Chapitre 10 - L'expulsion de Pansy Parkinson

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Drago et Harry s'étaient en quelques sortes réconciliés. Mais il y avait encore du chemin à faire pour qu'ils deviennent amis si ils le voulaient. Tout le monde avait appris ce qui s'était passé pour Ginny. Sa fausse couche à cause de Pansy Parkinson. Tout le monde la détestait maintenant. Même quelques Serpentard. Le lendemain, Harry et les autres professeurs décidèrent d'aller voir McGonagall pour parler du sort de Pansy Parkinson. Ils parlaient en même temps. McGonagall ne savait même pas où donner de la tête.
-STOP, cria McGonagall
Tout le monde se tut.
-Je comprends très bien ce qui s'est passé ! Je sais aussi ce qu'a fait Pansy Parkinson ! Mais malheureusement, je ne peux pas décider toute seule de son sort qui est entre mes mains certes, mais aussi celui du ministère, dit McGonagall
-C'est inadmissible qu'elle soit encore dans cette école après tout ce qu'elle a fait ! S'énerva Harry
-Elle mérite bien la mort celle-là, dit Ron
-J'espère réellement qu'elle aura une très très sévère punition après ce qu'elle a fait à Ginny, dit Harry
-Elle sera jugé par le Ministère de la magie en fin de semaine, annonça McGonagall
-Je ne l'a veux plus dans mes cours, dirent tous les professeurs sauf Harry
-Harry ? Demanda McGonagall
-J'aimerais avoir une semaine de repos, s'il vous plaît, dit Harry
-Bien sûr, je vous l'accorde et Ginny Weasley devra être présente en fin de semaine pour le jugement, dit McGonagall
-Mais elle n'est pas apte là ! Elle est à l'infirmerie et déraille complètement, lança Harry
-Elle n'a pas le choix. Après ce sera fini
-Ok
-Et elle reprendra les cours qu'après les vacances d'avril.
-D'accord, dit Harry
Tout le monde sortit. Harry retourna voir Ginny à l'infirmerie. Pomfresh avait prévenu Harry que Ginny pouvait retourner dans son dortoir.
-Elle est trop fragile pour reprendre les cours, dit Pomfresh
-McGonagall l'a arrêté jusqu'aux vacances
-Tant mieux
-Ginny devrait rentrer chez elle, proposa Harry, elle sera mieux chez elle qu'ici à rien faire
-Oui, je suis d'accord et il faudrait aussi prévenir ses parents
-Je vais le faire, dit Harry, Merci Pomfresh
Harry emmena Ginny dans son propre dortoir pour être tranquille. Il l'a posa sur le lit. A son tour, il écrivit une lettre à Molly et Arthur pour leur expliquer ce qu'il s'était passé et qu'elle devrait rentrer. Harry alla à la volière.  Plus tard, il retourna dans son dortoir et se coucha à côté d'elle.
-Je suis désolé Harry, dit Ginny d'une voix faible
-Ne dis pas ça. Ce n'est pas de ta faute, dit Harry en la réconfortant
-Si ! Ça se trouve que si je n'aurais rien dit en cours, elle ne m'aurait pas agressé, dit Ginny les larmes aux yeux, je n'arrive pas à m'y faire. J'aimerais vraiment que ce soit un rêve
-Même si tu n'aurais rien dit, elle l'aurait fait quand même
-Elle mérite la prison celle-là, dit Ginny les larmes aux yeux avec colère
-Samedi matin, il y a un jugement contre Pansy et tu dois être là, dit Harry
-Samedi ?
-Oui et tu reprendras les cours qu'après les vacances. Pendant ce temps-là, tu seras chez tes parents. Je serais là cette semaine et la semaine prochaine je reprends.
-Merci, mais tu n'es pas obligé de rester avec moi
-Ginny ! J'ai envie de rester avec toi parce que tout ce qui se passe me concerne aussi et je t'aime, alors non, je resterais avec toi que tu le veuille ou non, dit Harry
-Je t'aime, dit Ginny
Un hululement s'entendit du salon. Un hibou était là, assis sur une table. Il était passé par la fenêtre qui était ouverte. Harry se leva et sortit de la chambre. C'était la réponse des parents de Ginny. Il ouvrit la lettre et lut.
"Harry et Ginny,
Je l'ai appris au ministère. Oui, même là-bas ils en parlent. Molly et moi sommes très tristes pour vous et aussi en colère contre ce qu'a fait Pansy Parkinson. Nous viendrons vous chercher.
Mes amitiés,
Arthur"
Harry retourna dans la chambre.
-On rentre chez toi ce soir
-Ok, dit Ginny
Le soir arriva et Molly et Arthur attendaient Harry et Ginny à Pré-aux-lard. Ils avaient pris la cape d'invisibilité pour ne pas être vu en sortant de Poudlard. Arrivés à Pré-aux-lard, Harry enleva la cape. Les parents de Ginny les vit et se joignirent à eux. Ainsi, ils transplanèrent tous les quatre au Terrier. Le samedi matin arriva bien vite. C'était le jour du jugement contre Pansy. Cela avait été vite. Harry alla au Ministère de la Magie avec Ginny. Harry y assistait aussi.
-Mlle Ginevra Molly Weasley, ici-présente, née le 11 août 1981 a été agressé le 10 Mars par Pansy Parkinson, née le 13 avril 1980, annonça le Ministre
Harry regarda férocement Pansy.
-Mlle Parkinson, avez-vous agressé Mlle Ginevra Molly Weasley dans les couloirs de Poudlard ? Demanda le Ministre
-Bien sûr, répondit Pansy avec un sourire
-Je vais la massacrer elle ! S'énerva intérieurement Harry
-Étiez-vous ensorcelé ? Demanda le Ministre
-Non, je l'ai fait parce que j'avais envie de me venger
-Vous en êtes consciente que vous pouvez avoir une lourde punition vous concernant, dit le Ministre
-Oui, je le sais
-Une loi dîtes Poudlard est "Agresser un camarade à Poudlard mérite renvoi de l'école et peine de prison de 7 ans"
-Oui, mais c'est elle qui m'a cherché. Elle faisait que de m'humilier devant les professeurs quand j'étais en cours avec...Elle, lança Pansy, elle mérite une punition aussi
-Ah, parce que humilier quelqu'un mérite renvoi ou peine de prison ? Demanda un membre du Magenmagot
-Enfermez-moi si vous voulez, ça m'est égal ! Elle a eu ce qu'elle méritait, lança Pansy avec sourire.
-Tu t'entends parler là ? S'énerva Harry
Tout le monde se tourna vers lui.
-Qu'est-ce que tu fais là toi ? Demanda Pansy
-Tu me demandes ce que je fais là ? Tu connais sûrement la réponse, non ?
-Non, et puis quoi ? A 17 ans ! Avoir un enfant ! N'importe quoi ! Dit Pansy
Harry bouillonnait de rage.
-Personnellement, je plains celui qui l'avait mise enceinte
-Il se trouve que c'est moi !
-TOI ? TOI ? Cria Pansy
-OUI, MOI OUI ! Cria Harry à son tour
-STOP, cria le Ministre
Ginny restait là, silencieuse, à rien dire. Elle n'osait rien faire. Elle n'écoutait presque pas, tellement ça l'écœurait de voir Pansy Parkinson.
-Mlle Ginevra Molly Weasley, affirmez-vous que Mlle Pansy Parkinson vous a fait du mal ?
-Oui, répondit-elle faiblement
Il y eut un silence.
-Pour ceux qui sont pour un renvoi et une peine de prison de 7 ans ? Demanda le juge
Tout le monde leva la main sauf ceux qui étaient du côté de Pansy.
-Pour ceux qui sont pour l'abandon de ces charges ? Demanda le juge
Rares sont ceux qui levèrent la main.
-Renvoi ! Peine de prison adjugé, annonça le Ministre
-Génial, pensa Harry
Tout le monde sortit. Harry et Ginny rentrèrent au Terrier. En arrivant Molly et Arthur leur posèrent pleins de questions.
-Alors ? Demanda Arthur
-Pansy Parkinson est renvoyé de Poudlard. 7 ans de prison, dit Harry
-D'accord
-Une très bonne chose, dit Arthur
-Je vais me coucher, coupa Ginny
Elle monta et alla dans la salle de bain.
-Elle n'est pas du tout en forme, remarqua Arthur
-Arthur, elle n'est pas prête de s'en remettre je crois ! Elle sera marquée à vie, dit Molly
-J'ai peur qu'elle fasse une bêtise, dit Harry
-On la surveillera ne t'en fais pas. Et si il se passe quelque chose on te préviendra directement, dit Molly
-Merci
Harry monta dans la chambre, mais il vit personne. Il chercha Ginny partout. Tout à coup, il entendit une voix. Sa voix. Elle provenait de la salle de bain.
-Pourquoi moi ? Pourquoi moi ? Pourquoi moi ? Pourquoiii ? Demandait Ginny tremblante
Harry ouvrit la porte. Il vit Ginny assise les pieds en croix, près de la baignoire. Elle n'avait même pas entendu la porte s'ouvrir.
-J'en ai marre de souffrir, dit Ginny, j'en ai marre, marre, marre
-Ginny ? Ginny ? Ça va ?
-Marre, marre, marre, dit Ginny, personne ne comprend ma douleur ! Personne !
Harry s'approcha de Ginny et l'a pris dans ses bras.
-Je te comprends moi, dit Harry
Ginny sursauta.
-Ne t'inquiète pas, c'est moi, dit Harry
Ginny tremblait.
-Chut, je suis là, dit Harry, je suis là
-Je n'y arrive pas Harry. Je n'y arrive pas, dit Ginny en pleure, je n'arrive pas à m'en remettre
-Parles-en moi, dit Harry, je suis là. Tu sais, moi non plus, je ne m'en remettrais peut-être pas. Après tout, ce bébé était de moi
Ginny fondit en larmes sur Harry.
-Chuuut, réconforta Harry, chuuut. Pleure, ça fait du bien
Ginny pleurait. Harry sentit des larmes couler sur ses joues.

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