Chapitre 19

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Mélanie se réveilla sur un lit au milieu d'une pièce vide. Personne à l'horizon. La dernière chose dont elle se souvient c'est d'être entrée chez Samuel. Elle regarde par la fenêtre pour s'assurer d'être dans la même pièce qu'au départ. Elle reconnaît bien la rue qui lui avait tant fait peur la vielle. Oui la vielle parce que c'est la matin et que Mélanie ne sait pas combien de temps elle a dormi, elle espère simplement moins d'un jour.

Si Melanie parviens à s'enfuir, arrivera-t-elle à retrouver son chemin ? Elle se tente. Elle avance doucement vers la porte, craignant que quelqu'un surgisse de derrière. Elle s'accroupi et regarde à travers la serrure. Un homme passe le balai dans le couloir. Sûrement le concierge.

Elle appuie délicatement sur la poignée et à son plus grand soulagement, la porte s'ouvre sous la légère pression.
L'homme la dévisage à peine quand elle sort de l'immeuble. Elle jette un coup d'œil en arrière, il reprend ses occupations.

Maintenant que c'est la journée, Mélanie y voit plus clair et elle entend les bruits de la foule dans le centre ville. Elle se dirige donc à l'ouïe jusqu'à l'arrêt de bus. Elle compte rentrer à la villa, ses amis ont sûrement abandonné leurs recherches.

Que peut-elle leurs dire ? Elle ressent le besoin de protéger Samuel malgré sa méchanceté envers elle. Elle ne peut pas dire à ses amis ce qu'il s'est passé, pourquoi ne pas leur dire qu'elle a dormi à la rue ? Elle fera cela.

Le bus qui revient de la maison arrive de l'autre côté de la route. Il n'y a presque personne à bord, il est plus tôt qu'il n'y paraît. Seule un fille de dos descend du bus. Mélanie la reconnaît entre milles avec ses cheveux blonds vénitiens...
Marine.

MélanieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant