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                        Chan était nerveux. La situation n'avait rien de très palpitant et il n'avait aucune raison de laisser son corps réagir de cette manière, pourtant il se retrouvait à presque courber l'échine devant Jisung. Ils venaient tout juste de pénétrer dans l'espace qu'avait désigné le lycée comme étant l'infirmerie, qu'un lourd silence venait prendre place au milieu d'eux. S'il devait être honnête, cela faisait une semaine que le cadet occupait ses pensées d'une manière presque indomptable. Le nombre de fois où son visage lui était apparu devenait indénombrable. Que ce passait-il ? Que lui arrivait-il ?

Mais ça faisait surtout une semaine, que sa tête avait pris le pouvoir sur son esprit, et qu'il sans cesse, repassait ce moment où leurs regards s'étaient croisés pendant que Jisung dansait, ce moment où il n'y avait plus eu qu'eux, où tout autour n'était devenu qu'arrière plan. Ce moment il avait réalisé que s'était pour lui, qu'il dansait, il y pensait constamment. A ce sentiment qui s'était comme animé en lui, comme ci pour une fois, il avait enfin laissé son coeur s'exprimer. Malgré son image immaculée, sa réputation de bon garçon et sa gueule d'ange, Chan était un enfant qui n'avait jamais au grand jamais laissé transparaître, ne serait-ce qu'une seule émotion.

Il fallait dire qu'en vérité, il en était arrivé à un point où il ne savait même plus distinguer ce que son cœur prétendait ressentir. Il avait grandit dans un environnement où, ses sentiments non seulement à lui mais aussi à Changbin n'avaient pas d'importance. On les avaient habitués-particulièrement leur mère- à garder le silence dans n'importe quelles circonstances. Habitué à mettre de côté et tout faire pour faire taire ces sentiments, qui au final n'amèneraient qu'avec eux incompréhension et inattention. En grandissant, ce manque c'était manifesté de deux manières chez les enfants Bang : Changbin lui, s'était forgé une carapace des plus robustes, il était devenu indifférent à tout ce qui l'entourait, tout sauf Chan. Il était le seul qui comptait. L'ainé, lui, s'était caché derrière cette image de calme et domptable adolescent. Il était l'ange de la famille, l'adorable enfant aux bonnes manières et surtout celui qui parlait peu, trop peu.

Cependant, il n'en voulait pas à leur mère de les avoir délaissés, elle était jeune, coincée dans un mariage qui n'avait ni sens ni intérêt et elle essayait surtout de se sauver d'un foyer abusif, qui finirait par la tuer. Changbin l'appelait égoïste, mais lui il comprenait, pourquoi elle avait fini par les laisser, enfin il se convainquait qu'il l'a comprenait.

Alors, lorsque son coeur émettait tout ces sentiments, il manquait de mots pour au minimum mettre un nom dessus. Et Roseanne dans tout ça ? La faire souffrir était son dernier vœu. Certes, cette relation n'avait aucun sens-et il en était conscient- mais en aucun cas il n'utiliserait cette excuse pour tout foutre en l'air entre eux. Il était beaucoup trop gentil pour ça. Malgré toutes les disputes et le fondement quelque peu discutable de leur relation, il y avait quelque chose qui le retenait, mais là encore, il ne savait ce que c'était.

«— Tiens Jisung, fit une des deux infirmières du lycée, entrant dans la pièce. Pose ça sur ton œil et garde le bien dessus, c'est froid, mais ça te fera du bien. elle lui tendit une poche de glace puis se retourna vers Chan. Merci de rester avec lui, Christopher. Vous pourrez sortir après la sonnerie.

Jisung grimaça en posant ladite poche sur son œil, qui lui avait commencé à rougir de douleur. La douleur était supportable, tellement supportable qu'il était persuadé qu'il était en train de se fermer, comme si la douleur était si forte, que Jisung ne sentait plus rien.

Après que la sensation de froid ait enfin disparu, laissant place au chaud, Jisung se tourna vers sa gauche, à l'opposé de Chan, où il trouva à son étonnement un poste de radio, comme les premières apparues pendant les années 2000. Il l'alluma, want some more de Nicki Minaj jouant.

— Je te rends nerveux, Christopher ?demanda-t-il, couvrant la voix de Nicki.

Il avait chaud, en effet.

— Hein ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

— Ça doit faire 10 minutes qu'on est là, et t'as pas dit un seul mot depuis. T'as les oreilles toutes rouges et tu ne me regardes pas dans les yeux. commença Jisung.

Jisung jouait les observateurs. Quand Chan re-concentra ses yeux sur sa personne, il le fixait, balançant ses jambes, qui elles étaient dans le vide.

— Je te regarde et te parles, là. fit Chan, sourire en coin.

— C'est ça joue les smart ass, ria-t-il. Um.. Je voulais te dire, excuse moi pour la dernière fois à la soirée, c'était inapro-

— T'excuse pas, ça m'a plutôt plus enfaite. avoua Chan, sans aucune retenue.

C'était au tour de Jisung d'avoir chaud. De son côté, il n'avait aucune honte et aucune difficulté à assumer le fait qu'il se sentait de cette manière quand Chan était là. Et pour une fois, c'était plaisant comme sentiment. C'était mal, mais c'était bon.

Leurs regards s'étaient de nouveau retrouvés, comme s'ils demeuraient l'un auprès de l'autre. Et sans même savoir comment, Jisung avait posé sa poche de glace plus loin et Chan et lui s'étaient retrouvés plus proches qu'ils n'avaient jamais étés.

— Pourquoi je sens comme s'il y avait une tension entre nous à chaque fois qu'on est ensemble ?demanda Chan.

Une bonne ou mauvaise tension, Christopher ? »


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PTDRRR ALORS- BON JSPR QUE AVEZ AIMÉ J'AI LA TÊTE EN FEU BYE

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𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐏 𝐖𝐈𝐓𝐇 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐆𝐈𝐑𝐋𝐅𝐑𝐈𝐄𝐍𝐃, 𝘣𝘢𝘯𝘨𝘩𝘢𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant