Chapitre 1

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Madison

Stupide lycée de merde. Ils savent coller les élèves mais pour régler les histoires de harcèlement, y'a plus personne bizarrement.
C'était la dernière journée de cours et le CPE n'avait pas trouvé d'autres idées que de me coller toute la journée avec l'autre abruti de Timmy Sanger, un brun supposé athlétique avec un playmobil en guise de cervelle.
Le voilà, d'ailleurs, entrain d'essayer de lancer des bouts de papier dans la poubelle. Sacrément ridicule, je vous dis pas.
Brusquement, le CPE surgit du couloir en marmonnant que notre "journée de colle" était (enfin !) terminée.

- Enfin! C'est pas trop tôt ! hurla
Timmy en s'étirant

Je soupirai. Quel crétin.

- Si tu pouvais éviter de me rendre sourde, j'apprécierais, lâchais-je avec un sourire faux.

Il marmonna une insulte et commença à ranger ses affaires.
Il passa devant moi et sortit de la salle pour rejoindre le hall. Je me levais à mon tour et sortit de la pièce -non sans me taper une chaise dans le pied.

Timmy m'attendait devant la porte vitrée.

- Casse toi.
- J'aimerais qu'on parle d'abord, dit il en attrapant mon bras.

J'ai horreur des contacts physiques. Et il le savait.

- LÂCHE MOI ! hurlais- je en me débattant.
- Bonté divine! Mais t'es complètement tarée!

Je me mordis la langue pour me retenir d'exploser de rire.
Je me repris et le frappa dans le tibia pour pouvoir me libérer de sa prise.
Il recula rapidement, en frottant sa jambe.

- Mais c'est quoi ton problème ?

- C'est toi mon problème, espèce de lâche, grognais-je

Je sentais ma haine monter de plus en plus en moi.

- Moi, lâche ? T'as dû mal voir.

- Dit le mec qui a préféré me quitter plutôt que d'assumer qu'on sortait ensemble ? Et aussi le mec qui a caché sa beuh dans mon casier? T'es vraiment qu'un gros connard, Timmy Sanger.

Il me regardait méchamment, le regard froid.
Avant de plus m'énerver, je tournais les talons et tentais d'ouvrir la porte. En vain.

- Tu sais pas ouvrir une porte, Brooker?

- Si, mais là.... ( je regardais autour de moi, toutes les lumières étaient éteintes) Je crois bien qu'on est enfermés.

Hate your LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant