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Ton point de vue

Voir les sept hommes partir après que George soit revenu les chercher à la maison m'a brisé le cœur.

Après les avoir eu si proches, après avoir été entourés de si près par leurs parfums fruités, après avoir passé du temps ensemble à rire et à sourire, des âmes que je pourrais enfin connaître après les avoir désirés toute ma vie, voir tout cela disparaître de la maison, c'est un sentiment terrible.

Me retrouver seule une fois de plus, j'avais oublié de prendre ça en compte, à quel point ça me ferait mal de les voir partir.

Le sourire courageux que j'affichais en leur disant au revoir a disparu dès que la limousine est partie et maintenant je me sens vide, un poids lourd sur mon cœur auquel je vais devoir me réhabituer jusqu'à notre prochaine rencontre.

Est-ce que ça va faire mal comme ça chaque fois que nous nous séparons ? Est-ce que je finirai par l'accepter comme une réaction naturelle, une douleur nécessaire pour excuser la montée de tant de joie ? Peut-être, mais je souffrirai autant qu'il le faudra s'il faut me permettre de les revoir.

Ce n'est tout simplement pas agréable de sentir mon cœur imploser de l'intérieur, le désir qui ne peut être appliqué se retourne contre moi comme si c'était de ma faute.

Je prends mon téléphone après m'être assise dans le salon et je l'allume, regarde le flux d'appels manqués et de messages apparaître les uns après les autres, maman, maman, maman, maman, papa - Ça va ? Je viens de rentrer, je m'inquiète, je t'aime citrouille - maman, maman, maman, maman, ça continue, je ne prends même pas la peine de lire ses messages sauf ceux de papa, il a toujours été plus doux.

Ça ne sert à rien de lire ce qu'elle a écrit quand je peux déjà l'entendre rien qu'en fermant les yeux. Que fais-tu ? Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? As-tu une idée de l'humiliation que je traverse en ce moment à cause de toi ? C'est toi qui m'as fait ça, tu n'as pas pu supporter les blind dates pendant au moins un jour ?

Inutile de dire que si je devais l'appeler dans mon état actuel, je craquerais. Mes compagnons me manquent, je ne peux pas laisser la colère se mêler à cette émotion et gâcher la merveilleuse journée que j'ai passée avec eux.

J'évite mes parents pour l'instant et j'appelle plutôt Solar car je lui avais promis de lui raconter comment ça s'est passé avec mes compagnons et j'ai l'intention de tenir parole, je sais qu'elle ne pourra pas dormir autrement.

Sa voix m'aiderait aussi à tolérer un peu plus ma solitude retrouvée, j'ai besoin d'un peu de familiarité et de réconfort, qu'elle puisse me donner.

La ligne sonne quelques fois avant que j'entende le son d'elle qui accepte l'appel, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, une bagarre commence alors que le téléphone passe d'une main à l'autre avec des voix étouffées jusqu'à ce qu'il tombe sur le tapis avec un boum, ils m'ont lâché ? Ils m'ont jeté par terre ? Merde, je peux sentir l'amour.

"Je vais avoir une ecchymose sur ce coup-là, de quel côté est tombé le téléphone ? J'ai besoin de savoir pour bien jouer le rôle." Je demande, incertaine de qui va me répondre mais une claque et un rire diabolique atteint mes oreilles avant que la voix de Hwasa ne parle.

"Tu vas avoir un bleu sur le cul ma fille, tout comme Larry." Elle dit avant de rire à nouveau lorsque Solar gémit.

"Arrête de m'appeler Larry ! Je te l'ai dit mille fois, ce n'est pas un diminutif de Solar, c'est un nom d'homme, je ne vais pas me faire surnommer Larry."

"Dis ce que tu veux Larry, je m'en fous, maintenant arrête de te plaindre comme un bébé et laisse-moi parler à Dolcelia, elle n'a pas appelé et reçu une ecchymose sur les fesses seulement pour entendre que tu détestes mon surnom pour toi."

Aspirante De Toi | OT7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant