Chapitre 1: Le début de la fin

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-Enfin! m'exclamai-je en me tournant vers Laurie. Plus d'école pendant deux mois!Yé!
Ma meilleure amie et moi marchions le long de la route qui menait vers notre quartier, moi avec mon sac à dos et mes sacs pleins a craqué et Laurie, qui trimbalait son sac pratiquement vide. Nous habitions presque en face l'une de l'autre, si on ne comptait pas la rue qui nous séparait ainsi que la maison de mon voisin d'en face. Nous trainions ensemble depuis la troisième année du primaire, un an après que j'ai déménager pour venir m'installer ici, a Mont-Joli, un trou perdu situé entre la Gaspésie et le Bas St.-Laurent. J'avais changer d'école pour Norjoli cette année là, qui se trouvait a à peine 30 secondes de chez moi(et j'exagère a peine!).En gros, j'étais nouvelle et puis on s'est trouver et on c'est pas lâcher depuis.Dommage que que Nath, notre meilleure amie, soit déménager a la fin de l'année scolaire passée.
-Pis, c'est quoi tu vas faire de ton été? demandai-je a Lau'.
Elle hésita a peine avant de me répondre.
-Sûrement pas grand chose comme je te disais.
-C'est drôle, je fais pareil!m'exclamai-je sarcastiquement.
Elle allait probablement faire un voyage je ne sais ou encore. Je la trouvais tellement chanceuse de faire des voyages comme ça. En gros je ne suis jamais sortit du pays même si j'ai fait souvent fait des allers retours pour Longueuil ou quelques fois près d'Ottawa. Mon amie soupira.
-Quel genre de "pas grand chose" tu vas faire toi? demanda-t-elle.
-Je suis presque sûre qu'on va faire au moins une fois du camping,déclarai-je. Au moins une fois par été nous allions faire du camping et j'aimais vraiment ça,a part le fait qu'il y a vraiment beaucoup de moustique et que si tu fait pas attention près du lac, tu peux te retrouver avec une sangsue sur le pied. Croyez en mon expérience, c'est dégoûtant. A part ça, et aller a la plage a Saint-Luce, mes parents n'avait pas prévu autre chose.
-L'été s'annonce longue,ajoutai-je en soupirant.
Nous arrivâmes a l'intersection entre Jacques-Cartier et Lavoie et nous nous empressâmes de traverser le boulevard Jacques-Cartier en courant. Nous marchâmes en silence quelques instants avant de nous retrouvées devant un entré du champ(si on peux appelé ça comme ça ) en arrière de ma maison et celles de mes voisins de côté .Alors que Laurie allait continuer, je l'arrêtais en l'interpellant.
-Hé, Lau'!Je crois que je vais passer par le champ pour rentrer(Je lui montrai mes sacs). J'en ai ma claque de les portés. On se texte, ok?
Ma best me sourie.
-O.k, bein bye!
-Waza*!
Tandis que je m'engageais sur le chemin de terre, je n'aurai jamais pensée qu'à partir de ce moment,ma vie prendrait une tournure aussi innatendue. Si j'avais su...
L'herbe haute craquait sous me pas alors que je me dirigeait lentement en direction de ma cour arrière. Lorsque je passais devant la première roulotte abandonné-ils semblaient là depuis un bon moment- un bruit sourd retentit. Je me retournais dans un sursaut me demandant ce qui pouvait faire tout ce boucan. Je sursautais lorsqu'un autre bruit retentit, provenant de l'intérieur. Je pressais le pas et arrivait dans ma cour.
-Enfin!
Je déposais tout mon bordel au sol, soulagée. Mais j'eu a peine le temps de faire un pas que quelqu'un m'empoignait par derrière.
-Qu'est ce que...
Je n'avais même pas fini ma phrase que, déjà, et me prochetai dans les airs. J'atterrie deux mètres plus loin, frappant durement le sol. J'étais complètement sonnée. Une silhouette floue apparue soudainement dans mon champ de vision.
-Je te tiens! entendis-je quelqu'un grogné d'une voix rauque.
Ma vue s'éclaircie et je pus enfin apercevoir mon agresseur. Tout de noir vêtu, le crâne rasé et son air hautain faisait peur a voir. J'eus tout juste le temps de roulé sur le côté que, déjà, il me sautais dessus. Je me relevai précipitamment et voulu fuir, seulement, sa main agrippa mon pied et je tombai de nouveau. Il tenta de me hisser vers lui et je hurlai. Sans qu'il ne s'y attende, je lui balançais le plus gros coup de pied de ma vie et j'atteignis ma cible en plein visage. Il me lâcha dans un hurlement de douleur et je me remis a courir, abandonnant mes sacs dans la cour. Ma fuite fut cependant de courte duré. Une autre paire de main m'attrapa par la taille et me retourna vers lui. Le visage que je vit alors me remplis de frisson. Ses cheveux blancs laiteux tomba en mèche lisse sur son visage. Ses yeux de braise plongèrent dans les miens tandis qu'il me chuchotai a l'oreille:
-Tu ne m'échappera pas petite fille.
Je me débattus contre lui, en vain.
-Lâche moi espèce de taré, lui crachai-je au nez.
Mon agresseur ricana et c'est alors que je les aperçus. Les runes parsemai son cou, ses bras, disparaissant sous son t-shirts et seulement quelques parcelles de sa peau en était vierge. Toutes de formes symboliques, j'aurai quand même les reconnaître entre milles:les runes des chasseurs d'ombres. Sauf que les Nephilims* n'existais pas.
-C'est pas possible...
Le chasseur d'ombres rit de plus belle devant mon air pantoi. Des chasseurs d'ombres,des personnages fictifs de romans issus de l'imaginaire. Et pourtant, leurs runes semblait si réelle , leurs armes aiguisés avec soin... et comme tout chasseurs d'ombres, ils étaient vêtus de noir."Pour la chasse" me souvins-je alors.
-Non mais sérieux, vous êtes quoi? Des fanatiques? hurlai-je, paniquée.
Mon agresseur partit d'un grand rire. Il m'attrapa soudainement les cheveux et les tira en arrière, m'arrachant un gémissement. Son regard se fit meurtrier lorsqu'il déclara:
-Retiens bien une chose: n'insulte JAMAIS un Nephilim.
Je me débattis une fois de plus et le frappai de toute mes forces contre son torse tout en le griffant, mais il ne bougeait pas d'un poil, n'obtenant comme seule résultat de détruire la manche de sa veste. Dans un acte complètement stupide et désespérée, je balançai ma tête vers l'avant et frappai le crâne de mon adversaire en un bruit sourd.
-Espèce de vermine!siffla-t-il.
Beaucoup trop rapide qu'il étais, je ne pus rien faire lorsqu'il me projeta sur le sol à une vitesse hallucinante et j'en restai sonnée.Etourdie je ne pus contrer le coup qu'il me porta a la poitrine. J'en perdis le souffle quelques secondes et la douleur afflua d'un coup et j'hurlai de douleur. Je l'entendis alors clamé tout près:
-Tu vas payer très chère se que tu m'as fait petite. C'était ma veste préférer, ajouta-t-il en montrant la manche que j'avais complètement détruite de mes doigts.
S'ensuivit un rire affreux a glacée le sang et je fus de nouveau projeté dans les airs. Le Nephilim avait du mettre toute sa puissance dans son mouvement car j'allais m'écraser quelques secondes plus tard contre une vieille roulotte bleu, mon dos frappant durement le métal avant d'atterrir face contre terre. Sous le coup de la douleur, je haletai. Mon crâne semblait voulait exploser et je pouvais a peine bouger un peu sans ressentir un éclair de douleur me traverser. Des larmes apparurent dans le coin de mes yeux, coulant sur mon visage, témoignant de la souffrance insoutenable qui m'habitait. J'essuyai péniblement mon visage de mes mains et c'est alors que je les remarquais tachés de sang. "C'est pas bon ça, vraiment pas bon"pensai-je vaguement. Lorsque je levais la tête, ma vision devint si flou que je distinguait a peine le contour des silhouettes qui s'avançait vers moi.
-Tu es a moi! déclara une voix furieuse que je reconnu comme celle appartenant au jeune homme aux cheveux blancs.
Malgré la peur qui m'habitait, je lâchais faiblement :
-Cause toujours, pauvre con.
Alors que je voyait les chasseurs s'avancer vers moi, je me dis"Ca y est, c'est la fin". Je fermais alors les yeux et attendis. C'est alors que des bruits de lutte retentirent dans l'air. J'ouvrais difficilement les paupières, mais tout était aussi flou que la dernière fois. Des ombres se mouvait dans mon champ de vison, tel un courant d'air. Elles semblaient flottés dans les airs, comme suspendu dans le temps. Soudain épuisée, à bout de force, je fermais de nouveau les paupières, tandis que les grognement et les hurlements des chasseurs qui se battaient. Des épées s'entrechoquaient , des corps roulait au sol, le bruit horrible de la peau qui se déchiraient et puis... plus rien. Le silence si fit dans la clairière. À présent, je distinguais a peine les voix lointaines qui s'approchaient de moi. Dans un gémissement de désespoir, je me recroquevillai sur moi-même, espérant que tout finirait bientôt. Quand un main se posa sur mon front, je ne pus que sursauter, l'épuisement m'empêchant de réagir. Les voix parlaient a présent entre eux et je ne pus distinguer que quelques mots.
-En danger...
-Blessée...besoin de soin...
-Impossible...à l'Institut...interdit...
-Pas le choix...
-Pourquoi elle..?
Et puis cette phrase:
-Il y a quelque chose de spéciale chez cette gamine mais je ne sais pas e que c'est. Tout ce que je sais, c'est qu'elle n'est pas humaine.
Les voix continuèrent, mais cette fois, je ne les entendis pas. J'eus la soudaine impression de flottée puis le noir m'engloutit et je sombrais dans l'inconscience.
* * *
Je fulminait. Cette fille m'avait échappée. Encore une fois. Je grognai de fureur. Ma petite sœur et sa bande ne pouvais s'empêcher de contre carrée mes plans.
-Je ne mourrai pas. Pas cette fois, fulminai-je.
Je regardais furieusement mes deux acolytes, Maxwell et Blacktorn.
-Comment avez vous pu faillir a votre mission? leur crachai-je au visage. Bande d'incapables.
Blacktorn s'avança a mes pieds et s'agenouilla devant moi et s'excusa.
-Désoler, maître, mais nous...
-Assez! ordonnai-je en me levant. Puisque vous n'avez pas réussi cette mission, nous devrons passez au plan B...
Mes acolytes rigolèrent et nous nous regardâmes d'un même regard.
La guerre ne faisait que continuer.
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Alors qu'en pensez vous? prêt a savoir la suite? Avez vous réussi a deviner qui parlait dans le dernier paragraphe?Je vous donne la réponse: Sébastien.
*waza:ma façon de dire bye
*Nephilim:pour ceux qu'il ne le savent pas, c'est un synonyme de chasseur d'ombres.
Voilà a très bientôt j'espère!

La cité des ténèbres:une autre finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant