𝐉𝐮𝐬𝐭 𝐚 𝐝𝐫𝐞𝐚𝐦 𝐰𝐢𝐭𝐡 𝐲𝐨𝐮 [En cours d'écriture]

↷𝐂𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝟏:: Revenge is wild justice

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🎼 Everybody's Watching Me (Uh Oh), The Neighbourhood

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L'amour est telle une drogue, on ne peut le contrôler, il prend possession de toute notre âme, il nous rend faibles. On s'y s'en bien, c'est confortable, agréable, mais lorsque le bonheur prend fin, on meurt à petit feu. En réalité, l'amour c'est du suicide, surtout quand tu t'y aventures comme si c'était ton dernier espoir, ta dernière chance. L'amour rend la vie plus belle, on s'y accroche, on s'y attache, puis comme tout, il prend fin, et tout s'envole en un éclat. Tout est éphémère, mise à part la mort, c'est peut-être pour ça qu'on s'y attache.

C'était le même cauchemar qui me hantait, chaque nuit, depuis trois ans. L'enfer n'était rien à côté de cela.

Installé sur le toit, je contemplais la beauté du ciel de New York. Du rouge, du rose, de l'orange. Ce spectacle de couleurs qui s'offrait à moi était merveilleux, mes sombres prunelles brillaient d'éclat. J'étais époustouflé de là où j'étais. Je sentais en paix.

Je fermais les yeux, et inspirais l'air frais en plein poumon. Je me sentais bien ici, j'aimerais que cet instant dure pour l'éternité. Pourtant, ce vaste vide au fond de moi s'agrandissait chaque jour. Il me manquait terriblement. Ce jour-là, il avait emporté une partie de moi-même avec lui, j'étais condamné à jamais par le deuil.

Cette nuit-là, c'était ma place, pas la sienne.

Toc toc toc.

Tiré de mes pensées moroses, je rentrais dans ma chambre par la fenêtre et allais ouvrir la porte. Manson, le majordome de la demeure entra dans un beau costume bleu, sa chevelure brune était bien entretenue et il était doté d'une attitude exemplaire. Rien d'étonnant.

— Bonjour Mademoiselle Parker, vous êtes bien matinal aujourd'hui !

— Il faut croire. Que me vaut ta visite, Manson ?

— Votre père m'a demandé de vous informer qu'il vous attend dans son bureau.

Que me veut-il encore ?