La naissance d'une nouvelle amitié

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Aujourd'hui est le premier jour d'école d'Angels ; il fut le premier à être debout, tellement impatient de reprendre les cours. Il accomplit son rituel matinal avant d'aller réveiller les autres pour qu'Ils se préparent.
Aux environs de 07heures, tout le monde était déjà prêt. Tante sata prit juste quelques minutes pour échanger avec angels avant qu'ils ne prennent la route pour l'école.
- Comment te sens-tu pour ton premier jour d'école ? demande tante sata
- Ça va ma tante, juste un peu stressé ce qui est normal je crois
- Tout à fait mon garçon mais ça va passer, tu ne seras pas seul, tu seras dans la même classe que ton cousin Mohammed, tu pourras en profiter pour avoir de bons liens avec lui.
- Tante je ferais de mon mieux, parce à ce stade de ma vie plus rien n'a vraiment d'importance pour moi à part mes études. J'ai perdu ma mère alors que j'ai rien encore accompli dans ma vie, je ne suis qu'un gamin et regarde déjà tous les défis qui s'opposent à moi, donc tante je ne te promets rien.
- Rien n'arrive au hasard dans la vie mon garçon, tout a déjà été prévue par Dieu et on y peut rien ; mais ne t'inquiète pas tout va s'arranger, ta mère est avec toi et elle te protège. Vas-y maintenant, faut pas que tu attires le regard de tous dès le premier jour.
- Oui tante tu as raison, je vais y aller... a ce soir.
- Bonne chance à vous mes enfants
Tous répondirent merci maman, excepté angels qui lui as répondu merci tante.
Le premiers jour d'angels n'avait rien de spécial, il était seul, et triste. Sans manquer d'occasion, il se remémorait ses moments avec sa mère, les conseils quelle lui donnait à chaque fois, toutes les petites disputent à son égard pour qu'il aille se laver, et surtout la grande fierté qu'elle éprouvait à chaque regard pour son fils (...) tous ces souvenirs ne pouvaient empêcher le petit Angels de transparaitre quelques larmes ; sa mère lui manquait énormément.
C'était l'heure de la pause donc Angels était resté en classe pour réviser un peu, cela se faisant, perdu dans la nostalgie de la mort, il n'eut pas l'attention de voir quelqu'un s'approcher de lui.
- Personne : pourquoi pleures tu ?
Aussitôt il se mit à essuyer les quelques larmes sur son visage et réplique :
- Angels : moi ? pleurer ? non pas du tout, tout en essayant de cacher son visage ; j'avais juste du sable dans les yeux.
Il ne remarqua pas en fait que la personne qui lui adressait était son cousin. Depuis la petite histoire qui s'était produite à table à l'arrivé d'Angels, Mohamed regrettait son geste mais ne savait pas comment s'excuser. Ainsi ce dernier prit son menton, tout en l'obligeant à partager sa direction
- Mohamed : ne me ment pas Angels car tu ne sais pas le faire, ça se voit clairement que tu as les yeux bordés d'anchois. Je suis désolé d'avoir été si désagréable avec toi depuis ton arrivé, sans te connaitre je m'étais déjà fait une idée de toi et je t'ai mal jugé. Je veux qu'on reparte sur de bonnes bases et qu'on devienne amis.
- Angels : maman de son vivant me disait toujours << mon fils nul n'est parfait, mais ne fait pas partis de ceux qui jugent sans connaitre parce qu'on est la plupart du temps pas ce qu'on reflète >>.
- Mohamed : elle te manque n'est pas ?
- Angels : énormément. Ma mère était tout pour moi, elle m'a appris à être fort, a lutter pour toujours arriver à l'objectif fixe malgré mon jeune Age, elle m'a appris à être humble et loyal. Je n'ai jamais connu mon père malheureusement, mais Je n'ai jamais sentis son absence car maman a su jouer les deux rôles à la fois.
- Mohamed : je réalise maintenant à quel point J'ai eu tort de men prendre à toi. Actuellement tout ceux dont tu as besoin c'est d'un soutien et moi à travers mes actes je tai blessé.
- Angels : ça me fait plaisir de t'entendre me dire tout ça franchement, et sache que je te comprends. La vie est remplie de personnes qui ont le malin plaisir de juger sans connaitre, c'est vraiment hélas... je crois qu'on va bientôt reprendre, retourne à ta place
- Mohamed : tu es vraiment incroyable Angels, je m'excuse encore ; et sache que dans la vie Ya toujours le bon côté dans chaque chose même si elle est mauvaise. Prend courage !
- Angels : merci cousin...
Bien vrai qu'Angels avait apprécié ces échanges avec Mohamed, les remembrances de sa mère occupais toujours son esprits.
A la fin des cours, marchant seul, sans la compagnie de personne, il fut alpagué par l'apparition d'une étrange créature apparemment humaine. Une rencontre engendrée par une bousculade ; toutes les affaires du petit Angels se sont aperçues au sol, éparpillées autours de lui. Au moment de récolter ces affaires, l'étranger daigna entamer la conversation.
- Inconnu : excusez vraiment mon inattention, jetait occuper à raisonner mes pensées, à faire face aux réalités de ce triste monde ; sinon vous allez bien ?
- Angels : je suis sur pied et je respire
- réponse originale, comment vous nommez vous ?
- Angels : écoutez monsieur, on a tous des problèmes, et on réfléchit tous ; mais cela ne nous empêche pas de regarder la route en marchant ( en recueillant le reste des affaires au sol). Et désolé, je ne peux pas vous faire connaissance de mon nom ; ma mère ma apprit à ne pas parler aux étranger.
- Inconnu : en souriant, c'est un principe quelle t'a apprise ta mère ; mais ce n'est pas grave. Moi je suis CHEICK OUATTARA, je suppose que tu es un élève de mon institut vu ton, macaron scolaire.
- Angels : oh désolé monsieur le directeur, je suis Angels Toure, élève en classe de 6eme ; sincèrement désolé pour mon manque de courtoisie.
- Monsieur le directeur : non jeune homme, c'est tout à fait normal ton attitude, je comprends parfaitement, vu les divers problèmes que rencontre notre société, ce n'est pas conseillé de s'adresser aux inconnu. Mais il faut reconnaitre que tu as été très dure, désormais mesure un peu tes propos. Mais j'apprécie !
- Angels : merci monsieur... ainsi pour ne pas paraitre encore moins courtois, je vais songer à rentrer car il commence à se faire tard.
- Monsieur le directeur : non aucun problème, mais demain passe à mon bureau, je crois qu'il faut bien approfondir cette rencontre.
- Angels : sans faute monsieur, si vous voulez bien m'excuser... et il s'en alla.
Le regardant s'éloigner, le directeur d'Angels avait comme l'impression que cette rencontre n'était que le début.
Le lendemain, comme l'avait demandé le directeur, Angels est passé au bureau. Apres avoir toqué et reçu la permission d'avancer ces pas, au sein du bureau, il entra.
- Angels : bonjour monsieur le directeur, je fais présence devant vous parce que vous me laviez demande hier si vous vous en rappelez.
- Monsieur le directeur : ne t'inquiète pas mon garçon ; je ne suis pas du genre à fixer des rendez-vous et a les oublier ensuite. Sinon comment vas-tu ?
- Angels : bien monsieur, merci. Si ça ne vous dérange pas, à cause de l'insuffisance de notre durée de recréation, pouvons-nous aller directement à ceux pourquoi vous m'avez convoqué ?
- Monsieur le directeur : tout en le disant ironiquement ; ici c'est moi le directeur donc ne t'en fait pas tu regagneras ta salle quand on aura terminé. Donc bien avant de parler de ceux pourquoi je tai convoque, parle-moi un peu de toi, avec ta manière d'agir, te comporter, on a l'impression que tu te mets une carapace, pourquoi ? Et ou était tu avant ta venue ici ?
- Angels : croyez-moi monsieur le directeur il n'y a rien d'intéressant à dire sur ma vie vous savez... je vivais dans la ville de ripas avec mes parents et je suis ici chez mon oncle pour terminer mes études.
- Monsieur le directeur : beaucoup renfermé aussi, mais ce n'est pas grave. Que fait ton oncle dis-moi ?
- Mon oncle est un grand fleuriste du pays... mais monsieur le directeur je ne crois pas que vous m'avez appelé pour m'interroger sur ma vie, n'est-ce pas ?
- Monsieur le directeur : j'adore ta franchise, c'est très bien. Bon comme tu insistes, je t'ai demandé de venir car j'ai une proposition pour toi
- Angels : une proposition ? laquelle ?
- Monsieur le directeur : doucement mon garçon doucement. Sans te connaitre, hier après notre petite rencontre, j'ai fait des recherche dans ton dossier, et j'ai remarqué que tu as un brillant parcours scolaire, c'est formidable ça.
- Angels : merci monsieur le directeur, mais je ne vois toujours ou vous voulez en venir !
- Monsieur le directeur : ma proposition est la suivante ; chaque année, mon institut participe à un concours dénommé culture Genius. Ça fait maintenant 5 ans qu'on y participe et depuis de cela 2 ans successifs, notre institut n'a encore connu de victoire.
- Angels : si je ne me précipite pas sur vos propos, vous voulez en claire que cette année ce soit moi qui fasse voir un jour victorieux à votre école ?
- Monsieur le directeur : effectivement ! mais ne t'affole pas, c'est juste une proposition et tu as le choix. Cependant réfléchis y avant de donner une quelconque réponse, je t'en donne même le temps nécessaire. Tu es jeune et brillant, donc il faudra que tu fasses valoir cette prérogative aux yeux de tous.
- Angels : décidément la vie me mettra toujours face à des épreuves. En disant cela il pensait à sa mère, car à ce moment précis, il se remémore tous les petits conseils que lui donnait sa maman chérie. Il reprit ensuite ; s'il s'agissait uniquement de moi monsieur le directeur je l'aurais refusé, mais ma vie se présente aujourd'hui comme un défis pour moi, je dois rendre fier mes parents pour que leur âmes continuent de reposer en paix.
- Monsieur le directeur : j'ignorai que tu avais perdu tes parents
- Angels : ce n'est pas important monsieur, concernant votre proposition, je vais d'abord aviser mon oncle voir ce qu'il en pense.
- Monsieur le directeur : pas de soucis, tu as tout le temps qu'il te faut
- Angels : si vous me le permettez monsieur le directeur, je vais y aller, je crois qu'il sera bientôt l'heure
- Monsieur le directeur : merci d'avoir donné de temps ; une chose ; lorsque tu décideras d'accepter cette proposition, sache que mon institut marchera selon tes pas.
La cloche venait de sonner ; la pause était terminée. Ainsi tout le monde rejoignit sa classe. Apres les cours en marche pour la maison, seul comme à ses habitudes, Angels fut interpellé par quelqu'un qui semblait le poursuivre. Cette personne n'était autre que son cousin Mohamed.
- Mohamed : mais dis donc Angels tu ne perds pas ton temps à l'école toi ; je te cherche depuis.
- Angels : oui moms tu sais que le professeur a donné assez d'exercices ; donc il est préférable de vite rentrer pour vite les traiter.
- Mohamed : moms ? c'est quoi ce nouveau surnom encore Angels (en se moquant)
- Angels : (se joignant a la moquerie) c'est mon inspiration tu ne peux pas comprendre
- Mohamed : moms ; c'est pas mal. T'aurais été ma copine, je t'aurais fait une bise.
- Angels : parce que tu as une copine-toi ?
- Mohamed : mais quelle question cousin ? bien sûr que oui que j'en ai, et ne t'inquiète pas j'en trouverai une de très belle pour toi (en le taquinant)
- Angels : non merci, les filles ; ce n'est pas trop mon truc
- Mohamed : oh non ne me dis pas que tu es de l'autre cote du mur (tout en faisant l'air étonné)
- Angels : mais arrête de crier, tu t'alarme pourquoi ? c'est quoi être de l'autre cote du mur ?
- Mohamed : ça veut dire que tes un fanatique de l'autre genre sexuelle, vu que tu n'aimes pas les filles
- Angels : ça se voit tes souffrant, laisse-moi accélérer mes pas je dois vite rentrer (tout en se précipitant)
- Mohamed : mais attend moi (il se met à son niveau), dis pourquoi le directeur tas convoque dans son bureau ?
- Angels : c'est une autre histoire ça, je dois d'abord en parler à mon oncle.

Mon moment de gloire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant