Chapitre 4

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Méora

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Je commençais à reprendre connaissance, essayant d'ouvrir mes yeux qu'une lumière blanche aveuglait afin de trouver l'origine d'un bip sonore qui m'agaçait. Après un effort considérable, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une machine enregistrant les battements de mon cœur, et compris que j'avais été soignée puis laissée dans un lit, mais pas celui d'un hôpital.  En regardant autour de moi je ne vis rien mis à part des murs blancs et une porte entrouverte d'où provenaient des voix. Je les entendais résonner clairement depuis ma chambre.

Ok... Je crois que deux hommes approchent. Qu'est-ce que je fais? Est-ce qu'eux aussi veulent me vendre? Non, ils n'auraient pas pris le risque de me secourir?

Mais est-ce que c'était réellement pour me sauver? Ils arrivent!

Je dois me cacher! Sous le lit!

- Et donc j'ai dû trouver un cadavre. Heureusement pour moi, une femme du même âge environ venait d'être déposée à la morgue. La ressemblance n'était pas énorme mais le temps pressait et puis de toute façon Lorenzo a lancé une grenade là où il a déposé le corps pour le recouvrir de grabuge.

Mais de quoi parlent-ils bon sang? Punaise ils se rapprochent!

- Je vois, beau travail. En parlant de ça, je dois allait voir ma patiente. Capo (le chef) m'a interdit de la quitter des yeux et ça fait déjà 5 minutes que je suis parti prendre un café.

- Je t'accompagne! Je veux jeter un œil à celle à cause de qui tout le monde a dû faire des heures sup' hier soir.

Lorsqu'ils rentrent dans la pièce, mon cœur tambourinait à mes oreilles. Seuls des idiots ne verraient pas une femme cachée sous un lit. Je suis si stupide!

- Peut-on réellement faire des heures sup' avec ce genre de... profession? Il avait dit le dernier mot avec une voix absente. Putain! Où est-elle passée?

- Je vais t'aider avec un peu de chance, elle s'est perdue dans el subterráneo. Viens!

Les deux sots se ruèrent hors de la pièce. Alors je suis dans un souterrain, hein?  Et je suis arrivée hier soir a priori.

Je m'extirpais tant bien que mal de sous le lit et constatai que j'étais habillée avec un caleçon et un t-shirt trois fois trop large pour moi. Pitié, faites que la personne qui m'ai changée soit vraiment médecin.

Après m'être assurée qu'il n'y avait personne dans le couloir, je me suis précipitée du côté où le soi-disant médecin et le nécrophile sont arrivés. Je me retrouvais face à un ascenseur et des escaliers. Les escaliers! J'aurais moins de chances de croiser quelqu'un.





Aaaaah j'en peux plus! J'ai l'impression d'avoir monté pendant 20 minutes les mêmes marches encore et encore jusqu'à ce que j'atteindre cette porte! Le seul problème c'est que j'entends du bruit derrière qui ne cesse jamais!

Mierda! Je n'ai qu'à courir le plus vite possible jusqu'à une sortie. Mais... et s'ils ont des armes? C'est la seule voie si je viens vraiment de remonter d'un souterrain, pas vrai?

Des pas me parviennent depuis les escaliers. Ok, je fonce!

J'ouvris la porte d'un seul coup et me retrouvai devant un salon rempli d'hommes. La plupart étaient en train de jouer aux cartes, tandis que d'autres étaient affalés sur des canapés ou bien de train de nettoyer des armes. L'odeur de cigarettes était affreusement puissante ce qui me fit tousser. Trop tard de toute façon, dès que j'ai ouvert la porte ils se sont concentrés sur moi. Leurs regards à l'affût du moindre mouvement comme des chiens de chasse bien dressés.

Without YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant