Chapitre 2

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𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫𝐞

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Ce chapitre contient une scène a caractère sexuelle, pour publique avertit. Même si cela est mit dans la description de l'histoire.

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𝐏𝐎𝐕 𝐄𝐱𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫

Le voyage fut long, autant pour les soldats, que l'enfant et Asariël. Durant le trajet la démone avait trébuché de nombreuses fois sur des branches, cailloux et même sur rien ce qui valait un sourire en coin de la part du seigneur Appolyon. Elle tenait malgré la douleur et la faiblesse qui augmentait à chaque pas qu'elle faisait. Ce fut après plus d'une demi-heure de marche et a une journée du royaume, qu'Asariël s'effondras au sol de fatigue, son corps aillant choisit l'inconscience plutôt que la mort. Appolyon s'était arrêter regardant la jeune femme étendue au sol, son front perlant de sueur. Il ordonna à un de ses soldats de prendre le relais pour la garde du petit, et donna l'ordre a un autre à terre de lui amener l'inerte. Ceci fait, il la prit contre lui avant de reprendre la route pour rentrer le plus vite possible, tandis que sa monture ronchonnait de se poids supplémentaire.

Après plusieurs péripéties, ils arrivèrent enfin à destination. Les soldats furent libérés de leurs fonctions tandis que le petit fut emmener dans la cuisiner avec une servante afin de le nourrir et lui attribuer une chambre. Appolyon fit envoyer un guérisseur dans sa chambre pour qu'il vérifie l'état de la jeune femme après l'avoir porter comme un vieux sac de patate sur son épaule et jeter comme un vulgaire chiffon sur son lit. Après auscultation de la patiente, le guérisseur confia quelques indications et plantes au démon afin de remettre la demoiselle sur pieds. Son corps meurtrit et nu gisait comme une poupée vulgairement jeté dans le coin d'un placard. Appolyon en profita pour se rafraichir et se changer avant de s'installer dans un fauteuil près du feu de cheminée, fixant pendant un long moment la démone inconsciente sur son lit. Il réfléchissait au sort qu'il allait lui réserver et plusieurs idées lui vint en tête ; la prendre comme servante personnelle, comme une vulgaire catin et même comme souffre-douleur durant ses sauts d'humeur. Il mourrait d'envie de la gouter, de la maltraiter, de la voir ramper à ses pieds et surtout avant toutes choses briser ce caractère peu désirer qu'elle possédait afin d'en faire une proie de qualité. Il voulait qu'elle le craigne, qu'elle lui obéisse au doigt et à l'œil, sinon son corps et son mental en payerait le prix.

𝐏𝐎𝐕 𝐀𝐬𝐚𝐫𝐢𝐞̈𝐥

Plusieurs jours s'étaient écouler et Asariël demeurait dans l'inconscience. Tout de fois après six jours passer, la jeune femme montra des signes de vie, son visage aillant reprit des couleurs. De temps à autre son visage exprimait des signes probables de souffrance, jusqu'au moment où elle ouvrit les yeux en grimassent, son dos la rappelant à l'ordre, Asariël se redressa en poussant un cri de douleur tâtant du bout des doigts les endroits meurtrit. Elle soupira d'amertume tout en jetant un regard autour d'elle, analysant l'endroit où celle-ci logeait toujours nue. Une voix s'éleva à ses côtés ce qui la fit sursauter avant de regarder le propriétaire de celle-ci.

« - Tu en fais du bruit pour une qui vivait dans le silence depuis quasiment une semaine. Je te préférais inconsciente. »

Il marqua une pause tout en se redressant avant de la regarder, tandis qu'elle cachait sa poitrine en le fusillant du regard.

« - Oh je vois madame n'est point d'humeur. Nous allons changer ça. La pestilence sent meilleure que toi, nous devons remédier à cela. »

Il ne perdit pas de temps pour se lever et l'attraper par-dessus son épaule afin de rejoindre la salle de d'eau. Une fois dans celle-ci il la jeta dans le bain, déjà rempli d'eau à température ambiante sans attendre le moindre avis ou accord. Elle lâcha un cri de surprise avant de relever la tête vers lui en fronçant les sourcils, ouvrant la bouche, et déglutit pour faire disparaître l'aspect pâteux de sa bouche.

« - Sortez d'ici. Tout de suite. Vous n'avez pas le droit. »

Rapidement Appolyon feignit une mine surprise, alors qu'il s'attendait déjà à cela, mais il la rappela rapidement à l'ordre en se mettant à genoux au bord du therme et en appuyant avec sa main sur la brulure de la jeune femme lui arrachant une plainte en se cambrant pour se défaire de se toucher sadique.

𝐏𝐎𝐕 𝐀𝐩𝐩𝐨𝐥𝐲𝐨𝐧

Cette petite sotte ne comprenait-elle donc pas ? Elle était à lui, elle était marquée, et n'avait donc plus aucun droit ni aucun avis ou objection à émettre. Elle était la fourmi et lui était la botte, sa vie était entre ses mains, s'il décidait d'y mettre fin, elle n'avait d'autre choix que d'attendre son sort sans objection. Il se redressa donc lentement la surplombant de tout sa hauteur avant de se déshabiller, pièce par pièce et de la rejoindre dans l'eau où il se contenta de se mettre à l'opposé et de fermer les yeux. Ses bras poser sur le rebord des thermes, il guettait la moindre plainte de sa part, mais seuls les battements de cœurs de la jeune femme parvenaient à ses oreilles. Finalement Appolyon décida de rouvrit les yeux et la regarda, contemplant ses formes à travers l'eau avant de relever ceux-ci vers son visage baisser tandis que ses prunelles fixaient le liquide qui ondulait au moindre mouvement. Elle n'avait pas relevé les yeux depuis qu'il avait touché sa marque.

« - Comprends-tu enfin la réalité des choses ? Où vais-je devoir recommencer à te rappeler à l'ordre encore longtemps ? Tu es à moi, tu dois cela a ton père sinon j'aurais donné peu chère de ta peau et celle de ton petit frère. »

Il attendit la moindre réaction de sa part, voulant encore la dominer de toute sa puissance. L'unique réaction d'Asariël fut de verser une larme qui résonna l'hors de l'impact avec l'eau, le visage restant impassible. Lentement elle releva la tête, juste avant de plonger son regard droit dans le sien un sourire narquois aux coins des lèvres.

« - Tuez-moi. Car je n'arrêterais pas de me battre et si vous venez à vous en prendre à mon frère, je me vengerais. Quitte à y laisser ma peau. Je vous tuerais, je vous en fais la promesse. »

Appolyon s'approcha rapidement d'elle, venant l'attraper par la gorge, son regard lançant des éclairs. Il afficha le même sourire que son interlocutrice avant de rapprocher ses lèvres de son oreille, lui susurrant quelques mots malsains.

« - Attention ma jolie, je finirais peut-être par coudre ses magnifiques lèvres...»

𝕷'𝖆𝖎𝖌𝖑𝖊 𝖓𝖔𝖎𝖗 - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant