Chapter 1 : Favonius

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Une discussion se poursuivait depuis l'aube dans l'enceinte du quartier général des chevaliers de l'ordre de Favonius.

La cloche de l'horloge à quelques dizaines de mètres de là, avait déjà retenti une bonne quinzaine depuis le commencement de la réunion.

Au centre de la salle, une jeune femme dont les cheveux bouclés blonds étaient attachés en queue de cheval haute, menait l'entretien à son terme.

Jean : "La situation est extrêmement préoccupante dans cette partie de la région. Nous devrions renforcer la garde et augmenter le nombre de rondes et de soldats."

Son discours inquiéta les représentants de l'ordre présents dans la salle. Du moins, tous sauf celui debout près de la fenêtre fermée qui avait pour but d'éviter d'éventuelles fuites d'informations.

Un verre de vin à la main avec lequel il jouait, il intervint sans attendre.

Kaeya : "Grande maîtresse suppléante, ne vous inquiétez pas. Nous nous assurerons de redoubler de vigilance, ma troupe et moi."

Jean : "Je comptes donc sur toi, Kaeya." Approuva-t-elle avant de n'évoquer un autre sujet.

"Concernant les fatuis..."

[...]

L'échange entre les concernés de la défense de la ville de Mondstadt, cité de la liberté, se poursuivait finalement jusqu'au déclin du soleil à l'horizon.

Ils finirent alors par être libérés à des heures tardives, et rentrèrent tous, à l'exception du capitaine de la cavalerie et de ses subordonnés.

Ce dernier à la chevelure différant entre le bleu saphir et le bleu nuit, dirigeait une équipe armés jusqu'aux dents dans chaque recoin et chaque allée dissimulés.

Il avait ainsi ordonné à ses hommes de : « Rester prudent et d'ouvrir l'œil ».

Ils passèrent alors la nuit entière à patrouiller dans les environs, dans le plus grand secret.

Puis, quand le soleil pointa le bout de son nez pour annoncer le commencement d'un nouveau jour, les rideaux des boutiques qui étaient baissés pour la soirée, se levèrent.

Les rideaux qui ornaient les encadrements des vitres des bâtiments, furent aussi tirés afin que les rayons lumineux puissent venir saluer le parquet des maisonnées.

La population reprenait donc goût à la vie en extérieur chaque jour, aux alentours de 6h du matin.

Marchand : "Oh capitaine ! C'est une joie de vous voir." Fit-il d'un sourire ravi en balayant l'entrée de sa boutique.

Kaeya : "Bonjour monsieur Lestingson. Votre commerce se porte bien ?"

Marchand : "Beaucoup mieux, même si j'avouerai que sans les fatuis dans les parages, peut-être qu'il se porterait mieux."

Kaeya : "Je vous comprends... Le vie n'est pas facile, n'est-ce pas ?"

«Pas facile»... C'était exactement cela. Pour des gens ordinaires qui n'avaient pas reçu la grâce des dieux, construire leur vie au milieu de deux camps opposés était plus qu'éprouvant.

Combattre et arriver au niveau des détenteurs d'œil divins était impensable, et presque impossible.

Kaeya : "Votre famille va-t-elle bien ?"

Childe X Fem!Reader {My woman}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant