Onyx et Kana

Chapitre 5: le debut de la fin

Je me réveille, tout est flou, tout est noire, j'ai l'impression de sortir d'un coma d'un siècle. Je me redresse difficilement, je peine à réfléchir normalement. 'Putain...je sais pas si c'est moi qui tourne ou mon environnement', je cherchais en vain dans mes souvenirs ce qui a pu se passer pour que je sois dans cette état là.
A ce que je me rappelle, il n'y a pas eu d'alcool, et puis même si il y en avait j'en bois pas ou très peu. Je n'aime pas le goût et avec la résistance que j'ai, je n'en ressent pas les effets.

Je regarde à ma droite et trouve mon lit vide, il a toujours eu tendance à me réveiller le matin ou à prévenir si il va quelque part.
Je regarde l'heure; 15h36, 'ok c'est définitivement pas normal'

J'ai une sensation anormale de soif, avec une impression d'être assoiffée ou affamé, comme ayant une boule au niveau du ventre qui ne demande qu'à partir, et le seul moyen de le faire partir c'est de la nourrir.

Je me lève du lit, mes pieds encrassés dans le sol, enchaîné à la gravité, je tombe à genoux. 'Putain de merde, c'est quoi cette merde !  Kana ?!'
Je cherche d'avoir un contact avec elle, mais rien, je la sens, mais elle ne veut pas me contacter.

J'essaie de me relever, de me tenir droite, je force sur mes jambes pour me relever. Et comme lorsque l'on force sur une corde et que cette corde casse, je suis projetté au mur dos à moi, mes côtes prennent chère et je serre les dents 'ça, ça fais mal'
Après ça je retombe donc violemment au sol.
Je serre les poings, 'ça commence à me gonfler grave', j'essaie de nouveau de me relever et j'y arrive sans grande difficulté, mais marcher était autre chose, comme une impression d'avoir des poids attacher à mes chevilles, je suis lourdes, et plus je fais des efforts, plus ma tête tourne.
En sortant de la chambre je décide de m'accouder au premier meuble que je trouve.
Je regarde autour de moi, tout est trop calme, aucune lumière, les volets ne sont pas ouvert, la seule éclaircie qu'il y a passé à travers les volets. Je recommence a marcher doucement.

- « Amélie ?! Thibault ?!! » criais-je

Sans réponse.

Je continue à marcher jusqu'à la porte d'entrer, avec un tel mauvais ressenti qu'il m'en donna des hauts le cœurs .

- « Thibault ?! Tu es ou ?! Amelie ?! Répondez moi !! » continuais-je a crier.

Sans réponse

Arriver à la porte, je m'arrête, ce mauvais ressentiment empire, comme si je savais ce qui c'était passer mais que mon cerveau ne voulait pas me le dire.

J'ouvre lentement.

Ça puait, Premiere chose que je remarque, ça empestait. Puis je tourna mon regard vers ce qui puait comme ça.
Des corps, tous déshydratés.
Tous défigurés, on aurait plus dit des humains mais des morts-vivants, des morts-vivants plus mort que vivant.

Ils sont morts, tous.

Je marche vers le village, entre temps j'ai régurgité le peu de ce que j'avais dans mon ventre, les larmes collées à mes yeux.
'Je ne comprend pas ce qui a pu se passer, c'est pas possible'
Sur le chemin du village je croise un petit corps dans les bras d'un plus grand aux formes gracieuse. Sûrement une maman avec son enfant.

Je m'arrête, et je m'approche de eux, je me met accroupie face à la petite famille décédée et je repère le collier du petit enfant, je le prend et une vague de souvenir surgis.

C'était il y'a un petit moment, Thibault venait de me demander en mariage, cette homme est l'amour de ma vie, le seul et l'unique. Mon âme sœur, je le sais, et comment je le sais ? Simplement car on le sait quand c'est celui là, c'est comme instinctif.
La petite fille et sa maman étais là lorsque Thibault a demandé ma main, il a d'ailleurs demandé conseil à la madame. Cette madame ne savait pas comment réagir, elle avait perdue son maris, le père de son enfant, il n'y a pas longtemps. Militaire, Il était mort pour son pays.
Lorsque il fit sa demande, et que je l'accepta, sous un soleil brûlant Montaient donc nos rires et nos chants.
Notre sourire était la paix, pour cette belle famille qui pleurait, elles finirent par sourire, la petite a rire, ce qui me réchauffa le cœur.
Je leurs donna donc un collier que j'avais acheter dans les premiers jours de mon arriver ici et qui m'apportait que du bonheur depuis.