Run To Survive

Chapitre 7

Je sortis de la salle de bain, entièrement habillée, Louis était aller chercher du bois. Je sortis et me dirigea vers la cabane à bois un peu plus loin. Il en revenait déjà, plusieurs bûches sur l'épaule.

Moi : Je peux t'aider ?

Louis : Oui bien sur ! me sourit il.

Il me donna une buche et nous nous dirigeâmes vers la petit maison. C'était plutôt une cabane qu'une maison d'ailleurs. Je l'analysa de l'extérieur pour la première fois. Le toit était en chaume et elle était vraiment basse. Quelque chose m'interpellait dans tout ça quand même :

Moi : Mais tu vis ici toute l'année ? demandais je

Louis : Oui, me répondit il, mes parents m'ont mit à la porte à mes 18 ans car je ne voulais pas travailler au lycée.

Moi : On est un peu pareil enfin de compte, rejeté par notre famille, dis je d'un ton ironique.

Louis : En quelque sorte oui, me répondit il toujours souriant. Bon je vais aller préparer le repas de ce soir.

Moi : Attend je viens t'aider !

Je le suivit dans la cuisine et nous commençâmes a préparer le dîner. Tout en coupant les oignons je réfléchissait. Il allait bientôt falloir que je parte. Je devais fuir le plus loin d'ici pour être sur que les trois drogués ne me retrouvent pas et que je puisse enfin vivre une vie normale.

Pendant le repas nous parlions de tout et de rien et une idée me monta au cerveau. Je lui demanda :

Moi : Est ce que tu captes la télé ici ?

Louis : Oui bien sur il faut juste réinstaller l'antenne sattellite.

Moi : Génial ! Ça te dis une petite soirée télé ce soir ?

Louis : Pourquoi pas, ça me changera des perpétuelles soirées solitaires. Nous rigolions ensemble.

Je commençais vraiment à bien l'aimer... Je me demandais si il faisait tout ça juste par pitié ou s'il était dans le même cas que moi... Peut importe je m'étais dit pas de sentiment. Nous débarassions la table une fois le repas terminé et j'insistais pour faire la vaisselle. Il finit par céder voyant que je ne lâcherais pas l'affaire. Je me mis au travail tandis que lui, essuyait la vaisselle. Alors qu'il devait ranger une assiette dans le placard au dessus de ma tête, il passa le bras par dessus moi et je me baissa pour ne pas le gêner. Son bras était un peu trop cours et il mit son autre main sur le bas de mon dos pour s'appuyer. Je sursauta de surprise.

Louis : oh désolé je voulais pas te faire peur je voulais juste...

Moi : Non t'inquiète pas j'ai juste été surprise, je le coupa.

Il me sourit, encore ce sourire a tomber par terre, je détourna le regarde et rougit. Je me répétais dans ma tête : Grace, pas de sentiment, tu vas certainement mourir, pas de sentiment.

Nous finissâmes en vitesse la vaisselle pour commencer la soirée télé. Je m'étais assise sur le canapé les genoux sous moi et attendait que Louis revienne d'installer l'antenne. Il ne mit pas longtemps mais quand il rentra il avait l'air congelé. Je pris la couverture qui était sur mon lit et attendit qu'il soit assit pour la déplier sur nos jambes. Je m'enroulais dedans de sorte que juste mes yeux en ressortent. Cela fit rigoler Louis qui me dit :

Louis : Un peu froid ?

Moi : Légèrement !

On rigola ensemble et il m'attrapa par le coup de façon que j'ai la tête sur ses genoux. Je le vis sourire du coin de l'œil. Pas de sentiments, pas de sentiments, pas de sentiments. Le film commença sur ces paroles. On avait mis Hunger Games (ok je m'étais battu pour le regarder mais j'avais gagné) Louis me prévint :

Louis : Dans 10 minutes je dormirais !

Moi : Tant mieux, je pourrais t'attacher dehors à un tronc d'arbre.

Louis : Mais t'es une psychopathe !!

Moi : Je sais, je sais... lui dis je avec un regard pervers.

Le film commença et Louis ne pu s'empêcher de me taquiner :

Louis : Jennifer Lawrence remonte un peu le niveau.

Moi : Ah ouais ? T'as vu un peu les muscles de Liam Hermsworth ?

Louis : Ok t'as gagné, j'arrête de faire des réflections.

Je souris intérieurement, dix minutes plus tard, ce n'était pas lui qui dormait, mais moi. J'étais tombée de fatigue. Il me recouvrit de la couverture pour que je n'est pas froid et posa sa main sur ma jambe comme accoudoir. Je somnolais a présent lorsqu'on entendit quelqu'un taper violemment a la porte. Je tressaillis de panique.

Moi : Les drogués, c'est le drogués, ils sont venus me tuer, je suis désolé Louis, j'aurais pas du rester ici, je vais certainement t'apporter des ennuis.

Louis : Calme-toi, calme-toi et va te cacher dans le cagibi labas, je vais aller ouvrir.

Je courus et ouvris la porte, je m'engouffra dans le noir et referma la porte derrière moi, jetais terrorisée. J'entendis Louis ouvrir la porte, un coup de feu, puis plus rien.