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Chapitre 18

Je me suis réveillée et j'ai tenter d'observer dans l'obscurité. Le réveil est du mauvais côté du lit. Je suis chez Lisa. Un autre coup d'œil au réveil m'as indiqué qu'il était juste un peu plus de trois heures. Qu'est-ce qui m'as réveillé au milieu de la nuit ? Lisa m'as appelée?

Je me sentais bien réveillée maintenant et je savais que je ne pourrais pas me rendormir avant d'avoir vérifier l'état de Lisa. En soupirant, j'ai jeté les couvertures et je suis allée jusqu'à la porte, puis je l'ai ouverte et j'ai jeté un œil à travers le couloir.

Une nuance de lumière sortait de la porte de la chambre que j'avais laissée légèrement ouverte.

Ne prenant pas le temps de m'habiller, j'ai traversé le couloir et j'ai écouté.

Les ressorts du lit grinçaient. Lisa a éternué et s'est mouchée.

J'ai hésité. Quand j'ai jeté un coup d'œil, j'ai réalisé que je n'étais pas complètement habillée. Avec une main déjà levée pour ouvrir la porte, j'ai tiré sur mon T-shirt avec l'autre main.

Arrêtes ces enfanteries. Elle est malade. Et elle ne te dévisageras pas, même si elle en avait la force. Ce flirt constant n'est que son type d'humour.

Secouant la tête, j'ai ouvert la porte plus loin et j'ai jeté un coup d'œil à l'intérieur. "Lisa ?" J'ai chuchoté. "Tout va bien ?"

"Je me sens pas bien...", a-t-elle dit, sa voix était grasse et enfantine. À la lumière de la lampe sur la table de chevet, la sueur s'est éclaircie sur son front. Ses joues étaient rouges.

Merde. Je pensais que les médicaments et un peu de sommeil aideraient. Quoi que ce soit, elle avait l'air pire qu'il y a quelques heures auparavant. Même si je me disait que c'était juste un rhume et que Lisa irait bien, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter.

Je suis entrée dans la chambre et j'ai fermé la porte pour dissuader Lego de se précipiter et de déranger le repos de Lisa. Quelques mouchoirs froissés étaient éparpillés autour du lit, et en me rendant vers elle, je les ai ramassés et je les ai jetés sur le tas de mouchoirs déjà à la poubelle.

Pendant quelques instants, je me suis tenue debout en regardant Lisa. Je n'avais pas pris soin d'une personne malade depuis des années et jamais de quelqu'un qui était fondamentalement encore une étrangère. Ça fait bizarre d'être dans la chambre de Lisa au milieu de la nuit.

Oh, allez. Elle a déjà vu ta chambre. Aussi, je me suis souvenue que Lisa m'avait mise au lit après que j'avais trop bu. Je me suis donnée une poussée mentale et je me suis penchée sur le bord du lit, laissant une distance respectable entre elle et moi.

Lisa m'a regardé avec des yeux tombants.

Hésitante, j'ai levé la main et je l'ai posée sur le front de Lisa, puis j'ai touché sa joue. La chaleur émanante de la peau de Lisa m'a inquiétée. "Seigneur, Lisa, tu brûles ! Tu as un thermomètre?"

"Hmm ?" elle reniflait et me regarda à travers ses yeux larmoyants.

"Un thermomètre", demandais-je à nouveau. "Tu en as un ?"

Elle a soufflé du nez. "Oui", marmonna-t-elle par derrière le tissu.

Si elle n'avait pas été aussi malade, cela aurait été amusant.

"Bien. Où est-il ?" J'ai demandé.

"Hmm ?"

"Le thermomètre, où est-il ?"

Lisa a cligné des yeux comme si elle avait besoin de temps pour traiter ma question.

"Salle de bain", a-t-elle dit après quelques secondes.