Mon envol

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Six mois se sont écoulés après le départ d angels, Abdoul n'était pas encore revenu à la maison et cela inquiétait beaucoup mère. Je crois que son estime pour cette femme avait vraiment pris un coup. Moi je suis le seul reste à ces cotes, car même Souleymane avait décidé de quitter le pays avec sa famille pour vivre en Europe. Je continuais avec les cours, et le directeur qui n'arrêtait pas de me demander des nouvelles d angels. Je n'avais aucune nouvelle de lui, J'espérais juste qu'il soit en vie.
Comme prévu, j'avais réussis à convaincre maman de prendre des vacances pour quelle réussisse à évacuer tous ces coups quelle a reçu ces derniers mois. Elle avait accepté et m'avait inscrite à une colonie de vacance religieuse le temps qu'elle revienne. Elle partait pour deux semaines au Sénégal.
Il est 11heures et maman venait de prendre son vol, elle avait un amis a elle qui devait m'accompagner a la gare de Bouaké rejoindre ma troupe.

Dans la peau d Angels :
Six mois c'était écoulé depuis mon envol et jetais encore dans le village de mon père avec mes grands-parents. Je ne sais pas combien de temps j'allais faire ici. Mes grands-parents ne cessèrent de me choyer, comme sil ressentaient le besoin de laver leur conscience. Je leur avais expliqué brièvement que je m'étais dispute avec tante et que sur un coup de colère Jai décide de venir au village. Je ne sais pas pour eux mais je crois qu'ils m'avaient cru. A ce stade de ma vie jetais épuisé, juste un petit faux pas et jetais perdu. Momo me manquait énormément, ces blagues incessantes, sa bonne humeur qui dégageait toujours. Cet enfant a un très bon cœur et j'espère qu'il ne payera pas les erreurs de sa mère.
Je ne comptais pas m'apitoyer sur mon sort et faire comme si jetais le seul à souffrir dans ce monde. Je suis un battant comme ma mère, et il me faut bravement écrire mon histoire. Je suis donc sorti à la recherche de travail. J'avais raté mon année scolaire de 5eme et il n'avait aucune bonne école ici pour que je reprenne les cours. A la sortie du grand marche, je remarque une affiche qui disait qu'une maison immobilière avait besoin de main d'œuvre pour la construction d'un dispensaire et Jai décidé de me proposer. Arrive sur le lieu, il n'y avait que des hommes de l'âge de oncle boukary (paix a son âme).
- Angels : bonjour monsieur, disais-je à l'un des messieurs que je vis
- Monsieur : oui petit Ya quoi ?
- Angels : désolé de vous déranger mais J'ai vu votre affiche et je souhaite me proposer pour vous aider
- Monsieur : quand tu regardes les tontons ici-là, tu as vu quelqu'un de ton âge ? quitte ici, voyou.
- Angels : monsieur je respecte beaucoup votre personne parce que vous êtes mon ainé, mais je ne vous permets pas de me traiter ainsi. C'est face aux difficultés de la vie que vous voyez un si petit garçon poster pour ce genre de boulot. Et si vous ne me voulez pas, vous me le faites savoir simplement.
- Monsieur : et puis tu parles gros français (se moquant), avec impolitesse comme ça la comment tu ne vas pas avoir problème dans ta vie ? même si je décide de te garder, tu vois ces briques la, elles pèsent que ton minuscule corps là, donc y a rien pour toi ici.
- Angels : mais si monsieur. Tout est une question de volonté, sinon je peux puiser de l'eau pour mouiller le ciment, faire vos différentes courses, balayer le terrain, tout ce que vous voulez en tout cas.
- Monsieur : on dirait tu veux travailler hein, d'accord. Mais on ne veut pas de problème ici oh, tu dois faire tous ce qu'on te demande. Et puis ton parler parler trop la tu dois arrêter, le patron n'aime pas ca
- Angels : donc ce n'est même pas vous le patron (se moquant...) vous êtes qui alors ?
- Monsieur : bon tu vas commencer maintenant, va acheter de l'eau pour nous, on a soif.
- Angels : mais vous n'avez pas parle de mon salaire ?
- Monsieur : (en rire, essayant d'imiter angels...<< vous n'avez pas parle de mon salaire >>). Tu te crois ou même toi là. Va acheter l'eau des gens la bas. Quand le patron va venir tu vas gérer ça avec lui.
Je trouvais ça déjà bien qu'il m'ait accepté. Je devais réunir suffisamment d'argent car je ne comptais pas rester éternellement dans ce village. De retour, je vis une nouvelle tète parmi eux, je crois que c'était lui le patron.
- Angels : bonjour monsieur
- Le patron : oui petit, comment tu vas ?
- Angels : ça va monsieur
- Le patron : donc c'est toi tu veux travailler avec mon équipe ? je n'aime pas les paresseux hein, est ce que tu peux tenir ?
- Angels : oui monsieur
- Le patron : d'accord. Je veux te voir ici tous les jours, de 07heures à 15 heures. Et tu seras paye trois milles franc par semaine.
- Angels : (comptant ces doigt...) mais monsieur, cela va me faire douze mille par mois et c est pas possible. J'ai besoin d'argent pour scolariser mes études, me nourrir, etc...
- Le patron : moi je dis 3000 si tu ne veux pas faut laisser.
- Angels : c'est bon je vais le faire.
- Patron : donc okay, met toi au boulot.
J'ai passé trois mois en train de faire ce boulot, et je n'ai reçu aucune paie, à chaque fois que je men plaignait le patron me disait d'attendre et que plus ça dure plus c'est beaucoup. Moi je n'en pouvais plus, les cours avait déjà commencé, et je risquais encore de perdre mon année si je ne dépêchais pas mon inscription. J'ai 12 maintenant, et je n aï que le CEPE comme diplôme. La société veut me gâcher l'avantage que j'ai d'être si jeune et loin dans les études. J'allais finir par succomber à toutes ces souffrances car ça en devenait de trop. Une lutte que je mène depuis lors, et depuis j'échoue. Jetais la a m'apitoyer, quand je senti la présence d'un bras sur mon épaule. Je retournais pour regarder quand je vis monsieur le directeur, je ne l'ai pas tout de suite reconnu, mais avec insistance, le visage m'est venu.
- Le directeur : le monde n'est pas seulement petit, il est aussi si imprévisible. Depuis je te cherchais à avoir de tes nouvelles et je ne savais pas que j'allais te rencontrer dans ce village, mon village.
- Angels : bonjour monsieur, c'est vrai que j'ai disparu du jour au lendemain sans vous donner de nouvelle, et même sans vous répondre par rapport à la proposition, le problème est que je ne pouvais plus rester à Abidjan, j'avais plus de toit, ni de famille. Je suis donc venu au village chez mes grands-parents.
- Le directeur : mais que veut tu dire par ne plus avoir de toit ou de famille ? et dis-moi, tu continues les études j'espère ?
- Angels : j'ai eu des embrouilles avec ma tante et j'ai préfère quitter la maison, non je ne fréquente plus. Et je fais ce travail que vous voyez pour récolter assez d'argent pour couvrir les frais de ma scolarité. Apres le concours, ma vie a terriblement chutée et malheureusement voici ou j'en suis monsieur le directeur.
- Le directeur : mais dis donc, je suis vraiment désolé mon petit angels. Ton cousin Mohamed me disait à chaque fois que je lui demandais qu'il n'avait pas de tes nouvelles. Il a l'air vraiment touche par ton départ.
- Angels : on n'a pas de contact, personne ne s'imagine que je suis ici.
- Le directeur : vient avec moi, je dois aller voir tes grands parents.
- Agnels : non monsieur, mes grands-parents ignorent le fond de l'histoire, et je ne crains qu'ils piquent une crise quand ils l'apprennent.
- Le directeur : ne t'inquiète pas, on va simplement leur parler de la bouse que tu as obtenus. Je l'ai encore et vu que ta tante n'était pas d'accord, on demandera lavis de tes grands parents. Normalement c'est une bourse qui prend en compte tout ton parcours scolaire jusqu'en terminal. Mais tu as laisse coule un an et il t'en reste 5.
- Angels : vraiment je ne sais pas comment vous remercier monsieur le directeur. Votre entrée dans ma vie m'est inexplicable. Mais pourquoi vous faites tout ça pour moi ?
- Le directeur : tout n'est pas forcement par intérêt dans cette vie mon garçon
- Angels : même pour aller au paradis il faut une contrepartie monsieur, Dieu même agis par intérêt, donc pourquoi pas les hommes ?
- Le directeur : Dieu n'agit pas par intérêt. il récompense. Si tu as été sage sur cette terre. Tu iras au paradis. Dieu n'as aucun intérêt la dedans.
- Angels : oui c'est vrai. Donc vous agissez gratuitement ?
- Le directeur : je vais t'expliquer ma petite histoire. Autrefois jetais marie, avec deux enfants, deux magnifiques garçons. J'aimais tellement ma famille, surtout mes enfants que cela était mal prit. Je me voyais en ces enfants, tellement jeune et brillant. Ma femme a commencé à émettre des suppositions absurdes, comme quoi j'avais des vu sur mes propres enfant, et que jetais un pédophile. Comment, pourquoi ? j'ignorais. Elle a alors décide de s'éloigner quelques temps avec les enfants, c'était difficile mais j'ai finalement accepté. Une nuit jetais allé leur rendre visite et elle était sous la douche, il y avait un des petit qui avait fait pipi, donc je voulais lui changer sa couche. Elle est rentrée quand j'allais nettoyer les fesses du bébé et ses imaginé que je venais sodomiser mon propre enfant avec mes doigt. Jetais touché après ces allégation, elle ma menacée de ne plus m'approcher des enfants sinon elle porterait plainte. Alors j'ai décidé de m'éloigner de mes enfants, pour leur bien et pour le miens. J'ai fais 5 années sans les voir. Et le jour où elle a accepté une rencontre avec eux, elle a eu un accident sur la route. Et les enfants n'ont pas survécu. Et elle, cela fait maintenant 10 long années quelle est dans le coma. Je paye juste ces frais médicaux, mais jamais je ne suis allé la voir.
- Angels : je suis vraiment désolé monsieur, vraiment il ne faut pas dire que ça n'existe pas quelque chose qu'on n'a pas encore vu. Mais votre femme, jamais vous n'avez cherché à savoir pourquoi elle agissait comme ça ? surement elle avait des troubles mentaux ?
- Le directeur : après l'accident, je suis retourne chez elle et j'ai croise sa voisine qui m'a fait comprendre que ma femme avait un amant toxicomane et prenait assez de substance pour savoir qu'il fait jour ou remarquer qu'il fait nuit.
- Angels : waaaa, il était plus que fou lui
- Le directeur : donc je me suis dis que ma femme en prenait de ces substances ce qui la faisait délirer.
- Angels : donc jusqu'à aujourd'hui vous n'avez pas réussis à la pardonner ?
- Le directeur : si je ne lui avais pas pardonné, je n'aurais pas mis ses frais médicaux en ma charge depuis 10 ans.
- Angels : elle est toujours sous votre responsabilité car vous êtes encore légalement marie. Donc vous ne remplissez que votre devoir.
- Le directeur : oui d'ailleurs je me trouve ainsi condamner a une femme qui ma prive de mes enfants, une femme que j'ai tant aime et qui ma détruite. Parce que après la nouvelle de l'accident, j'ai sombre dans une dépression grande, j'arrivais mettre plus à maintenir la gestion de mon établissement. J'ai fallait tout perdre, mais heureusement que j'avais Dieu, j'avais ma foi et j'avais mon courage. Aujourd'hui je vois en toi ce que je voyais autrefois en mes enfants. Tu es un brillant garçon, plains d'avenir. Et je souhaite m'engager légalement à devenir ton tuteur, ou même t'adopter. Je veux faire pour toi, ce que je dois à mes enfants. dit il les larmes aux yeux)
- Angels : je suis désolé monsieur pour votre passe, je n'ai pas connu mon père et ma mère était la seule personne qui me restait. J'avais quelle comme repère, comme source de motivation, comme raison de vivre. Et elle aussi est partie. Aujourd'hui je vie pour leur âme, pour qu'il soit fier de moi et surtout parce que Dieu interdit le suicide (dit en riant)
Avec cette phrase, j'ai réussis à faire rire monsieur le directeur, c'était tellement une bonne personne, avec un grand cœur. Vraiment Dieu n'éprouve que ceux qu'il aime, et cela de la plus douloureuse des manières. Jesper que le vide dans son cœur sera un jour comble.
Finalement jais démissionné, si je peux le dire ainsi. Ce monsieur m'exploitait et j'en avais marre, ou plutôt que c'est parce que j'avais une option ou me tourner. Arriver à la maison, grand-mère n'était pas là, surement au marché. Monsieur le directeur et grand-père avaient l'air de déjà se connaitre, surement la fraternité villageoise.
- Monsieur le directeur : comment tu vas papa ? ça fait longtemps ? attend angels, tu es le fils de moussa Toure (paix a son âme)
- Angels : oui monsieur
- Grand père : c'était le meilleur ami de ton défunt père (Allah y ramoh) après la mort de ton père, il a disparu et il réapparaît comme par magies aujourd'hui.
- Monsieur le directeur : mais je suis le directeur d'étude du petit, il fréquente mon école à Abidjan. Ya Allah ce monde, j'y crois pas.
- Angels : les tours du destin, juste ça. Ou les parents ton envoyer dans ma vie pour me soutenir, parce que elle commence a trop peser. En plus j'ai l'impression que c'est pour nos bien à nous deux.
- Monsieur le directeur : papa, angels a reçu une bourse qui lui permet d'aller au canada terminer ces études. Ça fait un an maintenant que je le lui avais proposé mais sa tante lavait refuse
- Grande mère : (faisant son entrée) elle est folle, wallay ladji, je te disais depuis le début que cette femme était une vipère.
- Monsieur le directeur : donc Dieu a permis que je le rencontre encore aujourd'hui dans ce village, et je la lui propose encore, cette fois avec votre autorisation.
- Grand père : qu'est-ce que tu penses de ca angels ?
- Angels : je veux bien y aller papi
- Grande mère : bien sûr que tu vas y aller.
- Grand père : heeee Aminata y te de tohi aye kouman wa ? bon Aziz, voici ce que ton fils a dit et nous n'avons pas d'objection avec cela. Il s'agit de sa vie et il doit prendre ces propres décisions. Nous te le confions, car nous sommes conscient de ton grand cœur, prend soins de cet enfant comme s'il était le tient.
- Monsieur le directeur : angels est mon fils papa, et je le considérais bien avant que je n'apprenne qu'il est le fils de mon défunt meilleur ami. Je vous promets sur la tête de mes défunts enfants, que je prendrais soins dangels.
- Grande mère : heeee, défunt enfant ? Aziz moule kailai ?
- Grand père : Aminata oh, tu n'as rien à faire dans la cuisine ? on est entre homme ici. Bo gnan.
- Le directeur : bon papa, je vais demander la route, je suis venu voir un peu le village comme ça faisait longtemps, je retourne en fin de semaine et j'irai avec angles Inch Allah.
- Grand père: Allah ye o lo gnira an na inch Allah. Bon on va te donner la route, je t'aurais demandé d'attendre la nourriture, mais tu vois cette commère ne vient que d'arriver du marché. Donc on ne va pas gaspiller ton temps. Vraiment merci pour tout... (assignait des bénédictions en langue).
- Le directeur : amine papa, amine. Angels, mon fils, prépare toi, on retourne à la fin de cette semaine.
- Angels : d'accord monsieur
- Grand-mère : eeh angles, ni bai kor (en rire)
- Grand père : laisse l'enfant tranquille. A bientôt Aziz
Donc monsieur le directeur était le meilleur ami de papa, waho. Le monde et ces mystères. J'ai l'impression que des jours meilleurs s'annoncent.
La fin de la semaine arriva et nous étions retourne à Abidjan. Tonton ne voulait pas perdre de temps avec la procédure et je devais aller en début janvier. Je devais absolument voir moms. Je me rendis avec le directeur un jour d'école pour pouvoir le voir. Il était là, comme a ses habitudes à taquiner les gens. Quand il me vit, aucun signe, aucune impression, rien du tout. Qu'Est ce qu'il y a, n'était-il pas content de me voir ? Je m'avançais, pour savoir ce qui n'allait pas, quand il quitta la foule. Je l'ai suivi, et arrive à son niveau. Je l'ai attrapé par le bras et il s'est mit à pleurer ; s'en doute il ne voulait pas le faire devant ces amis.
- Moi : mais pourquoi tu pleures cousin, tes pas content de me voir ?
- Mohamed : mais si idiot. (en me faisant un câlin, toujours en pleure)
- Moi : mais pourquoi tu pleures comme ça, ne me dit pas que c'est a cause moi ?
- Mohamed : angles, maman, depuis ton départ ça ne vas plus. Le jour de ton départ on s'est embrouille avec maman, Abdoul et moi, quand il a appris ce quelle t'avait fait, il a quitté la maison et jusqu'à aujourd'hui, plus de nouvelle. Souleymane est allé s'installer en Espagne avec sa famille car il est marie maintenant et je suis le seul reste avec maman (en pleure)
J'avais juste envie de dire que les méchants ne finissent que seul, mais ce n'était pas le moment. Mohamed n'allait vraiment pas bien.
- Mohamed : il y a une semaine de cela, maman était allé faire des courses pour la noël, et (en pleure) et (toujours en pleure) et elle été violée angles. Ma maman a été violée, à son âge, a 47 ans. Et depuis ce jour, c'est de mal en pire. Elle n'arrête pas de vomir, elle ne peut pas se déplacer seule pour ces besoins, car elle en perd l'usage de ces pieds petit à petit. Maman souffre angles, tu dois revenir à la maison.
Je ne savais vraiment quoi dire, j'avais aussi, les larmes aux yeux. Tante malgré son changement a quand été gentil avec moi pendant un temps, même si c'était à cause de son mari. Je ne pouvais pas rester indiffèrent face à ça. Mais que pouvais-je faire ?
- Moi : mais mom's je ne peux pas retourner à la maison et tu le sais bien.
- Mohamed : angles s'il te plait, tu sais comment c'est difficile pour moi de vivre tout seul toute cette situation, vivre avec le fait que ta maman s'est fait violée en plus à cet âge ? ( en pleure ), j'en veux a la vie angles, j'en veux à Dieu. qu'est ce qu'on a bien pu faire ?
- Moi : toi rien Momo, tu n'as absolument rien fais.
- Mohamed : TU LUI EN VEUX TOUJOUR ?
- ANGELS : non, absolument pas. Et je suis désolé que tu paies avec ta mère ces erreurs. Mais c'est ca la vie Momo, on ne peut pas mal agir et s'en sortir idem dans cette vie. Tout se paye tôt ou tard
- Mohamed : angles, tu es entrain de te réjouir de la situation de ma maman ? tes sérieux ? vas-y laisse tomber.
- Moi : désolé, cela ne me réjouit pas. Mais je ne peux rien faire moi, toi-même t'y peux rien. C'est entre tante et son karma. Sinon je voulais t'annoncer que finalement j'ai accepté la bourse et je dois aller en début janvier pour le canada.
- Mohamed : je suis content pour toi (dit till le regard perdu)
- Moi : Mohamed ne me fait pas ça, tes mon frère et ça me peine de te voir souffrir autant, mais je ne peux pas retourner dans cette maison. Et je suis sure que tante ne regrette même pas ce qu'elle a fait.
- Mohamed : angles, elle ne peut même pas parler, on ne peut savoir ce qu'elle ressent. Je croyais que t'aurais compris et que tu serrais revenu. Je te souhaite bonne chance et il s'en alla.
Je pouvais parfaitement comprendre sa réaction. Pourquoi, les coupables ne payent jamais tout seul leurs mauvaises actions, pourquoi des innocents devraient payer avec eux. La vie, si tu ne la comprends pas tu diras quelle est injuste, égoïste, méprisent etc... mais c'est cela, quand on agit il faut penser aux conséquences. La plupart du temps on ne paye pas nous même nos actes et ce sont nos proches, nos êtres chers qui le paye. C'est désolant malheureusement. Mais qui sommes-nous pour juger, pour critique ce que la loi de la nature a décidé, qui sommes-nous pour remettre en cause ce que Dieu à établir. Nous sommes tous conscient des retombées de nos actions, mais nous commettons incessamment des erreurs, don il faut assumer.
Nous étions a la fin du mois de décembre et je n'avais pas revu Mohamed. Je l'accompagne dans mes prières, ce garçon est bon et tout ira bien pour lui. Je partais dans une semaine, et je ressentais un sentiment d'espoir, de foi à une nouvelle vie, un nouveau chapitre, un nouvel envol et cette fois, pas un envol prématuré, mais un envol mur.

Mon moment de gloire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant