22.

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Les papillons s'agitaient à chaque fois que son regard croisait le mien,

Il donnait naissance à des sensations que je n'avais jamais connues auparavant.

Il faisait vivre en moi un vaste champ aux mille et une couleurs,

Rempli de lucioles qui donnaient vie à mon monde,

Ce monde qui était devenu une utopie réelle.


Jusqu'au jour où il est parti,

Les couleurs s'étaient évaporées dans le silence pesant de la nuit, laissant place à une variété de blanc et de noir : mon monde était devenu monochrome.

Les lucioles avaient cessé d'éclairer le champ, plongeant ainsi tout mon monde dans une obscurité sans fin.

Seuls les papillons ne m'avaient pas quitté,

En revanche ils avaient libéré mon ventre laissant, un vide suivi d'une douleur atroce qui m'empêchait de me relever.

Ces magnifiques papillons étaient venu se poser sur mon corps.

Le silence des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant