chapitre deux

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Après avoir finis mon exposé, je m'écroule sur mon lit étant fatiguée. Je prends mon téléphone, il est 20h55. Je décide de sortir de ma chambre pour manger un morceau. En sortant, je passe devant la chambre de John qui était entre ouverte. J'entre doucement et le vois allonger sur le ventre, dans son lit entrain de lire un livre.

« Ta tante t'as laissé une assiette dans le frigo. »
Me dit John toujours en lisant son livre.

Comment il m'a vu ?

« Euh ok, merci. »

Je le regarde longtemps lire son livre puis pars. Je me dirige vers la cuisine quand j'entendis la voix de ma tante. Elle semblait pleurer. Je colle mon oreille contre ma porte et l'entend parler au téléphone.

« Tu ne peux pas faire ça ! Ce ne sont que des enfant. »
Chuchote ma tante.

De quoi parle t-elle ?

« La cuisine est en bas. »

Je me retourne en sursautant et vois John, posait contre le mur, les bras croisé.

« Putain tu m'as fais peur ! »
Lui chuchotai-je.

« Qu'est-ce que tu fais ? »

« Rien, je...je te le dis plu tard. »

Il soupire et descend dans la cuisine. Je décide de le suivre.

« Dis, tu te souviens de la dernière chose que tu as vu avant qu'on...arrive ici ? »
Lui demandai-je, hésitante.

« Euh la seule chose dont je souvienne c'est les cris de Steve et les coups de feux des policiers. »

Je baisse les yeux.
« Tu penses que Steve vas bien ? Je veux dire, Ash l'as touchée avec son pistolet alors... »

« Je pense qu'ils vont tous bien. Même si je croise les doigts pour que Peter se soit prit une balle entre les deux yeux. »

Nous nous mettons à rire doucement. Mon rire lui avait manqué, il m'avait manqué aussi.

« Je donnerai tout pour voir Dalia et Théo coincé dans la même maison. J'espère que Peter les a mit ensemble. »
Dis-je en riant.

« Oh ce serait hilarant. »

Nous repartons en fou rire jusqu'à ce que la sonnette de la porte nous interrompe.

« T'attend quelqu'un ? »
Demandai-je à John.

« Ah parce que maintenant j'ai des amis ? »
Dit-il ironiquement.

Il me sourit avant de s'approcher de la porte.

« Attend ! »

Il se tourne vers moi confus.
« Relax Allison. »

Ma tante arrive en passant une main dans ses cheveux.
« C'est pour moi. Montez dans vos chambres les enfants. »

J'échange un regard avec John puis nous montons ensemble pour rejoindre sa chambre à lui.
« Maintenant tu peux me dire ce que tu faisais devant la chambre de Liz ? »

Je me tourne vers lui en levant les sourcils.
« Sérieusement ? »

« Je pense que c'est le bon moment. »
Me dit-il en pointant la porte du doigt.

Je soupire et m'assois dans son lit. Il se mit devant moi, les mains dans les poches en attendant une réponse ou une explication.

« Elle parlait au téléphone. »

« Allison ! »

« Laisse moi m'expliquer ! »

Il souffle et s'assoit sur la chaise qui allait avec son bureau.
« Je suis tout ouïe. »

Un léger rire m'échappe en voyant mon ami sérieux.
« Je l'ai entendue dire à la personne qu'elle ne pouvait pas faire ça car ce ne sont que des enfants. »

Il me regarde puis fait un geste de la tête.
« Et donc ? »

Je laisse mes mains tomber sur mes cuisses et soupire.
« Tu ne trouves pas ça bizarre ? »

« Si mais ça ne veut rien dire. Nous n'avons pas le contexte. »

« Le contexte ? John, le contexte il est sous nos yeux. »
Dis-je en faisant allusion aux "invités" de Liz.

« Ok admettons que ta théorie soit vrai... »

« Elle est vraie. »

Il soupire.
« Ok et ? Je veux dire, que veux-tu qu'on fasse. »

« Peut-être que Liz parlait de nous ! On est peut-être dans la merde au moment on où parle, et même peut-être qu'on est dans la merde parce que ces enfoires sont chez nous ! »

A peine ma phrase fut finis, un homme plutôt costaud fit son apparition dans la chambre de John. Nous le regardons surpris.

« Vous deux, vous venez avec moi »
Nous dit-il.

« Ouais c'est ça dans vos rêves King Kong. »
Lui dit John.

John sort un sachet de ce qu'il semblait être de la cocaïne. Il l'explose sur le visage du costauds qui s'en pris dans les yeux.

« Putain depuis quand t'as cette merde ?! »

« Longue histoire. Mais j'espère que ça nous a servit parce que c'était mon dernier. »

Nous quittons la chambre, laissant l'homme se frotter les yeux et crier comme une petite fille. En arrivant dans le salon, je trouve ma tante assise avec un autre homme. Celui-ci devait avoir 18ans, il est brun aux cheveux longs attachés en queue de cheval, grand, avec un masque rouge sur sa bouche qui nous empêche de voir son visage. Tout ce que je peux dire c'est que il a l'air d'être incroyablement beau. Mais il tenait un pistolet braqué sur Liz.

« Les enfants partaient ! »
Nous crit-elle.

« Elle se fout de notre gueule celle-là. C'est un peu à cause de toi tout ça. »
Lui dit John.

Le jeune homme pointe son flingue sur John.

« Je ne savais pas que y'en avait deux. »
Crit-il pour que l'autre connard l'entende.

« Ouais c'est le fils de Louis. Et la petite conne c'est la fille de Marc. »
Lui dit l'homme en descendant les marches toujours en frottant ses yeux.

Nous étions maintenant entourés par eux, nous n'avons qu'une seule chose à faire.

A. Se rendre
B. Se battre
C. Les tuer

« On va prendre la A.»
Dis-je.

« Quoi ? »
Me dit le beau garçon aux cheveux longs qui semblait confus.

« On veut bien venir avec vous. »
Leur dis-je.

« Qu'est-ce que tu racontes !? »
S'impose John.

Je lui fais des gros yeux pour qu'il la ferme. Il soupire puis le garçon aux cheveux longs dépose son arme dans sa poche. Il me prend le bras violemment, laissant John avec l'autre costaud. Nous entrons dans une voiture noir, grande, magnifique. Il me pousse à l'arrière et claque la portière.

« Ils ne viennent pas avec nous ? »
Demandai-je.

« Non, on a une surprise pour ton copain. »
Me répond t-il en souriant a travers son masque.

Ils me fusillent du regard à travers le rétroviseur puis démarre la voiture à toute vitesse.

Will we ever learn ? : Tome 2 [ABANDONNÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant