« Ce n'est que le début de notre histoire »

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E L I O R

Je suis allongé dans mon lit, contre la housse de couette qui s'est réchauffé par ma présence. Mes écouteurs sont fixés à mes oreilles et mes chansons préférés, de Barbara Pravi, comme: Je l'aime, je l'aime, je l'aime, résonne dans ma tête et m'apaise comme aucune autres n'y parviendrai.

Je suis penché sur mon carnet, qui m'accompagne depuis déjà quatre ans, quatre années où Abriel m'a inspiré et à remplit mon cœur de joie comme personne auparavant.

Cet homme est mon rayon de soleil, toujours là pour me faire sourire et rire, autant dans les beaux moments que les moins beaux.

Ça n'a pas toujours été simple, la première année après notre rencontre à engendré un ouragan au creux de mon cœur, et m'a fait douter de toutes ces choses qui avait été pour moi des certitudes.

Je me suis d'abord étonné de voir à quel point un seul de ses sourires, qu'il me soit ou non destiné, pouvait faire bondir mon cœur au creux de mon être.

Dès notre première rencontre, j'avais ressentis ce besoin incontrôlable d'écrire sur lui, alors dès le premier jour je me suis paré de mon plus beau carnet et ma plus belle plume.

Et j'ai écrit toutes ces petites choses qu'il faisait, qui me faisait pleurer de joie, mais aussi parfois de peine.

J'essayais de rendre ma plume la plus belle, en sachant tout de même que je ne pourrais jamais égalé la beauté qui était la sienne.

J'ai écrit, nos premiers sourires partagés, nos premières étreintes ainsi que nos balades sur la plage, j'ai écrit sur cette période où nous n'étions qu'amis mais qui me rendait déjà si heureux.

Mais j'ai aussi écrit sur cette journée, où il est rentré de vacances avec une jolie fille dans les bras qui passait son temps à rire plus fort que les autres pour qu'il ne remarque qu'elle.

J'ai écrit sur cette période où je passait mes nuits à pleurer de douleur, et à laisser mon cœur rédiger mes histoires à ma place sur les pages mouillées par mes larmes.

C'est à ce moment que j'ai compris que je n'avais jamais considéré Abriel comme mon meilleur ami, ni même comme un frère de cœur, mais que j'étais simplement tombé fou amoureux de lui.

Et que je suis toujours fou amoureux de cet homme.

Puis j'ai écrit, sur cette soirée où il m'a avouer n'avoir jamais été réellement amoureux de cette fille avec qui il était, j'ai écrit à quel point j'en avais été soulagé.

Ce soir là il m'a aussi appris qu'il n'avait jamais pris de plaisir avec elle, qu'il n'en avait jamais eu envie et qu'il n'avait jamais rien ressentis à part du vide quand elle l'embrassait.

Et sans que je ne comprenne pourquoi ni comment, j'avais posé doucement mes lèvres sur les siennes, appréciant ce contact de courte durée, car il m'avait immédiatement repoussé et avait fuit chez lui.

Jamais je n'avais autant pleuré ni souffert, mes parents n'avaient jamais réellement essayé de me comprendre, me répétant que ce n'était qu'un premier amour, et que de nombreux autres hommes ferait partie de ma vie.

Mais je ne voulais pas d'autres hommes, je le voulais lui, et sans lui je n'étais même pas sûr que ma vie méritait d'être vécu.

Ma muse [bxb one shot]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant