Chapitre 15

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Merde. Ginny. Le bébé. Merde.

Ces mots se répètent sans cesse dans ma tête tandis que je me fraie un chemin dans le château. Je fais irruption dans l'aile de l'hôpital et McGonagall est debout, elle m'attend.

"Où est-elle ?" J'arrive à m'étouffer.

"Elle est à St. Bart's." Elle a fait une pause et m'a regardé avec des yeux pleins de larmes. "Harry. Ça n'a pas l'air bon. Pour elle."

"Je veux juste partir." J'ai crié. Puis j'ai bondi hors de la pièce. St. Bart's. St. Bart's. St. Bart. Je répète encore et encore et je surgis dans la maternité. "Ginny. Ginny Potter ! Où est-elle ?" Je crie à l'infirmière.

"Monsieur, s'il vous plaît, calmez-vous."

"Ma femme a mal. Amenez-moi à elle. MAINTENANT !" Je me suis rendu compte que ce n'était pas le moment de m'énerver. Mais je l'étais. Ce n'est pas juste. Elle est enceinte de 7 mois. C'est trop tôt pour l'un d'entre eux. Mes deux bébés vont mourir. Je ne peux même pas avoir un enfant sans devoir me battre pour lui.

"M. Potter, calmez-vous, s'il vous plaît." Elle a dit pour la deuxième fois.

"Je le ferai quand vous me conduirez à elle."

"Suivez-moi." Elle m'a fait signe de la rejoindre et m'a conduit dans un million de couloirs. Elle a essayé de m'expliquer mais je pouvais à peine l'entendre. "Elle est ici. Ils font de leur mieux M. Potter."

"Merci." J'ai ouvert la porte et les médecins grouillaient autour d'elle. Elle était allongée sur le lit. Ses joues étaient rouges et il y avait du sang sur les draps. J'ai couru vers elle et j'ai déposé un baiser sur ses lèvres. "Ginn. Ne vous inquiétez pas il va bien se passer. "

"Harry. Je sais que vous serez un bon père. " Elle a dit. Sa voix était si basse que je devais faire des efforts pour l'entendre.

"De quoi tu parles ? Nous allons faire ça ensemble."

"Non, chérie. 7 mois, c'est trop tôt pour moi." Elle s'est arrêtée et a inspiré. "Je t'aime Harry. Mon Harry. Le garçon qui a vécu." Elle a expiré et a fermé les yeux.
"Non. Ginny." J'ai regardé autour de moi, furieux.

"Il est temps de préparer une césarienne d'urgence !" Un médecin a crié. "Anderson ! Allons-y ! !!"

"Je suis désolé monsieur. Mais vous devez partir. Vous pouvez attendre dans le hall." Une autre infirmière est venue vers moi.

"Il n'y a pas moyen que je la laisse !!!" J'ai crié.

"Je suis encore une fois désolé, monsieur. Mais vous ne pouvez pas rester ici." Elle m'a poussé dans le couloir et sur une chaise. "Prenez ceci. Ça t'aidera à dormir." Elle m'a tendu une petite bouteille. Je l'ai avalé d'un trait et tout est devenu noir.

Une Affection ImpossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant