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  Ses yeux, d'une profondeur envoûtante, descendent vers mes lèvres, remontent vers mes yeux et se posent finalement sur mes yeux.

  Il me regarde un court instant, avant que mes lèvres, sans que je ne puissent les contrôler, viennent se poser sur celles de l'homme qui se trouve devant moi.

  Il répond à mon baiser en mettant ses mains sur mes hanches, pendant que les miennes venait se plaquer contre le mur auquel il était adossé. Il se retourna pour que je me retrouve de nouveau contre le mur, mais me débattant, je réussis à l'oppressé entre le mur et mon corps déstabilisé par les mains de cet homme se baladant sur moi. Ses mains effleurent mon dos, mon cou, puis elles redescendent vers mes hanches, puis vers mes fesses, où il s'arrête pour les tenir fermement. Ce qui me destabilisa rapidement, ce qui lui permit de me replaquer contre le mur.

  C'est alors que j'entends un "Clic", je ne prête pas attention à ce bruit futile, jusqu'au moment où je le perçois une deuxième fois, accompagné d'un gloussement. C'est alors que j'ai compris, on nous avait pris en photo.

  Je repousse alors par réflexe Léo, qui bascula légèrement en arrière. Je lis sur son visage qu'il est étonné par ma réaction. Je ne réussis pas à le lui expliquer, car cela voulait insinuer que j'avais honte de l'embrasser, alors que non, mais il pouvait sûrement y penser.

  Je ne parvient donc qu'à m'enfuir, évitant la situation et la discussion. Je ne dis au revoir à personne et décide de rentrer chez moi à pied, même si j'en ai pour une bonne heure de chez Julie à mon domicile.

  Le lendemain matin...

  Je me réveille avec un mal de crâne. Il est tellement intense, j'ai l'impression que l'on me donne des coups de massue à l'intérieur de ma tête. Je descends tranquillement les escaliers quand, sans ne savoir ce qui se passe, me retrouve à terre, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Je relève la tête, c'est mon beau-père qui venait juste de me gifler: " Tu peux m'expliquer?

- Je...je ne sais pas de quoi tu parles!"

  Il me redonne une gilfle:" Arrête de me prendre pour un con. me dit-il en me tendant son téléphone sous le nez.

- Je peux tout t'expliquer.

- Mais j'ai très bien compris, tu n'es qu'une pédale, mais y'avait pas besoin d'une photo pour le savoir.

- Nan je..."

  Les mots ne sortent plus, j'ai le souffle coupé par le coup de pied infligé dans mes côtes. Puis le second et le troisième. Les pleurs de ma petite sœur, se trouvant dans la pièce depuis le début, viennent me donner du courage, et me permettent de sortir quelques mots :" Tu lui fait peur!

- J'en ai rien a foutre PD."

  Il me redonne un coup qui me coupa net la respiration. Il m'ordonne de monter dans ma chambre et il me fait comprendre que j'ai l'interdiction de sortir et de revoir cette "salope".
 

  Je monte dans ma chambre et ferme la porte à double tours derrière moi. Je me laisse glisser jusqu'au sol, essayant d'inspirer de l'air, mais les larmes qui me montent aux yeux n'arrange rien. Elles me font suffoquer. Cela me donna des hauts de cœur, je me dirige en vitesse jusqu'aux toilettes, où je régurgite, ce qui pouvait se trouver dans mon corps, n'ayant rien avaler, à part de l'alcool, depuis hier soir.

  C'est a ce moment que l'idée m'est venu, je prépare quelques affaires, mets tout ça dans un sac à dos, prends mon portable et m'enfuis par ma fenêtre. Je devais parler à Léo, j'avais besoin de lui parler. En regardant sur Snapchat, je vois qu'il se trouve dans un café pas loin, je le dirige donc jusqu'à celui-ci.

  Je me trouve enfin en face de la façade. Je le cherche des yeux à travers les fenêtres pour le trouver avant de rentrer. Il était là, mais il n'était pas seul. Il était avec un gars, quelqu'un que je connaissait très bien. Je les vois rigoler ensemble, enfin j'arrivais à les voir il y a quelques secondes, avant que mes yeux ne se remplissent une seconde fois aujourd'hui de larmes chaudes, qui descendent lentement de mes yeux à ma bouche, elles étaient salées mais tellement amer.

  Je rebrousse chemin pour, comme à mon habitude, déambuler dans la ville. A force de marcher, j'avais l'impression d'avoir mis mes traces de pas sur chaque m² de cette ville. Tout cela me ramène devant chez Coralie, mon ex-copine, et par tout hasard, elle sort de chez elle au même moment :"Ho euh salut Mathys.

- Salut...

- Tu vas bien?

- Oui...

- Je te connais, j'ai été deux fois avec toi. Allez monte, mon shopping peut attendre."

  J'hésite quelques instants, puis revois l'image de Léo avec Thomas, qui est également un de mes ex. Je monte les escaliers de l'appartement. Coralie m'invite à m'asseoir, j'accepte l'invitation et m'affale dans le divan. Elle sort deux verres et les remplit de Coca. Mon ex vient se poser à mes côtés, boit une petite gorgé, dont je fais de même, puis me demande :" Qu'est-ce-que tu as?

- Ho tu sais, ce n'est pas si important. Je marchais dans la ville et je suis tomber devant chez toi.

- Comme par hasard.

- Oui, et tu sortais au même moment.

- Mais bien sûr. Dis-moi, dit-elle en s'asseyant à califourchon sur moi. tu ne serais pas venu pour une raison bien précise.

- Quoi, je...non, il y a un malentendu...

- Peut-être, mais bon, maintenant que tu es là."

  Elle se met à genoux par-terre, devant moi, et commence à défaire le bouton de mon pantalon :" Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée Caro.

- Tu ne disait pas ça avant."

  Elle baisse mon pantalon et entraîne mon caleçon en même temps :" Ho, elle a un peu grandit depuis l'année dernière.

- Merci, je suppose."

  Elle prit ma verge et commence à faire des va-et-viens de haut en bas. Mon sexe commence à durcir au fur et à mesure qu'elle continue son geste. Avant que mon entre-jambe ne soit au maximum, elle commence à lécher légèrement le gland, ce qui me fait rougir instantanément, et me laisse pousser un gémissement. Cet endroit est tellement sensible, c'est à la fois impressionnant et terrifiant. Tout en ayant le haut de mon sexe dans sa bouche, elle continue de me masturber pour faire monter le sperm. Ça me fait tellement d'effet, je sens qu'il monte vite. Au bout de quelques minutes, je la préviens, elle enlève sa bouche, et je crache mon jus sur mon torse. Un liquide chaud mi-blanc, mi-transparent remplit mon nombril et dégouline le long de ma verge à moitié ramolli.

  Mais Coralie ne lui laissa pas longtemps de repos, elle enfile un préservatif sur mon entre-jambe, enlève sa culotte, qui semblait finalement être un string, mais garde sa jupe. Elle s'assoit comme tout à l'heure, à califourchon sur moi. Sauf que cette fois ci, je la pénétre à son rythme, vu qu'elle faisait elle-même les va et viens sur moi.

" BZZZ, BZZZ"

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 21, 2022 ⏰

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