il n'aura probablement jamais le droit. Le brun lui, y avait le droit. Il n'avait eu qu'un simple accident de voiture en réalité et une fois guéri, il repartira suivre le cours de sa vie que Newt enviait. Pourquoi il n'y avait pas le droit lui ? C'était sans doute trop demandé.

Vers vingt deux heures, il reposa son bouquin et observa le brun. Malgré la rancœur qu'il avait en son égard, il ne pu s'empêcher de le trouver attirant. Quelque chose chez-lui le rendait mystérieux. Il ne connaissait pas son prénom. Il ne connaissait absolument rien de lui. Mais Newt était de nature curieux, peut-être un peu trop, même. Il se releva et s'approcha du lit du brun et prit le dossier de ce dernier qui était dans la pochette plaquée contre le lit. Il retourna s'asseoir sur son matelas et ouvrit avec attention le dossier. Il se mit alors à lire son contenu.

Accident ou DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant