OS 1/SNK : RivaHisu (Bonus)

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Livaï brossait la robe d'un cheval quand il fut rejoint par Historia qui lui ramena son déjeuner.
- Tu ne veux pas faire une pause ? Je t'ai emmené à mangé...
- Je termine et j'arrives, merci, lui dit il en tournant la tête vers elle en lui adressant un sourire.

Cela faisait un mois qu'ils étaient ensemble et cinq mois qu'Historia et Ymir vivaient avec Livaï et ses enfants. Tout se passait bien. En dehors des visites inopinées des miliciens un peu partout dans les maisons.

Le nouveau gouvernement militaire mené par les pro-Jäger ne lâchait pas l'affaire et continuait à rechercher Historia et Ymir. Livaï ne comprenait pas cet acharnement. Que voulait il à Historia maintenant qu'ils avaient pris le pouvoir ? A moins qu'ils en avaient après Ymir.

Ils devaient se douter des origines de la petite et comptait se servir d'elle pour légitimer leur accession au pouvoir. Historia, représentait l'ancien régime. Ymir, le renouveau pour eux. L'enfant d'Eren Jäger, le libérateur.

Si la mère pouvait être éliminée, la fille, elle, était précieuse à leurs yeux. Livaï était perdu dans ses pensées, lorsqu'il senti une petite main se posé sur son épaule.
- Livaï... laisse ça cinq minutes. Il ne s'envolera pas. Va te laver les mains et viens manger un morceau.

Il lui sourit avant de poser la brosse, et de se tourner vers elle.
- Tu as raison. Je m'arrête.

Elle alla s'assoir sur une botte de foin, étala un torchon, et vida le petit panier qu'elle avait préparé avec attention pour Livaï. Lorsqu'il revint, tout était près et n'attendait plus que lui.
- Que font les enfants ? Demanda t'il en s'asseyant lui aussi sur la botte de foin.
- Milie fait la sieste, quant a Raphaël et Ymir, ils jouent ensemble dans le salon.

Livaï sourit en prenant le bol contenant le plat qu'elle avait préparé. Elle avait toujours beaucoup d'appréhension avant qu'il mange, de peur qu'il n'aime pas. Mais Livaï n'était pas quelqu'un de difficile sur la nourriture.

Enfant, il avait connu la faim. Il n'était donc pas du genre à se plaindre. Sauf en ce qui concernait le thé, où il se montrait exigent.
- Arrête de faire cette tête, lui dit il, c'est très bon. Tu doutes trop de toi, je te l'ai déjà dit.

Elle lâcha un soupire de soulagement. Elle vivait sur un petit nuage depuis peu, et se montrait un peu tête en l'air de temps à autre. Mais elle s'appliquait à ne jamais commettre d'impair avec la nourriture. Cependant si Livaï était un cordon bleu lorsqu'il passait derrière les fourneaux, elle ne pouvait pas en dire autant. Elle se débrouillait tout au plus. Elle estimait être plus douée pour le ménage.

Durant sa vie au palais, elle n'avait d'ailleurs pas souvent eut l'occasion de cuisiner. Aussi, lorsqu'elle le faisait ici, elle le faisait avec beaucoup de plaisir et d'amour même si elle n'était pas une experte dans cet art de la table.

Cependant, il y avait bien une chose qui était sure :  son ancienne vie ne lui manquait absolument pas.

Elle n'avait jamais voulu être reine. Elle n'avait accepté, uniquement qu'à cause de Livaï, ce fameux jour où il l'avait secoué comme un prunier pour lui faire prendre conscience qu'elle ne pouvait plus se cacher et devait faire face à ses responsabilités.

Aujourd'hui, elle le remerciait pour ça, car grâce à lui, elle avait pu aller de l'avant et évoluer. Il avait été, a y regardé de plus près, à chaque fois le moteur d'un événement important dans sa vie.

Il était venu la sauvé de son père. Certes cela avait été un travail d'équipe mais il en était l'un des principaux acteurs. Ensuite, il lui avait fait prendre conscience de son devoir. Après ça, il l'avait soutenu et même aidé dans son projet d'orphelinat que tous jugeait inutile. S'était grâce à lui qu'elle avait pu le mener à bien. Et aujourd'hui encore, c'est sur lui qu'elle s'appuyait.

Mon recueil d'OS diversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant