Lisa se réveilla autour de 7h15 ; son réveil sonnait. Elle commença à sortir de son lit, avant de remarquer la sensation humide qui se trouvait au niveau de ses jambes. Elle souleva sa couette, intriguée et inquiète : elle avait fait pipi au lit.
La panique l'emporta et elle se mit à pleurer.Putain ! Comment je peux pisser au lit à 17 ans ??
Sa mère débarqua, alarmée par ses sanglots.
« Encore un accident mon chat ? Aller, ne pleure plus ce n'est pas si grave, va te doucher, je m'occupe de ton lit. »
Je fila à la douche, me lava, me sécha puis m'habilla. Je pris mon petit déjeuné et parti pour le lycée, la tête pleine d'angoisses, toutes aussi diverses les unes que les autres.
La journée se passa normalement, mais au dernier cours de la journée, j'eus encore un accident, un peu moins important, car j'avais pu passer aux toilettes avant. Il y avait quand même une auréole assez marquée sur le derrière de ma robe.
Contrainte de rentrer comme j'étais, c'est à dire trempée, j'entrepris de faire la route seule, sans Marie. J'étais bien trop stressée par rapport à ça. Et si elle me croisait ?Arrivée chez moi, ma mère me demanda, comme hier, d'aller me changer, ce que je fis.
Une semaine se passa comme ça, et le nombre d'accidents que j'avais ne cessait d'accroître.
Ma mère prit donc la décision, bien que radicale, de prendre un rendez-vous chez mon médecin traitant.Arrivé au cabinet, il nous réorienta vers un urologue dans la même journée.
Pour le reste, c'était à moi et à ma mère de décider, mais il recommandait fortement l'utilisation de « protections médicales » qui s'avèrent être des couches dans un langage plus acceptable.
Au début, l'idée me paraissait un peu exagérée, mais je n'avais encore pas essayé, alors je ne préférais pas porter de jugement sur ces dernières.Aux alentours de 18 heures je fût prise un charge par une urologue.
Il n'y avait rien à déplorer, mais elle me fit comprendre que le stress était un, si ce n'est le facteur de mes pertes de contrôle. Tout comme le médecin, elle me conseilla le port de couches.
•Le soir, ma mère m'appela ;
« Léa ! Descend s'il te plaît, j'aimerai te parler 5 minutes. »
Je descendis les escaliers. Je savais déjà de quoi ma mère voulait me parler.
« Bien Léa, après mûre réflexion, ne serait-il pas mieux que tu portes des couches ? Personne ne pourra voir quand tu auras des accidents et puis, on y est toutes les deux gagnantes ! Pour moi moins de machines et pour toi plus de moments honteux au lycée ! »
Dans tous les cas, je ne pouvais qu'accepter. Avec mes 3 accidents par jour, je ne peux pas nier le fait que porter des couches faciliterai ma vie au lycée et ici.
- « C'est d'accord. »
Je monta de nouveaux dans ma chambre. Ma mère sorti et pris sa voiture. Elle revint 30 minutes plus tard avec un dizaines de paquets de couches.
Elle me demanda de descendre à nouveau.
Je regarda les paquets qui s'empilaient en face de moi, stupéfaite :
« Mais maman !! C'est pas possible du tout, nan mais t'as vu les dessins dessus ?? On dirait des couches pour bébé ! »
Je saisissa un des paquets et sorti un lange :
« Et puis évidemment, t'as pris les moins discrètes hein ?? Je les trouves pas assez épaisses, nan mais sérieux ! Je vais marcher comment, moi, avec ça sur le cul ? »
« Tu ferais mieux de surveiller ton langage jeune fille. Et puis je te rappelles que je ne serais pas au lycée avec toi pour changer tes couches pleines, et que l'infirmière n'est là que trois jours sur cinq ! Dans tous les cas, motifs ou non, ce sont les meilleures du marché. »
Je fis mine de bouder un peu. Elle commença à m'expliquer les détails importants sur ces protections ;
« Celles de nuit ont une contenance de... Six mille millilitres, soit environ onze pipis ''normaux'', et quatre ''gros'' ; c'est pour ça qu'on les utiliseras pour la nuit. »
Elle capta mon regard pour s'assurer que j'étais attentive.
« Quant à celles pour le jour, elles peuvent en absorber huit en moyenne, ce qui équivaut à deux changes par jour. »
Elle se retourna vers moi, je fis un ''d'accord'' de la tête, puis quelques minutes plus tard nous nous mîmes à table.
Le soir arriva très vite. Après ma cigarette et mon brossage de dents, ma mère arriva dans ma chambre, une couche à la main :
« Aller mon cœur, il est l'heure de faire dodo, tu enlèves ta culotte et je te mets ta couche. »
Je bondis de mon lit, le regard furibond ;
- « Bordel, mais je peux quand même la mettre toute seule non ? J'ai 17 ans ! Et puis c'est quoi cette façon de me parler ? Je suis pas un bébé hein !! »
« Ce que je t'ai dit pour ton langage est encore valable pour maintenant ! Et puis ce n'est pas moi qui ai encore besoin de couches à 17 ans, alors s'il te plaît enlève moi cette culotte et allonge toi sur le lit...»
Je me résigna, la guerre était déjà perdue.
J'enleva ma culotte et cacha au plus vite mon sexe. Ma mère retira mes mains :
« Oh, c'est pas comme si je l'avais vue pendant 3 ans d'affilée ta zézette. Enlève moi ces minettes si tu veux que ça aille vite »
Je devins rouge comme une tomate. C'était si humiliant.
Ma mère, comme elle l'aurait fait avec un bébé de 2 ans, me créma et me talca.
Elle referma la couche sur mon ventre puis tira l'arrière, de façon à ce que la protection atteigne le quart de mon dos.
« Et voilà une petite fille toute prêtre pour faire un gros dodo ! »
Elle enleva mon haut et me borda :
- Bonne nuit mon chaton, fait de beaux rêves ! »
Sur ces mots, elle referma la porte de ma chambre et descendit. Nan mais je rêve ! Tout ce qui venait de m'arriver me paraissait irréel.
Je m'endormis plutôt vite, me demandant si je me ferais un jour à ce train de vie qui se dessinait devant moi.
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Léa
General FictionLéa est une élève moyenne dans le lycée de Clinthood, dans l'Arizona. Elle a 17 ans. son anxiété maladive ne tarde pas à l'envahir plus qu'auparavant, et son cerveau cherche une solution pour bloquer toutes ses pensées intrusives. Très vite, les ch...