Je m'en vais loin d'ici
Pour de vertes prairies
Au soleil d'argent
Et aux oiseaux chantantLà où le vent vole en tourbillon
Où la rivière scintille de poissons
Là bas un ruisseau déborde de son lit
En dessous des oiseaux fabriquant leur nidEt je l'élance, je cours dans la brise
Je vois la montagne, c'est elle que je viseJe ne veux pas ouvrir les yeux
Car je quitterais ce monde heureux
Je reverrais les murs grisés par la suie
De l'endroit malheureux où j'ai toujours grandiJe reviendrais là où le mal me fait souffrir
Où seul les plus mauvais parviennent à s'épanouir
Alors je verse une ultime larme d'adieux
Plus brillante qu'un diamant et douloureuse qu'un pieuxJe n'aurais plus à revivre là où je ne me plais pas
C'est une nouvelle vie à qui je tends les bras
Le soleil se couche, le ciel devient noir
Les étoiles dansent et brillent dans l'air du soir
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L'ombre de la guerre
PoetryLa guerre, quelle étrange habitude qu'ont les Hommes de s'entre tuer pour un petit bout de terre, une question d'honneur, ou quelques pièces d'or. La guerre fait souffrir les innocents. La guerre fait mourir les plus nobles. Personne n'est né pour c...