Aucune retenue

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Bonsoir à tous ! 

Je reviens ce soir avec de quoi faire croustiller vos papilles, palpiter votre petit cœur et frissonner votre épiderme. 

J'espère que vous passerez un bon moment ;) n'hésitez pas à me le dire en commentaire

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Il s'avère que la nouvelle salle de conférence est dans un étage en travaux, aussi il y a peu de monde, voir personne vu qu'on approche de l'heure de fin de service de la plupart des employés de cet étage. Nous trouvons la salle, qui peut accueillir bien 15 personnes et commençons à poser nos affaires et à tester le matériel. Shoto n'est pas du genre à laisser le hasard dicter son travail, aussi il anticipe toutes les problématiques qui pourraient arriver.

Au moment où nous voulons projeter une vidéo sur l'écran démesurément grand de la salle, le son ne sort pas. Je commence à regarder, aller fouiller dans les paramètres, tester les câbles mais rien n'y fait.

Puis, alors que je suis en train d'interchanger des câbles entre eux, je sens une main dans mon dos et Shoto tout près de moi. Cette main me donne des frissons que je contiens.

— Qu'est-ce qu'il y a ? je demande, en continuant de faire mes manipulations, tentant de réfréner les envies que cette proximité créée.

— Rien, je me rends compte que j'ai de la chance que tu sois toujours là.

Sans pouvoir m'en empêcher, un petit rire narquois m'échappe.

— Tu veux dire après t'avoir donné une lettre qui décrit à quel point je perds les pédales quand tu es proche de moi ? Ou tu parles peut-être des jours où tu m'as ignoré suite à ça ?

— Un peu de tout ça, me dit-il amusé.

— Alors tu avoues m'avoir ignoré volontairement ? j'insiste au moment de me retourner pour qu'il affronte mon regard.

Il s'assoit alors sur l'un des sièges de bureau autour de la table, juste à côté de moi, et pousse un soupire.

— Je ne l'ai pas fait exprès. Enfin... je ne voulais pas le faire. Mais c'est vrai que tu n'avais pas particulièrement d'explication.

— J'écoute, du coup.

— Je n'étais pas libre.

Et là, j'avoue que la surprise doit se lire sur mon visage. Je ne l'ai jamais vu avec qui que ce soit, ni entendu parler de qui que ce soit, en plus vu l'acharné de travail que c'est, difficile de se dire qu'il a une vie en dehors du travail.

— C'était une relation un peu compliquée. Qui commençait à s'essouffler mais que je tentais de sauver autant que possible. Malheureusement, le boulot a pris le dessus.

— Et le rapport avec moi ?

— J'y viens. Je t'ai toujours trouvé attirant mais ça s'arrêtait là. Enfin, c'est ce que je croyais. La découverte de ta lettre a eu un effet un peu... destructeur. Elle a détruit les excuses que je tenais envers moi-même pour ne pas aller plus loin, elle a détruit ma capacité à résister à ta présence et elle a fini par détruire mon couple. J'ai essayé de me tenir à distance, c'est vrai. Mais quand j'ai fini par me rendre compte de ce que je voulais, j'ai rompu. C'était cette semaine.

Un silence se fait rapidement entendre. C'est probablement tout ce que j'ai toujours voulu entendre depuis des mois. Pourtant, je veux le pousser plus loin.

— Et tu veux quoi, exactement ?

Il se lève alors et me fixe du regard, son corps très proche du mien.

L'enveloppeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant