-Chapitre 17-

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Point de vue Josh

Je crois que j'ai rarement aussi mal dormit de ma vie entière. Notre dispute avec Mary me trotte dans la tête. Merde, qu'est-ce qu'elle me fait chier! Et pourtant, vous savez combien de temps ça fait ? Trois semaines ! Passe à autre chose, mec !

Pour qui elle se prend, sérieusement ? Je peux faire ce que je veux, j'ai plus huit ans !!

Je grogne et me lève pour aller manger un petit déjeuner, mais surtout pour essayer de me calmer.

Quand je la croise qui se lève pendant que je part pour mon entraînement, j'essaye d'ignorer sa légère et mignonne chemise de nuit, et me contente d'échanger un regard noir avec elle.

Et bah putain, si on m'avait dit que la colocation se passerait comme ça, j'aurais rigolé.

Une fois arrivé sur le terrain, nous nous échauffons et on commence l'entraînement. Je joue particulièrement bien, mais c'est surtout que je fais passer ma rage à travers le ballon. Et mes adversaires.

L'entraîneur siffle notre attention tandis qu'un joueur se fait transporter sur un brancard à l'aide de l'équipe de soin.

— L'entraînement est finit pour aujourd'hui ! Revenez demain et plus tôt, je vous rappelle que le match est dans deux semaines !

— Il a quoi ? me demande Ethan en désignant le joueur blessé.

— Aucune idée.

Je vais donc dans les vestiaires me doucher, me changer puis je repart en direction de l'appartement.

Quand je rentre, je pose mes affaires, et je me dirige vers ma chambre pour me reposer.

Mais quand je passe devant la chambre de Mary, la porte est légèrement entre-ouverte et j'entends des sanglots, puis des voix. Il me semble qu'elle est au téléphone.

Je m'arrête derrière sa porte sans un bruit pour écouter.

— Lucie... Non ! Je suis pas... je suis pas...

Elle sanglote.

— Je le déteste je t'ai dis... Comment ça..?

Un silence s'ensuit. Je retiens ma respiration.

— Quoi ? Tu veux que je le dise à voix haute..? Mais pourquoi ? Ah tu veux pas me croire ??

De nouveaux sanglots.

— Oui ! Non surtout pas !! Fait pas ça !! Bon ok, j'avoue je suis amoureuse de lui...

Attend... quoi ?!

Elle pleure encore plus.

— J'en peux plus.... Non mais il me déteste de toute façon...

Non, absolument pas. Si elle savait comment je l'aimais aussi.

Elle reprend d'une voix plus faible et douloureuse.

— J'en peux plus Lucie, j'en peux plus... Je veux juste que ça s'arrête.

Mon cœur se serre.

Il y a un nouveau silence.

— Oui... Bisous, à lundi...

Je l'entends soupirer. Avant que je n'ai eu le temps de réagir, encore bouleversé par ses paroles, la porte s'ouvre.

Mary a eu le temps de s'habiller, mais tant elle a pleuré, tout son mascara est parti. La surprise est présente sur son visage, et c'est seulement là que je je vois qu'elle a l'air épuisée. Tellement, qu'elle n'a pas le courage de se mettre en colère contre moi pour avoir écouter derrière sa porte.

En me regardant dans les yeux, ses larmes coulent silencieusement.

—Josh... t'es là depuis combien de temps ?

— Assez longtemps pour savoir que tu m'aimes.

Elle rougit immédiatement. Je m'approche d'elle et glisse mes bras autour de sa taille. Elle me laisse faire et enroule ses bras autour de mon cou, nous rapprochons nos visages.

Je sens que nos cœurs battent fort en même temps.

— Moi aussi je t'aime.

Elle frissonne et approche sa bouche de la mienne.

— Et si, dis-je tout bas, on arrêtait de se détester, et qu'on s'aimait, qu'on sortait ensemble, officiellement ?

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. J'ai des papillons dans le ventre. Ma langue caresse ses lèvres et elle entre ouvre sa bouche, pour laisser nos deux langues danser ensemble avec amour et passion.

Je l'aime.

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Et voilà le chapitre 17 !
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Love you,
Lou

Mon colocataire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant