Une nouvelle famille

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Au début, les interdictions n'étaient pas très importantes. Ils ont commencé pas m'interdire d'aller à l'école.

Cela ne me dérangeait pas plus que ça au début, je n'avais pas besoin d'être toute la journée avec des personnes que je n'avais pas envie de me coltiner.
Et puis si j'étais allée à l'école, je pense que pendant une assez longue période, j'aurais été insupportable.

Mais après, ils ont commencé à m'interdire de sortir de ma chambre. De sortir de ma chambre, pas seulement de la maison, mais de ma chambre. MA CHAMBRE !

Vous allez vous dire, mais c'est génial ! Tu peux faire ce que tu veux, quand tu veux...

Mais à 4 ans, non c'est pas génial.

Dans ma chambre, il n'y avait rien, mais rien.

Dans ma chambre, il n'y avait rien, mais rien

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Elle était vide, mais vraiment vide.

En plus, les rares repas que je recevais étaient vraiment horribles. Pire que dans les prisons.

Un jour, mon "père" n'avait pas d'idée de quoi me donner, alors il me donna tout simplement ses mégots de cigarettes.

Je m'ennuyais, alors un jour, pendant que "ma mère" arrivait pour chercher la clé de ma chambre, je regardais pas la serrure, telle une psychopathe

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Je m'ennuyais, alors un jour, pendant que "ma mère" arrivait pour chercher la clé de ma chambre, je regardais pas la serrure, telle une psychopathe.

Je m'ennuyais, alors un jour, pendant que "ma mère" arrivait pour chercher la clé de ma chambre, je regardais pas la serrure, telle une psychopathe

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Pour voir où elle prenait, et donc rangeait la clé.

Elle était dans le petit meuble en face de la porte, juste à côté des toilettes.

Une fois qu'elle avait ouvert la porte je sortie en courant de la pièce, disant vouloir aller aux toilettes.
En y allant, j'ouvris le meuble, pris le double de la clé, puis allais me cacher deux minutes aux toilettes.

Quand je suis ressortie, elle m'attendait devant la porte. Dans ma chambre, il y avait mon repas du soir.
Un repas peu accueillant.

J'entrais dans ma chambre de la façon la plus naturelle possible. Ce qui donna quelque chose d'assez bizarre, mais bon, elle ne remarqua rien.
Elle ferma la porte à clé derrière moi.

J'attendis quelques heures avant de sortir de ma chambre, allais dans le salon pour trouver le sac à main de Julie (la mère).

Je ne suis pas très fière de mon acte, mais c'est grâce à ça que j'ai pu survivre, enfin en quelques sortes.

Je pris 5€ dans son porte-monnaie puis retournai dans ma chambre.

Le lendemain, pendant les 3h00 que j'avais de libre, je sortis en douce par la fenêtre et me rendis à la bibliothèque. Oui oui la bibliothèque.
Elle restait ouverte jusqu'à 5h00, oui, je sais, c'est bizarre, mais bon.

Je vis un livre qui me tapa dans l'œil. C'était un livre sur la mythologie grecque. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qu'il fallait que je prenne ce livre.

 Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qu'il fallait que je prenne ce livre

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Je le pris et me dépêchai de rentrer.

Je lisais le plus possible, autant le jour que la nuit.
Et à partir de ce jour, chaque semaine, j'allais à la bibliothèque.

J'aimais beaucoup la bibliothécaire, elle était très sympa. Un jour, elle m'offrit même un pull, car elle avait remarqué que ça faisait deux semaines que je portais le même (je n'avais pas le droit à d'autres vêtements).

Mais un jour, pendant que je lisais un livre, Julie entra dans ma chambre...

Elle vit le livre et devint littéralement folle de rage.
Elle appela Martin (son fils) et Antoine (son mari), et c'est à partir de ce jour que ma vie fût un vrai enfer.

Ils entrèrent dans ma chambre, Martin avait une batte de baseball à la main. Je savais que j'allais souffrir.

Et puis tous les jours après celui-là, ils venaient me frapper. S'ils me frappaient tous les jours, c'était parce que je n'étais jamais blessée.

Un jour, j'ai vu une hombre devant ma fenêtre, et je le suis dit "Ali ! C'est ta chance, demande de l'aide à cette hombre !"

J'ai longuement hésité, et si c'est Martin ? Non, c'est une femme. Julie alors ? Non, cette femme est beaucoup plus fine et grande.

J'ouvris la fenêtre et demandai de l'aide à cette femme, je la suppliai de m'aider. J'étais persuadée qu'elle n'avait rien fait, mais...

Quelques jours après une femme des services sociaux était venu.

Elle ne voyait pas de raison, de me changer de famille, mais au même moment Martin, qui ne l'avait pas vu me donna un énorme coup de poing dans le visage.

Elle fit arrêter la famille et m'emmena le plus loin possible de ce lieu.

J'ai quitté cette famille à 10 ans, je suis restée chez ces monstres pendant 6 ans. 6 ans !

Une déesse pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant