Chapitre 3: Le début de notre vie

4 1 0
                                    

Qui aurait cru que notre père aurait accepté de fêter nos 18 ans comme une jeune adulte à peu prêt normal ?
Ce jour là nous a permis de nous échapper, le 31 février, on était enfin libre.

Cette journée a commencé avec une « belle » surprise de notre papa adorée. Kana et Jenny n'arrêter pas de râler, ce qui me donnais un mal de crâne terrifiant. Notre père nous avait préparé un joli gâteau, et en avait profité pour nous annoncer qu'il avait décider que c'était un grand jour pour faire un dîner avec le reste de ma famille encore vivante.

Depuis que Jenny nous avait rejoint, elles ne prennent que très rarement le contrôle, autant Jenny que kana, ça me faisait légèrement peur, car avec Kana on avait remarqué que moins tu prenais le contrôle, plus tu pouvais l'avoir longtemps.
Jenny n'avait absolument jamais pris le contrôle, et je me disais que si aujourd'hui elle se décide à le prendre, peut importe ma force mental, elle réussira à alterner et le prendra pendant un temps indéterminé.

On se préparait, se maquiller, et se forcer à sourire, je dois avouer que depuis Jenny, mon moral était tombé si bas que je n'imaginais jamais pouvoir de nouveaux sourire, rire normalement.

Vous savez j'avais constamment cette sensation d'avoir étais privé de ma vie, d'avoir étais privé de ma liberté et de mon intimité, et c'est seulement quand on les perd qu'on se rend compte à quels points c'est important de les avoir dans notre vis.
Ça nous fais se sentir vivante. Avant et encore aujourd'hui je me sens comme une mort-vivante, je ressent, j'entend, je réagis, mais je ne vis plus.

Le soir de notre anniversaire l'on se dirigea vers la grande salle beige qui était avant notre belle salle à manger, qui aujourd'hui ressemble plus à un garage qu'autre chose.
Candy, Cristal et Akouro était déjà là dans des tenues bien trop chic par rapport à l'état de leurs visages, fatigués et tirés.
On les pris dans nos bras, je les serrais forts. Akouro lui a refusé poliment le câlin que je voulais lui faire, non sans vexé mon ego. Kana se moquait. 'Haha miskine le vent qu'tu t'es pris'

- « comment ça va ? » lui demandais-je en ignorant la remarque de Kana.

Dans ses moments la Jenny était toujours très silencieuse, les moments avec notre famille lui rappelle sûrement trop les moments avec sa famille, dont on ne sait toujours pas ce qui leurs ai advenus.

- « Bien. » répondit Akouro avant d'aller s'assoir à la table lorsque notre père se mit a arrivé.

- « Alors ! On se réunis aujourd'hui pour l'anniversaire de mes deux merveilleuses et capricieuses filles ! Et de mes plus grand exploit, Veuillez vous s'assoir.» son langage si soutenue avait tendance à me rappeler qu'il n'est pas un papa mais simplement un géniteur sociopathe.

Candy me serra la main avant de la lâcher pour s'installer, tandis que cristal elle resta près de moi, et s'installa tout aussi vite que Candy mais en rapprochant son plat du mien.

'Ils me sont si précieux, je les aimes tant, je dois les aider' pensais-je en les regardant tour à tour 'c'est la seul famille qui nous reste' continuais- je a penser. 'T'as raison; mais pour les libérer on doit d'abord s'échapper ' me coupa Jenny de mes penser.
Puis sa présence se fit toute petite, Kana elle, reste simplement en spectatrice, sans intervenir, ni parler. Dieu merci.

Le repas commença, et se fit un silence complet, le plat était purée jambon, et même si pour certain c'est un plat très commun, pour nous a ce moment c'était le meilleur plat du monde, on ne faisait que manger des compotes ou des soupes froides, et seulement quand on avait de la chance, étant plus résistante à tout, l'on manger très rarement.

Puis vers la fin du repas, tout devint sombre, un peu comme quand on se lève trop vite, plein de point sombre vient me recouvrir ma vue, ma tête se mit à tourner a un point où je ne savais plus où je me trouvais. J'essayais de résister, mais c'était trop fatiguant, mon corps partis avec mon esprit et je perdais connaissance laissant le corps au mains des deux autres invités.

Je repris conscience, dans un endroit lumineux, et chaleureux. Des lors où j'ouvris les yeux je me redressa en sursaut.

-« putain de merde » dis-je par réflexe

'Je suis ou ? J'suis morte ?' je regarda autour de moi, c'était une chambre, bien plus normal que celle que j'avais, j'étais sur un lit deux places plutôt agréable, le décor l'était tout autant, les murs bruns, avec un sol en bois, des peintures accroché au mur et des plantes pour donner un air naturel.

Je me leva et dit le tour de la chambre, je m'arrêta devant un miroir, ça fais bien longtemps que je ne m'étais pas observé, je ne ressemble plus vraiment à ce à quoi je ressemblais, j'étais plutôt maigre, et les yeux cernés avec le visage tiré, je faisais assez peur.

Puis je remarqua deux légère silhouette familière derrière moi dans le miroir, je n'ai pas eu besoin de réfléchir à deux fois avant de deviné qui c'était.

- « Kana, Jenny. Qu'est ce qui c'est passé ? » disais je à haute voix, persuadé d'être seule dans cette pièce.

'Kana n'a rien fais du tout cette petasse, mais j'ai réussi à nous faire echapper'
Mes yeux fixèrent Jenny d'un air mortel.

-« et les gosses ?! »

'Ma belle réfléchis bien, on ne pouvait pas sauver tout le monde.'

- « Tu te fou de ma gueule ?! On est où la ? Tu nous a amené ou ? Ramène moi la bas. » déclarais-je folle de rage qu'elle m'ai forcé à les abandonner.

'Va te faire foutre, je nous ramène pas la bas ! T'es folle ou quoi ?! On est enfin libre ! J'ai réussi à vous sauvez de tout !!'

« Toi ! Va te faire foutre !!  C'est mon corps !!! C'est mon putain de corps !! Et c'était ma putain de famille ! Tu les a abandonner ! Non... on les a abandonner !! C'est ce qu'ils vont penser ! Je me suis promis d'être là pour eux ! » hurlais-je en ayant les larmes aux yeux. « Dis moi au moins que t'a buter notre père ? » Elle me regarda, coupable, mais fière.

Cette fierté va me rendre folle.

'Je l'ai assommé, je n'avais pas le temps de trouver comment le tuer'

Je ne dis rien, je la regarde juste à travers le miroir, elle se mit à sourire. C'est la goutte d'eau qui finit par faire déborder le vase. J'en ai marre. Là je n'en peux plus. Je craque.

« casse toi. » ordonnais-je

C'est mon corps, et mon esprit, je l'ai accueilli, non... On m'a forcé a l'accueillir, mais je peux la bloque, il le faut, je ne veux plus d'elle.

Je me concentra, hors de moi et folle de rage. Je sentais mon sang bouillir, et mon cœur palpiter, mes mains tremblais tout comme mes jambes. Tout mes muscles se mit à se contracté, et mes yeux devinrent légèrement pâle, mes veines ressortir.
A ce moment je ne ressemblait plus à humaine, je me terrifié moi même, mais je m'en contre fou. Je veux qu'elle paie, et je veux surtout qu'elle se casse.

C'était son plan depuis le début, c'est pour ça qu'elle n'a jamais alterné, elle voulait abandonner ma famille depuis le début, les laisser au mains de mon putain de psychopathe de père, il va les tuer, il va leurs faire pire.

Elle aurait du le tuer. Ils auraient pu s'échapper eux aussi. Maintenant, ils vont tout prendre à notre place.

'Onyx ! Attend...' Jenny n'a pas eu le temps de finir sa phrase que je la fit disparaître.

Toute la rage, et la haine cumulée avait éclaté, je n'avais jamais vue cette capacité la, la pièce si bien rangé était maintenant sans dessus dessous.
Je me doutais que je n'avais pas fait disparaître définitivement Jenny. Mais j'ai du l'envoyer tellement loins dans mon subconscient, que je ne remarquais à peine sa présence, j'avais l'impression de à nouveau respirer. Enfin qu'à moitié.

Kana elle, ne disait toujours rien, et j'étais bien trop fatigué pour me disputer avec elle maintenant.

Mes jambes tremblais et je finis par lâchais, je tombe au sol, sur les bout de verre laisser par le miroir cassé.

La porte s'ouvrît sur un mini cris de stupeur, une femme vient vers moi et me demande de rester avec elle en touchant mon cou pour voir dans quelle état je suis. Je peine à l'observer, mes yeux se fermaient tout seuls, et je finis par m'évanouir à nouveau mais cette fois de fatigue. Mon corps allait finir par se détruire.

Onyx et KanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant