Prisonnier

Chapitre 14

Chapitre 14

Harry ouvrit lentement les yeux. Ses terminaisons nerveuses picotaient, quelqu'un qui ne provoquait pas de sentiments chauds et flous en lui le regardait. Ses mains se serrèrent en poings sous la couverture, mais il était prêt pour un peu de magie sans baguette si c'était nécessaire. Prétendant qu'il n'était pas affecté par la présence de l'autre personne, il s'assit lentement et fit face à un Dumbledore souriant. "Tu sais que c'est effrayant de regarder quelqu'un pendant qu'il dort, n'est-ce pas ?"

"Je ne te veux aucun mal, mon garçon."

Harry ne prit pas la peine de répondre à cela. Ce serait une dispute sans fin. "Qu'est-ce que tu veux?"

"J'ai une surprise pour toi."

"Vos surprises ne sont jamais bonnes."

« Est-ce que voir Tonks et le petit Teddy est une mauvaise chose ?

Les yeux d'Harry s'écarquillèrent et il se leva rapidement. « Je peux les voir ? Quand ?

"Après le déjeuner."

« Qu'est-ce que tu fais, Dumbledore ? demanda-t-il suspicieux.

« Je ne peux pas faire ça pour toi ? J'ai pensé que tu apprécierais de pouvoir les voir.

"Je ne vous fais pas confiance. Je doute que vous le fassiez par bonté de cœur parce que je le demande depuis des semaines. Il doit y avoir une raison pour laquelle vous avez soudainement décidé, à l'improviste, de m'accorder ceci ."

"Mon garçon, tu ne devrais vraiment pas être si méfiant. Tu deviendras prématurément grisonnant."

Et avec ça, Harry resta seul dans sa chambre. "Que fais-tu?" se murmura-t-il.

X

Quand Harry fut conduit en bas, il fut surpris. Il pensait que la réunion aurait lieu dans sa chambre. La seule fois où il avait été autorisé à sortir de sa chambre, c'était pour se battre ou pour rendre visite à Hermione à l'hôpital. Il n'était pas sûr de savoir pourquoi Dumbledore ne voulait pas de Tonks ou de Teddy dans sa chambre. Peut-être avait-il peur de ce dont ils pourraient parler s'ils étaient seuls. À l'extérieur du salon, Charlie les observait et écoutait leur conversation. Il aurait pu placer Charlie dans sa chambre de toute façon, Dumbledore n'avait jamais eu besoin de permission pour faire ce qu'il voulait dans le passé, mais il essayait évidemment de montrer à Harry qu'on faisait davantage confiance au prisonnier. Peut-être espérait-il qu'Harry laisserait tomber ses défenses si Dumbledore lui lançait un os.

"Tu peux t'asseoir," proposa Charlie en s'appuyant contre la rampe.

Harry ignora cela. Il avait trop d'énergie nerveuse pour s'asseoir en ce moment. La porte s'ouvrit à la volée et Tonks courut à l'intérieur, un bébé serré dans ses bras.

Le souffle d'Harry se coupa. "Tonks."

Un bras tenant le bébé, l'autre bras enroulé autour du cou de Harry. "Merci Merlin, tu vas bien. Je les ai suppliés de me laisser te voir, mais ils ont refusé à chaque fois."

"Je sais. J'ai aussi demandé à te voir."

Tonks recula. "Tu manges assez ?"

Harry rit. « S'il te plaît, ne demande pas ça. Tu parles trop comme une mère. Ce qu'Harry voulait vraiment dire, c'était qu'elle ressemblait trop à Molly et à sa fausse sollicitude.

"Eh bien, je suis une maman maintenant."

Les yeux d'Harry se dirigèrent vers le bas. Le visage du bébé était caché par sa couverture bleu ciel. "Puis-je le voir?"