Chapitre 10: un adieu

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Je me réveillais ce matin, seule sur la banquette de la vigie, une sensation de bien-être avait envahi mon corps. Ici, je n'avais rien à craindre, je levais les yeux vers le plafond avant de me redresser, pour observer vers la fenêtre, songeant aux prochains jours qui allait suivre.

Puis je me levais, et rejoignis le pont, les autres n'étaient pas là, enfin pas en visuelle, j'arpentais les environs du Sunny à leur recherche, mais personne. Je me dirigeai vers la salle d'eau, pour me nettoyer un peu, prendre une douche, changer mes vêtements et prendre mon arc et mon carquois, j'avais opté pour une robe rouge à carreaux m'arrivant à mis-cuisses, et un corset pour resserrer la taille, puis avait finir par attacher ma longue chevelure  bleuâtre en une simple queue de cheval, avant de sortir de la pièce pour attraper mon arc et mon carquois et de sauter sur la terre ferme.

J'avais quitté le bateau, avais rejoins la forêt pour trouver la petite embarcation que nous avions prise avec Zoro pour rejoindre cette île, je devais ramener le peu d'affaire que j'avais et surtout mon trésor, puis ce qu'à présent, je faisais partie à présent d'un équipage, puis après avoir ramené tout cela au bateau, je partis en ville, retourner la petite Émeraude, lui annoncer la nouvelle.
Mais en arrivant en ville là où elle vivait à présent, on m'annonça la triste nouvelle, une nouvelle qui me fit perdre mes moyens.

La nuit dernière, un groupe d'insurger avait débarqué en ville et avait ravagé les maisons une à une, ôtant la vie à plusieurs personne et malheureusement la petite fille que j'avais élevé 2 années avait perdu la vie, elle non plus je n'avais pas réussis à la protéger, je m'étais mises à pleurer à chaude larme et hurler, la douleur était tel que j'avais l'impression de me faire arracher le .

« Dites-moi que ce n'est pas possible. »

Avais-je répété en boucle, je me tenais la tête dans les mains, c'était un cauchemar.

« Je suis désolé mademoiselle, elle est enterrée dans la forêt à présent. Allez-y si le cœur vous le demande, elle a le droit à un dernier adieu de la part de sa mère. »

Je me redressais ensuite, essuyant mes larmes et me dirigeant en titubant, avançant vers la forêt, je ne voyais rien, ma vue était brouillée, tellement que je réussis à trébucher sur une simple pierre me retrouvant à chuter de ma hauteur. Mais quelque chose me rattrapa, la couleur rouge de son vêtement me fit alors l'attraper.

« Merry qu'est ce qui t'arrive, ce n'est pas le moment de manger la poussière. »

Je levais la tête, observant alors l'homme au chapeau de paille qui me retenais.

« Mon enfant, celle que j'ai recueillie sur mon île natale... »

Une autre voix s'éleva, celle du cuisinier de l'équipage.

« Quoi tu as des enfants?  Ma Merry est déjà prise, ça me fend le cœur.»

« Ferme là Sanji, ce n'est pas le moment. »

Alors que la voix féminine de Nami s'éleva alors qu'elle frappa le cuistot.

« Cette petite n'est pas de moi, je la considérais comme ma propre fille, elle est morte cette nuit, je dois aller en forêt sur sa tombe. »

Le capitaine repris alors.

« Qui a fait ça à cette enfant ? »

« J'ai ma petite idée, mais je dois lui dire au revoir. »

« Vas-y alors, je m'occupe de retrouver ces gens avec Sanji et les autres, on se retrouve sur le bateau. »

Nami m'attrapa alors, et m'accompagna jusqu'à la forêt.

Emerry et l'équipage au chapeau de paille  (oc x Zorro ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant