Chapitre 8

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La voix de Thomas se brisa. Newt l'encercla de ses bras et le brun enfouit son visage mouillé dans le cou du blond.

- Il me manque, chuchota le brun.

- C'est injuste ce qui lui est arrivé. Personne ne mérite de mourir à cet âge.

Thomas ne voulait plus quitter le corps du blond. Il ferma les yeux et profita du moment. Il sentit le blond lui caresser le dos dans le but de le réconforter.

- Je dois t'avouer quelque chose, Tommy.

- Mmh ?

- Je n'aime pas te voir comme ça.

Il sortit des bras de Newt et le regarda dans les yeux en essuyant ses joues d'un revers de main.

- Pourquoi ?

Newt haussa les épaules.

- Je t'aime bien, c'est tout.

- M...moi aussi.

Le brun s'allongea sur son lit et se fit imiter par Newt. Leurs mains se frôlèrent faisant rougir leurs joues.

- Merci pour tout à l'heure, même si c'était trop gênant.

- De rien.

- Si ça pouvait rester entre nous, ça serait top.

- Dommage, je comptais le crier sur les toits.

Thomas se releva sur ses coudes pour regarder Newt qui semblait sérieux.

- Détends-toi, je rigole.

Le brun s'allongea à nouveau sur le dos et posa sa main droite sur son ventre. Sa main gauche frôlait celle du blond au niveau de sa hanche et son épaule touchait celle de Newt. Soudain, le blond se mit à rire faisait secouer le corps du brun en même temps.

- Oh mon dieu, Tommy.

- Quoi ?

- Tu étais nu en face de moi, annonça le blond avant d'éclater de rire.

- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. Je me suis fait mal en tombant, je te signale.

- Oui pardon. C'est juste que je viens seulement de me rendre compte de ce qu'il s'est passé.

Un sourire étira ses lèvres malgré lui. Il ferma les yeux et se concentra sur la respiration de Newt. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il se rendit compte que la nuit était tombée en regardant par la fenêtre. Un grognement attira son attention sur la gauche. Le blond était encore allongé près de Tom qui se mit à sourire bêtement.

- Il est quelle heure ?

- Euh...dix-huit heures.

- Tu sais que tu ronfles ?

- N'importe quoi. Je ne ronfle pas.

- Si, je t'assure que tu ronfles, Tommy.

- Et toi tu baves. C'n'est pas mieux.

Il ria avant de se redresser. Thomas fit de même mais grimaça.

- Ça va ?

- Quand je te dis que je me suis fait mal en tombant. Ce n'était pas une connerie.

- A ta jambe ?

- Non, mon bassin et mon épaule. Mais ce n'est rien.

Le soir, après manger, chacun des deux garçons était allongé sur son lit respectif. Newt dessinait et Thomas était sur son portable. Ce dernier s'écrasa à plusieurs reprises sur le nez de son propriétaire sous le rire de Newt. Le brun finit par recevoir un message de Minho.

Accident ou DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant