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✧S'il avait juré pouvoir qualifier l'impression qu'il ressentait précédemment comme étant simplement du stress ou encore de l'angoisse, à présent il ne ressentait plus qu'appréhension, une sorte d'anxiété. Son estomac s'était mit à feindre les gymnastes et se tournait, se secouait, se tordait. Cela faisait tout juste quelques secondes qu'il avait jeté son cellulaire sur son lit à la vu du dernier message de son aîné et son esprit n'était désormais plus qu'un épais brouillard d'idées, s'entrechoquant les unes contre les autres : il était en panique.
Allait-il vraiment sortir de la maison ? Chan était-il vraiment dehors ?
Passant pour la énième fois devant l'immense miroir ornant l'une des portes de son armoire, Jisung établit son regard sur sa personne. Il était tremblant, ce que son corps avait pu émettre au paravant n'avait rien à voir avec la manière dont il se sentait en ce moment. Il était satisfait, libre, pour une fois quelqu'un avait prit le temps de l'écouter, de surcroît le croire, mais malgré ça il y avait toujours cette impression de fugacité dans l'air : tout ça n'allait durer qu'un temps.
Il avait enfin pu révéler ce secret qui le rongeait depuis tant de temps et il se sentait enfin affranchi, délivré même. Mais derrière ce sentiment de liberté se cachait sa peur. Derrière cette carapace impénétrable et ce caractère puéril et nonchalant, Jisung avait développé cette peur quasi irrationnelle des conséquences que pouvaient avoir ses actes sur sa vie. Il était devenu presque un peu trop réfléchi, et même-si à certains moments il n'en avait que faire de ce qu'il pouvait dire, en ce qui concernait sa famille ou sa sœur : il se devait d'être le plus méticuleux dans ses paroles et actes, il se devait de faire attention, quitte à se donner le mauvais rôle à chaque fois.
Alors au fil du temps ce mauvais rôle était devenu une étiquette, étiquette qui lui collait à la peau, qu'il peinait à retirer.
Mais c'était comme si celle-ci s'évaporait lorsqu'il était en présence de Chan. C'était niais à dire et difficile à avouer, mais il se sentait bien à ses côtés.
Après avoir hésité un long moment, le brun se décida finalement à mettre ses chaussures, descendant les escaliers et passant la porte d'entrée avec la plus grande délicatesse et concentration. C'est sans grande surprise qu'il se fit accueillir sous un ciel des plus sombres, l'une des rares fois où la petite ville normalement animée se faisait désormais silencieuse. Plus aucunes voitures, plus aucuns bruits, seulement lui, son coeur et ses pensées.
Un peu plus loin devant lui se tenait Chan, accoudé sur le capot de sa voiture. Malgré que leur différence de taille était d'ordinaire infime, il paraissait présentement si grand, si élancé. Plus il avançait, plus il sentait sa nervosité se traduire par l'humidité naissante au creux de son cou.
«— Jisu-
— Je suis désolé, le coupa Jisung.
Sans trop comprendre comment il en était arrivé là, les yeux du cadet se mirent à larmoyer, et chan le remarqua.
Chan savait Jisung sensible, il disait bien le connaître maintenant, mais il avait laissé son corps émettre tellement d'émotions se soir, qu'il ne pouvait pas être choqué de voir Jisung dans cet état. Non, il en était en fait attendrit. Ces derniers temps-et il fallait le reconnaître, les deux jeunes gens s'étaient beaucoup rapprochés et Chan était arrivé à un point où comme à son habitude il ne savait comment nommer ce qu'il ressentait, mais c'était agréable.
Il était léger, comme complété, oui Jisung le complétait. Il avait beau s'être promis de ne laisser aucune porte s'ouvrir entre eux, avec Jisung il pouvait être lui, il était accepté à sa juste valeur, il était apprécié et c'était beau, presque irréel. Il avait cette facilité rendre l'air clair, agréable. Il l'avait finalement laissé s'ouvrir, cette porte et pour l'instant il n'avait aucune envie de la fermer.
— Pourquoi tu t'excuses ?
— Peut importe le niveau de soulagement que je peux ressentir maintenant, y'aura toujours ce sentiment de culpabilité qui m'envahit. Je peux pas m'en empêcher.
Il se mordit la lèvre, réprimant un sanglot.
— Tu sais, au début j'étais vraiment en colère contre vous deux parce que j'étais persuadé que l'un de vous me mentait. Puis quand j'ai parlé avec ta soeur, ce sentiment de colère c'est transformé en rage. Il soupira, regardant son cadet dans les yeux.
— En rage ?
Jisung se rapprocha, l'attente se lisant sur son visage.
— Je supporte plus qu'on te décrive comme quelqu'un que tu n'es pas. Et c'est peut être mes sentiments qui me jouent des tours, mais après avoir passé tout ce temps avec toi, j'ai pas découvert la personne que je croyais découvrir. Et j'en suis reconnaissant, parce que je suis arrivé à un point où j'ai besoin de toi, Jisung.
En l'écoutant, le noiraud sentit son visage s'attendrir, se relaxer. Si le larmoiement de ses yeux s'était stoppé il y a quelques instants, ils venaient de reprendre. Son cœur s'était emplie d'un débordement d'impressions et c'est tout naturellement et sans aucun refus, que Jisung se laissa entraîner dans les bras de Chan.
— Je te crois, lui dit Chan, pressant tendrement ses lèvres contre son front. Je te crois.»
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j'ai battu mon propre record ??? 2 chap dans le même mois ????
Je déteste ce chapitre il est trop nul 🥵🤪 bref j'espère que vos yeux ont supportés cette horreur
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𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐏 𝐖𝐈𝐓𝐇 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐆𝐈𝐑𝐋𝐅𝐑𝐈𝐄𝐍𝐃, 𝘣𝘢𝘯𝘨𝘩𝘢𝘯
Fanfictionsi pour être heureux il fallait dépasser toutes morales, toutes morales Jisung allait dépasser. ❝ Tu préfères pas quelqu'un qui t'aime, plutôt ? ❞ 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩 𝐜𝐡𝐚𝐭, 𝐬𝐦𝐬