𝐅𝐞𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬𝐬 (C.G)

𝔖𝔢𝔡𝔦𝔠𝔦

- Alors ça y est? Tu as atteint ton but? Dit-elle en se rapprochant de moi.

Je ne réponds pas, n'ayant ni l'envie ni la force de me justifier auprès d'elle. Je me dirige alors vers ma salle de classe.

- Tu vas où comme ça? Dit-elle en me barrant le chemin.

- Décales-toi de là. Dis-je lassée.

- Quoi? T'as pas envie de me parler? Tu me dois des explications non?

- Mise à part des excuses je ne te dois rien et franchement tu ne me donnes pas envie que je te les présente, maintenant bouges j'aimerais bien aller en cours.

- Maiween, je n'ai jamais voulu te faire de mal malgré ce que mon comportement ait pu te faire penser. Mais il faut avouer que ce que tu as fais était mauvais de ta part.

- Parce que tu crois que je décide de mes sentiments? Tu devrais comprendre que tout cela est arrivé sans que je ne l'ai souhaité! Rappelles-toi comment au début je le haïssais, il m'était insupportable et sans que je ne le sache je suis tombée amoureuse de lui. J'ai tout fais pour que vous vous rapprochiez, pour que tu puisses sortir avec lui mais il était interessé par moi et ça sans que je ne le décide! Alors non, ce que j'ai fais n'était pas mauvais, pas du tout même. Ce que tu as fait toi en revanche l'était et j'espère que tu vas t'en rendre compte un jour.

Je me dirige enfin vers ma salle de classe en laissant Violet seule dans les couloirs, les larmes aux yeux.
Je suis désolée pour elle mais je ne décide en rien de mes sentiments, j'aurais préférée tombée amoureuse d'un autre mec pour lui laisser sa chance mais mon cœur a choisi Carl. Il a d'ailleurs choisit le meilleur jour sécher celui-là! J'aurais aimé qu'il soit la avec moi...

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A la fin de la journée, je me suis décidée d'aller chez les Gallagher en plein chemin pour aller chez moi. Je m'apprêtais à sonner lorsque je remarque que leur porte d'entrée est ouverte, j'entre alors et remarque que Debbie est dans le salon.

- Maiween? Dit-elle en me voyant.

- Oui hum... La porte d'entrée était ouverte alors...

- Oui t'en fais pas, c'est totalement normal ici.

- Ok... Dis-je déconcertée.

- T'es venue pour Carl c'est ça? Demande-t-elle.

- Oui.

- Il est dans sa chambre.

- Ok.

Je m'avance alors vers les escaliers pour monter dans sa chambre lorsque j'eus un moment de réflexion, je me retourne alors vers Debbie.

- Comment t'as su que...

- Tout le lycée est au courant maintenant je pense. Dit-elle en rigolant.

Je ne réagis pas plus que ça et monte jusqu'à sa chambre. En arrivant devant celle-ci je vois Carl assit sur son lit entrain d'écouter de la musique. Je toque alors et rentre dans sa chambre, ce dernier retire son casque et prête son attention vers moi.

- Salut le narco.

- Salut bébé.

- "Bébé"? C'est nouveau ça.

- Ouai, tu kiffes?

- Non. Pourquoi t'étais pas là aujourd'hui?

- J'avais pas envie de voir toutes ces têtes de cons. Dit-il en soupirant.

- T'avais pas envie de me voir? Dis-je simplement.

- Si, mais t'es là maintenant.

-...C'est Dominique que tu ne voulais pas voir surtout, non?

- Aussi. Surtout avec ce qu'elle a fait aujourd'hui, je pense que j'aurais pété un câble.

- J'aurais bien aimé voir ça. Dis-je en m'installant sur son lit.

Carl sourit simplement à ma réponse, on reste plusieurs minutes en silence avant que je reprenne la parole.

- Violet est venue me voir aujourd'hui, après ce que Dominique a fait.

- Ah ouai?

- Ouai, elle m'a encore rabâcher que ce que je lui avais fais était mauvais et je ne sais quoi encore.

- Elle veut juste pas voir la vérité en face.

Je soupire juste en guise de réponse.

- Elle me kiffe vraiment depuis la primaire?

- Il n'y a que ça que tu retiens?

- Non... Mais c'est sérieux?

- Oui.

- Putain!

Je rigole alors silencieusement.

- Eh, tu vas quelque part pendant les vacances? Demande-t-il.

C'est vrai que c'est bientôt la fin de l'année, avec tout ce qu'il s'est passé précédemment je n'ai pas vu le temps passer.

- Non je pense pas pourquoi?

- On pourrait se barrer en vacances ensemble.

- Ah ouai? Et avec quel argent? Comment?

- T'inquiètes pas pour ça, je gère. Dit-il sur de lui.

- C'est bien pour ça que j'ai peur.

J'ai fini par passer la fin de l'après-midi jusqu'à ce qu'il soit temps pour moi de rentrer chez-moi.