CHAPITRE UN: Tijuana

389 16 10
                                    

                         Isabelle



Bienvenido en Tijuana, espero que si vuelo haya sido placentero y la empresa l



— Elle vient de dire quoi là ?

— On nous souhaite un bon séjour Stella, soufflais-je en détachant ma ceinture les mains tremblantes.

— Hey, calme toi Isa ! Me dit Stella en enlevant mes mains de la ceinture sur laquelle je m'acharne. Je suis consciente... Je sais que c'est de ma faute si tu es dans cet état mais...Ce n'est que trois petit jours, d'accord ma belle ? Me dit-elle en détachant doucement ma ceinture.

Je devais me reprendre
Et maintenant

Je me lève donc à mon tour et entreprend de prendre nos affaires. Et enfin, nous étions sortis de cet avion.

Mexico

Cinq...Cinq ans que je n'avais plus remis un pied ici. Mais je n'ai pas pus tenir ma promesse de ne plus y revenir,

Pardon màma

J'inspirais tout l'air que je pouvais dans mes poumons, comme si cela me donnerai une quelconque force. J'étais terrifiée. Stella me prît alors la main en souriant tout en nous dirigeant à l'intérieur de l'aéroport. Une fois les formalités finis, nous étions à présent sur le trottoir attendant ce que je suppose être un taxi.

— Tu veux que j'arrête un taxi ? Lui demandais-je me sentant fatigué.

— Non non, ce n'est pas la peine. Un ami vient nous chercher, dit-elle en me souriant légèrement.

— Un ami ? Dis-je en haussant les sourcils. Pourquoi tu m'as fait venir ici si tu avais déjà un ami ! Je croyais que tu ne connaissais personne ! Dis-je un peu contrarié.

Elle m'a dit qu'elle ne connaissait personne ici, qu'elle avait besoin de moi alors qu'elle avait déjà un ami ?

— Isabelle, Fabiān est une connaissance si tu préfères. C'est lui qui est sensé être notre guide ici, rien d'autre. Dit-elle en levant les yeux. Aller vient ! Dit-elle en me tirant un peu plus vers le trottoir.

Il ne fallut que quelques minutes avant de voir une Range rover entièrement noir venir se garer devant nous.

— Ah ! Il est là ! Dit soudainement Stella en reprenant son sac tantôt par terre sur son épaule.

La portière avant s'ouvrît avant de voir un homme habillée d'un costard noir venir ouvrir la portière arrière, et un homme d'environ la quarantaine en descendit. C'était un homme de taille moyenne avec un peu de masse et chauve. Une fois devant nous, il enlève ses lunettes de soleil avant de sourire à Stella et de lui faire une accolade. Après ça, il se retira de cette accolade et pose son regard sur moi.

Il me détaille de haut en bas sans aucune gêne avant d'humecter ses lèvres et un long et lent sourire étira ses lèvres.

— Eh bah dis-moi Stella, tu n'avais pas mâché tes mots, elle est splendide. Lâche t-il enfin.

Pardon ?

Je lance un regard ahurissant à Stella, et pourtant, elle ne fît mine de rien.

— Fabiãn Perez, pour vous servir, dit-il avant de déposer un baiser sur le dos de ma main sans jamais me lâcher du regard.

Dégoûté

J'étais dégoûté.

Il se retourne enfin en nous invitant à monter dans sa voiture tandis que ses hommes prenaient déjà nos affaires.
À peine dans la voiture que j'essuyais le dos de ma main qu'il avait tantôt touché contre ma veste. Cette voiture empestait la cigarette. Et lui-même ne se priver pas de fumer à l'intérieur de l'habitacle. Chose qui me dérangeait fortement car j'étais asthmatique.

Ne voulant en aucun cas parler à ce monsieur, je décida de faire un appel à l'aide à Stella qui Dieu merci, compris assez vite la situation.

— Euh Fabian ? Dit Stella hésitante.

Le concerné hausse un sourcil avant de recracher toute la fumée qu'il avait sur elle, chose qui me fait violemment tousser, j'étais assise juste à côté d'elle.

— Putain ton mégot Fabian ! Elle est asthmatique ! Crie maintenant Stella voyant que ma toux ne se calmer pas.

L'habitacle entier était inondé de fumée, et à chaque fois que je toussais, mes poumons devenait encore plus douloureux. Je m'étouffais.

Ma respiration était entrecoupée, je cala fermement ma tête vers l'arrière avant d'essayer d'attendre l'interrupteur afin de baisser la vitre, mais ma main tremblait tellement que ça rendait la tâche encore plus difficile.

— Isabelle ! Isabelle reste calme okay ? Où est ton inhalateur ? Me dit Stella complètement paniquée.

Je sens un courant d'air traverser l'habitacle, signe que la vitre avait enfin été baissée, mais trop tard pour moi, car la fumée avait déjà infecté mes poumons fragiles.

— Merde ! Merde ! Elle s'évanouit ! Dit Stella en me secouant. Aide moi ! Dit-elle encore.

Mais c'était trop tard, je me sentais déjà partir,

           Je vais enfin te revoir mamá ?

— Mierda ! Ta copine a intérêt à bien faire son boulot, pour me faire autant chier dès le premier jour. Dit froidement la voix de Fabian,

Avant que mes yeux ne se ferment définitivement




  Ya voy mamá,

      Vengo a contarme entre las estrellas contigo.
    A la vida, a la muerte,
                                     Te amo mamá

~Cataleya

CIELO: el cartel indomableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant