Childe X Fem!Reader {My woman}

Chapter 10 : Confusing dream

Sur la route principale qu'empruntaient les aventuriers, les commerçants, ou simplement les touristes, une caravane portée par le vent dans laquelle je voyageais, chancelait depuis son départ.

Les vêtements que je portais étaient différents des dernières fois. Contrairement aux deux autres rêves dans lesquels je revêtissais une sorte de protection qui agissait comme une armure, j'étais vêtue cette fois-ci d'une simple robe en dentelle aux couleurs pâles. Sur celle-ci était brodée des rubans de la même tonalité que le bas de mon revêtement.

Ces habits n'ont strictement rien à voir avec ceux que j'avais vu avant. Ce serait même l'exact contraire...

Que se passe-t-il bon sang ?! Je veux comprendre !

J'ignorais d'où notre convois partais, et sa destination.

Enfin, si je devais me fier à mon odorat et à mon sens de l'observation, j'émettrai l'hypothèse qu'il partait de Mondstadt, dû aux collines verdoyantes que je pouvais contempler à l'extérieur, et à la fraîche odeur de jus de raisin qui flottait dans l'air.
La cité de la liberté étant plus ou moins isolée, les seules voies disponibles qui restaient menaient tous à la ville de Liyue.

Tous mes sens sont actifs mais je ne pouvais pas interagir avec moi-même, ni avec les autres... c'est comme si... je regardais un film. La seule différence est que je ressens tout ce que le personnage principal ressent. C'est...étrange...

Ce constat sans appel, il ne me restait plus qu'un choix qui s'offrait à moi : attendre patiemment que ce souvenir prenne fin par lui-même et enquêter sur mon passé tout en subissant les malheurs qui m'arriveraient possiblement.

~~~

Pendant que je lisais un livre aux caractères invraissemblablement incompréhensibles, celui que je semblais prendre pour un compagnon de route- non- plus comme un ami, me faisait la conversation.

?? : "T/s, nous sommes vraiment navrés de te laisser te rendre là-bas encore, seule."

T/p : "Ne t'inquiètes pas. Je suis plus résistante que je n'en ai l'air, je l'ai prouvé à de nombreuses reprises."

?? : *soupir* "Je le sais bien. Je suis le mieux placé pour le savoir. Cependant, cette mission est encore plus dangereuse que les autres. Tu dois davantage rester sur tes gardes."

T/p : "hmm ? Depuis que nous nous connaissions, peux-tu citer au moins un moment durant lequel j'ai baissé ma garde ?" Fis-je en refermant mon bouquin, confiante en mes propos.

L'homme à mes côtés se tût, ne pouvant satisfaire ma demande. Il était en revanche, toujours anxieux à l'idée de m'abandonner à mon sort.

T/p : "Allez, ne fais plus cette tête, tu me devras simplement du vin à mon retour."

?? : "Du vin... je t'en offrirais à volonté si tu y tenais tant. Je te donnerai même ma part si cela pouvait te faire plaisir."

T/p : "hmmm tu ferais bien. Je suis une grosse buveuse comme tu l'as constatée ces dernières années."

Mon partenaire rit aux éclats à mon commentaire on ne peut plus vrai.
Son fou rire fut si contagieux que je me mis moi aussi à rire.

?? : "Je te réserverai une place à la taverne quand tu seras de retour. Promis."

T/p : "Tu n'as pas intérêt à briser ta promesse."

Nous continuiâmes ainsi à plaisanter et à songer aux prochaines expériences culinaires que nous pourrions faire avec notre boisson préférée, jusqu'à ce qu'une énorme et violente secousse se fit ressentir sur l'engin roulant.

T/p : "Que signifie toute cette agitation ??"

Du coin de l'œil je pus voir des hommes masqués nous barrer la route.

C'est eux !!! Je les reconnais !! Ce sont les amis de Childe !

Tel un réflexe, j'avais saisi la veste à capuche qui était pliée sur mes genoux, et avais couvert minutieusement mon visage, comme si j'étais une criminelle recherchée.

T/p : "des fatuis...?" Murmurai-je.

Mon acolyte me fit alors signe de rester silencieuse à l'intérieur en attendant son prochain ordre. Puis, il descendit à la rencontre de nos agresseurs.

?? : "Puis-je vous demander ce que vous nous voulez ?" Fit-il en tentant de rester poli.

Fatuis : "Vous avez l'air de transporter une mystérieuse cargaison dans cette caravane."

?? : "Peut-être que c'est le cas, ou peut-être que non. En quoi cela peut vous concerner ?"

Fatuis : "Nous voulons ce qu'il y a dedans. Maintenant."

?? : "Vos manières n'ont pas changées. Toujours aussi irrécupérables..." Affirma-t-il en brandissant son épée.

Fatuis : "Vous préférez la manière forte ?"

?? : "Vous ne me proposez qu'une seule option."

Fatuis : "Ce n'est pas la peine de commencer une bataille qui est déjà perdue d'avance. Et puis tout compte fait, vous éliminer ici est une meilleure idée."

Ces derniers pointèrent tous le doigt en direction du véhicule. Le regard de mon compatriote se dirigea alors vers l'endroit indiqué.

Des mèches sortant de boîtiers rectangulaires installés sur les parois de notre moyen de transport choquèrent celui-ci.

Épiant leur conversation depuis le début, et ayant apperçu ces choses rouges au même moment que mon compagnon, je me rendis rapidement compte que ma vie était en danger.

Des explosifs !!

Dans ces circonstances, mon corps bougea tout seul, comme si tout avait été planifié.

Bien que je ne pouvais pas lire dans les pensées de mon ancienne moi, j'avais le pressentiment qu'elle été parée à toutes les éventualités, bonnes, comme mauvaises.

Je croisai le regard de mon coéquipier et il acquiesça.

D'un bond, je m'enfuis par l'espace que m'offrait la porte entrouverte juste avant l'explosion du véhicule.

Fatuis : "Vous n'étiez pas seul ?!?!" S'exclama-t-il de surprise. "Vous !! Dépêchez-vous de rattraper cette personne !!"

À son ordre, sa troupe qui l'accompagnait jusque-là vint à ma poursuite.
Mais ayant très peu de choses sur moi contrairement à eux, je parvins facilement à creuser un peu d'écart.

Le livre que j'avais feuilleté plus tôt à la main, je terminai rapidement la lecture des dernières pages avant de ne les brûler à l'aide d'un briquet puis laissa le bouquin se consumer sous un arbre.

Cette action ne fut possible uniquement parce que l'homme aux yeux saphir avait retenu les assaillants.

Je repris ensuite ma course vers le port de Liyue, laissant derrière moi celui qui m'avait sauvé.

Un dernier regard d'au revoir adressé à celui qui m'avait accompagné, je disparus à l'horizon, ma cape blanche étant la dernière chose qu'il vit de moi.

À suivre...