Chapitre 11

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Sur le Moby Dick 1 semaine plus tard :

Cela faisait une semaine que j'avais intégré l'équipe médical, et je m'y plaisait bien. Clovis et Garance étaient d'excellente compagnie. Je m'entendais d'autant plus avec Garance, puisqu'elle était la seule femme de l'équipage.

En effet l'homme le plus fort du monde était connu pour n'accepter que des hommes ou presque. Va savoir pourquoi.

Cela faisait également une semaine et des poussières que j'avais rejoins, temporairement, l'équipage de Barbe Blanche. Pourtant ce n'est qu'hier soir que j'ai réalisé que je n'avait informé personne de mon ingurgitation du sueki sueki no mi. J'avais moi même oublié ce détail, n'étant pas encore habitué à sa présence. J'avais donc prévu d'aller voir père à la fin de ma journée de travail.

Je surveillais l'un des patients affecté par l'épidémie de grippe présente sur le Moby Dick. Tout le monde était débordé, nous par l'affluence de malade, le reste de l'équipage par le manque d'effectif dû à l'épidémie.

Je me levais de ma chaise afin d'accueillir un nouvel arrivant, j'avais peur que se soit un nouveau malade, mais ce n'étais finalement que Chiaki, qui, dorénavant, passait par l'infirmerie de temps en tant afin de me dire bonjour.

Nous entamions une conversation, mais nous fûmes rapidement coupé par la voix d'un pirate qui criait à travers le navire.

-BATEAU DE LA MARINE EN VUE ! PRÉPAREZ-VOUS A VOUS BATTRE !

Je lança un regard à Chiaki.

-Viens avec moi, nous allons nous battre. Me dit celui-ci

Voyant ma réticence à laisser Garance, Clovis ainsi qu'une flopée de malade sans aide, il se sentit obligé d'ajouter :

-Nous sommes en sous effectif, nous aurons besoin de toute aide possible. Et puis la Marine n'a en principe aucun droit d'attaquer nos blessés, si jamais c'est dans leurs intentions, le Mody Dick est un vrai labyrinthe, autrement dit, impossible pour eux de se rendre à l'infirmerie. De plus, Garance et Clovis ont les bases en combats.  

Connaissant la véracité de ses propos, j'hocha la tête et ouvrit la marche en direction du pont. Là où aurait prochainement lieu les combats.

Peut être aurais-je l'occasion de me servir de mon fruit du démon et de surprendre tout le monde. Je n'avais pas une grande maîtrise de celui-ci mais je me sentais capable de l'utiliser. Après tout, il faisait maintenant parti de moi, je pouvais sentir sa présence en moi quand je le voulais.

Heureusement pour nous, et pour notre petit effectif, seulement trois navires étaient présents. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard à porter de nos canons. S'ensuivit un bruit continue dû aux incessants boulets de canon tirés, que se soit, sur les bateaux de la Marine ou sur le nôtre.

De ce que j'avais compris, la petite flotte était dirigé par un vice amiral dont j'ignorai le nom. Les hommes en uniformes commencèrent à aborder le Moby Dick, tandis que certain de mes frères abordaient les bateaux ennemies. Je décidais de faire comme eux.

Une corde en main, j'essayais de visualiser un singe pour m'aider. Ma main était crispée sur la corde et je priais pour que celle ci ne lache pas. Essayant d'oublier mon vertige je sauta dans le vide en fermant les yeux.

Me décidant à n'être pas totalement stupide, je rouvrit les yeux, à temps pour voir le pont se rapprocher dangereusement de mes pieds.

Prise de panique à l'idée de repartir vers le Moby Dick et de finir noyé, je lâcha la corde. C'est au bout d'une chute de deux malheureux petit mètre que je m'écroula face contre terre. La honte. Je me releva prestement en vérifiant que personnes de m'avait vue. Mon regard croisa celui de Ace qui se retenait à peine de rire.

Amour imprévu,  •Aïko•  (Ace x Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant