Les affres de la jalousie

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Et voilà la suite des aventures de Katsuki Bakugo, l'assistant de Shoto Todoroki.

Pour rappel, après avoir avoué ses sentiments à son patron, Katsuki fait tout pour tenter de fuir ceux-ci mais se laisse rattraper par ses propres émotions dès que Shoto est dans les parages. Encore plus lorsqu'il découvre Izuku proche de son patron dans son propre bureau.

J'espère que mon histoire vous plait. N'hésitez pas à me faire vos retours afin que je puisse m'améliorer. Je n'avais pas écris depuis un moment mais j'aimerai toujours faire de la qualité alors si je me foire, dites le aussi :p

Allez, bonne lecture !

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— Ho Kacchan ! Me dit le jeune assistant du directeur en me voyant entrer, descendant son cul de ce bureau sur lequel il n'aurait jamais dû se poser en rougissant, avant de me sourire.

Ce sourire m'agace. Il m'a toujours agacé, déjà enfant, quand il a commencé à m'affubler de ce surnom stupide. Et encore aujourd'hui, alors que nous ne nous étions pas vu pendant dix ans et que je le retrouve dans la même boite que moi.

Ce sourire que je l'imagine offrir à Todoroki. Je sens une espèce de pression autour de mon cœur à cette idée. Mes dents se serrent et j'espère vraiment que j'ai interrompu un moment entre eux.

— Ne m'appelle pas comme ça...

Je le vois alors s'excuser platement, avec son air de nerd toujours si fragile.

J'observe alors le visage de mon chef. Lui a un air satisfait, presque enjoué. En tout cas, il ne semble pas le moins du monde gêné par la situation. Il me fixe, attendant sûrement que j'indique ce que je suis venu chercher. Face à ce spectacle, j'en ai presque oublié le sens de ma venue.

— Je venais voir si vous aviez quelque chose à me déléguer ou une tâche importante à me donner, dis-je tout en serrant les dents. Comme raccompagner Izuku à son bureau par exemple.

— Je te remercie mais non ça ira. J'ai encore du travail sur certains dossiers mais je pense que je peux m'en sortir seul. Si tu veux, tu peux prendre ton après-midi, me dit-il avec un sourire, ignorant ma remarque qui a par contre fait baisser le regard du principal concerné.

Je me demande à quel point il cherche en fait seulement à se débarrasser de moi, pour pouvoir profiter de la présence de ce nerd. Mais on ne me renvoie pas chez moi si simplement.

— Non merci. J'ai pas besoin de repos.

Mon refus semble presque le blesser. Est-ce parce que je lui mets des bâtons dans les roues avec son nouvel amant ?

Et là, je réalise à quel point mes pensées ne vont pas du tout dans le sens de ma volonté d'abnégation et de prise de recul. Je m'étais dis que j'en aurai rien a faire de tout ça, faut croire que c'est pas pour moi ces conneries d'auto persuasion. Je suis plus du genre à vivre les émotions qui se présentent.

Je sors de mes fulminations lorsque le téléphone du petit maigrichon de Deku sonne.

—C'est Monsieur Toshinori. Je dois vous laisser. C'était plaisant de te revoir Kacc.. Katsuki ! dit-il en fuyant, se fichant bien de mon humeur, me laissant ainsi seul avec Todoroki.

— Il y a quelque chose qui ne va pas, Bakugo ? me demande ce dernier alors que j'allais repartir.

J'hésite vraiment à cet instant. Oui, c'est sûr que quelque chose ne va pas. Beaucoup de choses ne vont pas. Déjà ces putains de sentiments en moi, qui me prennent beaucoup trop de place dans ma tête et mon esprit, habituellement si concentré. Ensuite, pourquoi faut-il que ce soit mon patron et pas juste un de ces gars esseulé rencontré au coin d'une convention de mannequinat ou au détour d'un shooting photo ?

L'enveloppeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant