Aspirante De Toi | OT7

4

Ton point de vue

"Appelle juste ma mère et dis-lui que je suis malade, je suis penchée sur les toilettes et je vomis toutes mes tripes, je ne peux pas rencontrer ses gars, je meurs", je plaide Solar alors que je roule de côté et sous la couverture pour empêcher le soleil levant de briller dans mes yeux après avoir ouvert les rideaux.

Je ne suis pas prête.

"Elle ne me croirait pas, Y/N, nous savons toutes les deux que tu es résistante à tous les types de bactéries qui existent sur cette planète, je ne pense pas que tu aies été malade une seule fois en trente ans, je te connais, tu vas devoir accepter ton sort et rencontrer ces vingt hommes aujourd'hui et hé, dis-toi qu'au moins tu reçois d'eux du café gratuit, tout ne peut pas être mauvais."

Je souffle en retirant la couverture de mon visage pour la regarder. "Ouais, parce qu'une overdose de caféine en vaut vraiment la peine, regarde-moi avoir des palpitations cardiaques et puis vraiment tomber malade pour la première fois depuis trente ans, je finirai à l'hôpital avant que tu ne le saches."

"Au moins, ça t'empêcherait d'avoir des blind dates pendant un moment."

Je m'assieds et sors rapidement du lit pour trouver la machine à café, il doit y en avoir une ici, non ?

Solar se moque de mon comportement de chasseresse et secoue la tête avant de me lancer une tenue après avoir fouillé dans mes bagages pendant les dix dernières minutes.

"Arrête d'être un bébé et porte ça, plus vite tu traverses aujourd'hui, plus tôt c'est fini, ça ne sert à rien de repousser. Maintenant, dans une heure, tu prends le petit déjeuner avec... Arjo avant d'aller prendre un goûter après le petit déjeuner avec Enrique, puis-" Je lève la main pour l'arrêter, les yeux perçants dans les siens pour montrer à quel point j'ai de l'aversion pour aujourd'hui.

"Non, donne juste la liste au chauffeur et laisse-moi souffrir en silence. Je ne veux pas détester ces gars avant même de les rencontrer, ce n'est pas de leur faute."

Elle hausse les épaules. "Bien, mais tu dois encore partir dans vingt minutes pour atteindre ta première destination donc si j'étais toi... je me dépêcherais."

Bon sang !

"Je te déteste !" Je m'exclamai avant de courir vers la salle de bain, son rire me suivant alors qu'elle rangeait tout dans les bagages.

"Je sais, c'est terrible, je courrai vers Hwasa en pleurant quand nous serons de retour à la maison."

Je soupire et la regarde une dernière fois avant de refermer la porte derrière moi. Aujourd'hui va être terrible.

⚡︎⚡︎

Et j'avais raison.

Terrible n'est pas un mot assez grand pour décrire à quel point je suis mécontente du cours des événements.

Pourquoi les hommes riches sont-ils si clichés ? Pourquoi parlent-ils tous d'argent comme s'ils l'avaient fait pousser sur des sols de pierre dure en les aspergeant méticuleusement d'eau à la même heure précise chaque jour pendant dix ans ?

Ils parlent comme s'ils étaient arrivés là où ils sont avec leur travail acharné seulement alors qu'en réalité, la plupart d'entre eux ne doivent leur position actuelle que grâce à leurs parents qui tirent sur les ficelles pour les faire commencer au sommet.

Prenez-moi par exemple, je suis consciente que je dois beaucoup de mon succès à mon entourage. Quand les gens ont commencé à entendre que le bijou en or lançait sa propre marque, qu'ont-ils fait ? Ils ont investi, ils ont acheté mes vêtements et se sont fait passer le mot.