Chapitre 14: La douceur d'un geste

1.3K 88 0
                                    

J'étaie dans ses bras depuis de longues minutes, la nuit devenait de plus en plus fraîche avec la course de la lune, j'avais glissé mes mains sous le mince tissu qui recouvrait le dos du jeune homme, je cherchais la chaleur, mes mains gelées touchèrent alors sa peau chaude le fit alors frissonner, quant à moi, je m'étais mise à rire doucement. Le faisant alors briser le silence qui nous entourait.

« Tu veux me tuer à faire des choses pareilles, tes mains son geler. »

Je levais alors les yeux à nouveau vers lui, alors que la tête était posée quelques minutes au part avant sur son buste.
Il avait cet air gêné sur le visage, un sourire crispé et ses pommettes avait changer de couleur, pour ce tendre d'un petit rose claire. Il en était presque mignon.

« Il y a un problème, Monsieur le Sabreur? »

Alors que je lui avais souri de plus belle il détourna le regard en replaçant ma tête contre lui.

« Tu es adorable quand tu es gêné, tu sais ça? »

« Ferme la petite peste, tu me torture, normal que je sois gêné. »

« Ah je te torture, tu veux jouer à ça ?
Très bien. »

Je viens alors remonter mes mains le long de son dos, atteignant le bas de ses omoplates, puis dans un regard malicieux, je viens planter mes ongles dans son dos, avant de venir lui mordre le trapèze avant que celui-ci ne sursaute en émettant un petit gémissement roque qu'il étouffa en serrant les dents.

Je relâchai la pression de ma morsure tout en retirant mes mains de son dos en le regardant droit dans les yeux, il avait clairement changé de couleur, je me mis à rire en le voyant, lui n'avais pas l'air de s'amuser, il cacha son visage dans mes cheveux, venant me serrer un peu plus contre lui, si bien sûr je finit vite assis sur lui.

« Monsieur n'a pas l'air dans son assiette, ça ne va pas. »

« Mmh. »

Voilà la seule réponse qu'il me donna, c'est alors que j'eus une idée que j'allais sûrement regretter ou pas, qui sait.
Je viens alors placer une main dans ses cheveux, que je viens faire partir de la base de sa nuque, puis la faire remonter, profitant d'un frisson pour refermer mon emprise et tirer vers l'arrière pour l'obliger à me faire face, son regard me fuyait, puis par la suite, j'approchais dangereusement mon visage du sien, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que quelques centimètres qui nous séparent, je souris alors hésitant.
Je brisais cette séparation venant écraser mes lèvres délicatement sur les siennes, ce fut un moment doux et délicat mais à la fois intense et bref. Puis alors qu'il s'apprêtait à me le rendre, je reculais, relâchant toute emprise et me relevais.

« Je vais aller finir ma nuit, dans la vigie pour ne pas réveiller les autres. »

Zoro resté silencieux, comme sous le choc, serrant ses lèvres et touchant l'emplacement de ma morsure alors que j'avançais, c'est le dit lieu, il se retourna vers moi.

« Je vais me venger, tu va voir petite peste. »

Avait-il dit en se redressant alors que j'avais filler à toute vitesse, de peur des répercutions.

« Je vais me venger, tu va voire petite peste. »

Avait-il dit en se redressant alors que j'avais filé à toute vitesse, de peur des répercussions.

Une fois dans la vigie, je soufflai en m'étalant sur la banquette, ce lieu était un sanctuaire, où peu de personne de l'équipage venait s'aventurer lorsque Zoro s'entraînait.
Qu'est-ce que j'avais fait, je l'avais mordu, puis l'avais embrassé, je sentis la chaleur envahir mon visage. Le cachant dans mes mains, alors que je fermais les yeux.

Je savais très bien qu'il pouvait débarquer d'une minute à l'autre pour assouvir sa fameuse vengeance, mais qu'est ce que cela pouvais être. En pensant à cela, je m'assoupis alors, quelques instants, quelques minutes, une heure. Jusqu'à sentir une caresse sur ma joue, j'ouvrirais brusquement les yeux, le voyant accroupis face à moi.

« Je dois avouer que je te préfère endormi la brebis, tu es moins sadique ainsi. »

« Tu m'as fait peur idiot, pourquoi tu m'as suivi ?! »

Il afficha à son tour un sourire sadique.

« Tu verras pourquoi. »

Il était venu se placer au-dessus de moi, venant de son être me contempler, posant son regard pesant dans le mien, il vient incliner sa tête vers mon cou, repoussant mes cheveux pour y accéder, pour y déposer un baiser qui se transforma en une tendre morsure, puis il aspira légèrement afin d'y laisser une marque avant de remonter vers mon visage et de venir écraser ses lèvres contre les miennes, pour me rendre le bref baiser de tout à l'heure.
« Tu n'as quand même pas cru que tu allais pouvoir apposer ta marque sans que je n'appose la mienne crétine d'archer. »

Je me mis à rire, venant le surprendre d'un autre baiser.

« Je t'aime bien, tu sais. Tu es pas mal pour une mauvaise herbe. »

« Ne m'appelle pas comme ça, la sentence risque de faire mal. »

« Tais-toi et repose toi. Je sens que demain ça va être une longue journée. »

Lui avais-je alors dis en le forçant à se coucher à mes côtés. Avant de passer mes mains dans ses cheveux une fois que sa tête fut posée sur moi.
Puis je soupirais doucement alors qu'il avait fini par s'endormir.

Emerry et l'équipage au chapeau de paille  (oc x Zorro ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant