Il aurait tant à dire à ce sujet.. Mais j'ai souhaité vous présenter les points saillants. Le but est de percevoir la nature et l'enjeu du BOA. De rester synthétique. Afin de ne pas être écrasé sous une pile d'informations !
Cet article est le croisement entre des recherches internet (articles, ouvrages, etc.), mes connaissances , et mon expérience (de ce que j'ai vu, vécu, observé, entendu) durant cinq années en études supérieures. C'est pourquoi l'article présente surtout le burn-out en études supérieures (grandes écoles, facultés, classes préparatoires, etc.) et non au lycée ou au collège.
Bonne lecture !
A. Les dimensions du burn-out (= épuisement en traduction française)
Le burn-out n'est pas une maladie ou un trouble comme la dépression c'est un syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes.
Le burn-out est défini comme « un syndrome (...) résultant d'un stress chronique qui n'a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments « un sentiment d'épuisement », « du cynisme ou des sentiments négatifs liés à son travail »
C'est un déséquilibre entre la charge de travail et les ressources internes.
Également définit comme un état de détresse psychologique , c'est-à-dire que la personne n'est plus en capacité de faire face à ou plusieurs facteurs stressants. La sensation de perdre pied, que chaque chose devient insurmontable. En d'autres termes, c'est un épuisement émotionnel, physique, social, intellectuel... Le corps et l'esprit sont en mode OFF.
Le burn-out peut faire basculer une personne vers la dépression (= maladie) ou à un trouble dépressif s'il n'est pas pris en charge rapidement (des solutions pour s'en sortir seront présentées à la fin de cet article)
B. Où se situe le burn-out selon l'Organisation Mondiale de la Santé (trois niveaux) ?
- 1. Bien être psychologique
- 2. La détresse psychologique (niveau où est localisé le burn out)
- 3. Troubles mentaux
Le burn-out n'appartient à aucune classification dans les troubles mentaux, car il n'est pas reconnu comme un trouble ou une maladie mais bien comme un syndrome psychologique. Le burn-out est également absent de la nomenclature de référence : le DSM-V et CIM-10.
C. Pourquoi on n'en parle pas du burn-out académique ? Ou moins que le burn-out professionnel ?
[La prévalence augmente considérablement, d'année en année. Néanmoins, je ne souhaite pas donner de chiffres, à la fois parce qu'il n'y en a peu à ce sujet, et parce qu'à mon sens d'une autre part car à mon sens, de ce que j'ai lu, les chiffres ne sont pas vraiment significatifs....Et ne représentent pas vraiment la réalité même du burn-out étudiant. ]
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Article 1 - Le syndrome d'épuisement académique
De TodoLe burn-out étudiant : une parole encore trop peu connue, une prévention des risques psycho-sociaux également en milieu universitaire ?