Child-Moon : Une étoile qui ne meurt jamais

3 : contaminée

_ Salut Cindy... ça va? me dit-il tristement.

_ Salut Rémy, l'ignorai-je du regard.

_ Je... je... je, qu'il bouscula sa mère.

_ On est venu s'excuser, finit-elle par dire à sa place.

_ S'excuser de quoi? Que je suis une contaminée? Si c'est à ça que vous pensez vous pouvez garder vos excuse.

_ Je n'ai pas bien fait attention à mes propos Cindy. Comprends-moi, baissa-t-elle la tête.

_ Quel genre de propos? Mettre en danger votre fils? Si il lui ai arrivé quoi que ce soit je serai venu en aide.

_ Mais moi je m'inquiète pour mon enfant. Et toi n'es pas comme les autres.

_Que voulez-vous dire?

_ Bah!! Tu es malade. C'est tout.

_ Votre fils attrape des maladies comme la grippe ou les choses contaminantes. Alors que moi ce n'est pas une maladie contaminante mais une maladie génétique. Je suis née ainsi. Vous croyez que cela me fait plaisir de ne pas être comme les autres? D'être insultée comme si je portais la peste alors que c'est faux?

_ Je suis désolée. Mais sache que mon fils t'adore. T'aime bien. A chaque fois qu'il commence à parler de sa journée il ne fait que parler de toi.

_ De moi? m'étonnai-je.

_ Oui Cindy, me regarda Rémy. Je ne fais que penser à toi.

_ Tu dis ça par pitié?

_ Quoi?

_ Ce n'est pas parce que je suis comme ça que j'ai besoin de ta pitié. OK?

_ Mais...

_ ALLEZ VOUS EN!!!

_ CINDY! cria mon père que je m'en allai m'enfuir dans ma chambre en pleurant.

Puis quelques heures plus tard je m'installai sur quelques pas d'escalier puis j'entendis la mère de Rémy:

_ J'en suis désolée après les choses horrible que j'ai faite à votre fille, baissa-t-elle la tête pour faire signe de respect.

_ Mais pourquoi? Pourquoi avez-vous fais ça? lui demanda mon père.

_ Parce que j'aime mon fils et que je veux le protéger plus que tout.

_C'est pour que cela vous voulez vous en prendre à ma fille?

_ Depuis que mon mari m'a quitté pour aller voir une autre je n'ai que mon fils. Vous comprenez?

_ Non je suis désolé je ne comprends pas. Vous avez propagé des rumeurs à tout le monde sans que nous soyons en courant pour détruire ma SEULE fille. Pour détruire notre famille. pourquoi? Parce que c'est votre seul fils? Vous allez jusqu'à anéantir ma fille parce que vous aimez votre fils? Qu'a-t-elle fait ma fille pour mériter ça?

_ Elle m'a privée de mon amour que j'avais pour mon fils...

Cela veut dire que... Rémy m'aimait et qu'il voulait me protéger de sa mère??? Mais pourquoi Rémy voulait faire ça?

Je suis triste pour Rémy. Je m'en veux si j'avais su. Je n'aurai pas dû m'emporter.

Je vis dehors Rémy en train de lancer des pierres dans le vide. Je l'accompagnais.

_ Je... je peux rester avec toi? lui dis-je timidement.

_ Je ne sais pas. Vu que tu ne me pardonnes pas.

_ Et si je te pardonne.

_ D'accord., me sourit-il.

_ Répond moi en toute franchise.

_ Tout ce que tu veux.

_ Tu es amoureux de moi?

_ Quoi? Comment ça? me rit-il.

_ Arrête sinon je te pardonne pas, rougis-je de honte.

_ Non, enfin... c'est compliqué. Je t'aimai comme un ami. Même plus encore. Car tu es la seule fille qui me comprenne et pour moi c'est beaucoup. Je voulais tant partager avec toi. Pour moi tu n'es pas une fille qui est malade. Tu es une fille extraordinaire qui dit ce que tu penses. Chose que je n'ai toujours pas réussit à faire. Tu ne fais jamais apparaître tes faiblesse. Tu es plus pour moi. Ma raison de vivre, me sourit-il.

Mon coeur s'emballa, un peu perdu.

_ Rémy?

_ Oui Cindy.

_ Avant qu'on se quitte.

_ Oui...

_ Je voulais te dire que je t'aimai. J'ai pu me battre car tu étais là et parce que grâce à toi j'oubliai que j'étais différente. C'est pourquoi que j'ai pu aller de l'avant. En un mot, je t'aime.

_ Est-ce un adieu?

_ Je dois continuer ma voix et toi aussi. Si tu viens par pitié parce que je suis malade. Je ne veux pas.

_ Pourquoi?

_ Parce que je ne suis pas handicapé. Et j'ai envie de me battre.

_ Mais on peut se battre ensemble.

_ Rémy. Si je tombe je n'ai pas besoin de toi pour que tu puisse me relever. Je préfère me relever toute seule, lui souris-je.

_ Tu as vu? Comme je le disais. Toujours remarquable à chaque situation.

_ Merci. Et si tu trouves le bonheur avec une autre fille, profites en.

_ Justement... il y a une fille que j'aime et elle s'appelle Justine...

On a parlé presque toute la nuit jusqu'à ce que sa mère vienne. Je les ai pardonné puis ils me quittèrent.

_ Pourquoi ce revirement de situation? me dit mon père.

_ Que veux-tu? Ainsi va la vie, lui souris-je.

Mes parents m'ont beaucoup donné. Ils se sont sacrifiés pour que je puisse devenir une fille normale. Mais en vain. J'étais destinée à mourir tôt...